Union nationale des investisseurs en Algérie
L’Union nationale des investisseurs (UNI), une nouvelle organisation patronale fraîchement agréée après quatre ans d’attente, a effectué hier sa toute première sortie publique, menée par Abdelwahab Rahim, patron d’Arcofina. Lors d’un point de presse organisé en son siège, aux Pins maritimes, l’UNI a mis en avant sa volonté de favoriser l’investissement et d’aider tous les chefs d’entreprise qui souhaitent «créer des richesses et de l’emploi». Une volonté que M. Rahim, président de l’UNI, met en avant comme une marque de fabrique différenciant et éloignant son organisation de tous ceux qui favorisent les importations. La spécificité est aussi défendue par le patron de l’entreprise Ifri Olives, qui soutient que l’UNI «est ouverte à tous ceux qui veulent investir, non seulement les capitaines d’industrie mais aussi les investisseurs aux moyens modestes qui voudraient travailler dans la légalité et créer des emplois».
Le concept défendu par l’UNI, qui compte déjà 120 adhérents répartis sur 32 wilayas, est de s’adresser, aussi selon le patron d’Ifri Olives, aux petites entreprises vaillantes qui s’investissent dans la production ainsi qu’aux jeunes investisseurs aux moyens modestes qui pourraient, grâce à l’UNI, profiter de l’expérience des entrepreneurs aguerris pour faire avancer leurs entreprises. L’UNI se propose, à travers ses bureaux à la tour Business Center à Alger, de recevoir les adhésions et de faire un travail d’orientation et d’assistance pour les investisseurs nationaux mais aussi étrangers qui souhaiteraient se lancer dans le partenariat en Algérie.
Les membres de l’UNI veulent en faire un cercle de rencontre dynamique et agissant pour encourager les investisseurs et leur permettre d’activer ensemble pour faire avancer leur business mais aussi de constituer une force de propositions à même d’aplanir les difficultés liées à l’environnement économique dans notre pays. Hier, M. Rahim a en effet beaucoup plaidé pour la nécessaire refonte des codes de l’administration algérienne, trop engluée dans les exigences bureaucratiques qui ont pour effet de rallonger les délais et de décourager les bonnes initiatives des investisseurs.
Le président de l’UNI souligne qu’il est impératif que «l’horloge économique remplace l’horloge administrative» qui tourne depuis trop longtemps au ralenti au mépris des règles élémentaires de l’investissement. L’UNI appelle à libérer les initiatives et les milliers d’emplois qui en découleront et qui, pour le moment, sont pris en otage par l’administration. Il est à noter que l’UNI, ouverte, selon M. Rahim, à tous les secteurs productifs, représente déjà de nombreuses entreprises des secteurs alimentaire, de la pêche, du BTPH et de l’hôtellerie réparties sur tout le territoire national.
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