Zaha Hadid, une femme pas comme les autres
Le 31 mars 2016, suite à une bronchite et une hospitalisation à Miami/Floride, Zaha Mohammad Hadid, née à Bagdad en 1950, âgée seulement de 65 ans est décédée, hélas, d’une crise cardiaque durant son traitement.
Dame Zaha Hadid, anoblie par la reine d’Angleterre en 2012, était incontestablement l’architecte la plus géniale de notre époque. Son architecture est un condensé de déconstruction, de volumes élégants, libres, élancés et fluides, d’entrelacs ou plutôt d’arabesques qui s’harmonisent très bien avec ses origines irakiennes.
Elle fit des études de mathématiques à l’Université américaine de Beyrouth, puis des études d’architecte à la « Architectural Association » de Londres où elle enseignera plus tard. Après avoir travaillé chez Rem Koolhaas à Rotterdam, elle a ouvert son propre cabinet d’architecture en 1979 à Londres.
En 1983 elle a été remarquée dans le monde de l’architecture avec le premier prix du concours d’architecture un club privé au-dessus de Hong Kong obtenu pour son œuvre jamais réalisée « Peak ».
En 1988, Philip Johnson, le grand architecte américain l’invite à participer à l’exposition « Architecture deconstructive » au MoMA de New York. Elle expose ses dessins pour « Peak » à côté de ses professeurs Rem Koolhaas et Bernard Tschumi. En 1993, Zaha Hadid reçoit la chance de construire sur le Campus Vitra à Weil-Am-Rhein, près de Bâle, sa première œuvre, la caserne des pompiers : une sculpture architecturale audacieuse faite de parois éclatées et d’une plaque de béton en porte à faux recouvrant le bâtiment.
Zaha Hadid, une architecte futuriste et visionnaire, peut-on lire dans la presse, durant ces jours douloureux suite à son décès brutale, a enchaîné succès sur succès depuis qu’elle devint célèbre.
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