Tour du monde pour la biodiversité
Février 2011: Nicolas et Florent prenaient le départ de leur tour du monde à la rencontre des associations protégeant la biodiversité. Du Brésil au Zimbabwe, en passant par l’Australie, le Népal ou les Etats-Unis, les deux trentenaires ont vécu une année de rencontres et de découvertes, qu’ils ont raconté dans leur blog et leurs articles. De retour à Paris, ils refont le voyage en dix anecdotes pour 20 Minutes.
Quelle a été votre plus grosse galère?
C’était en Casamance: une course poursuite pieds nus au milieu d’un village perdu de Guinée Bissau, à 4h du matin… On a couru après une silhouette partie avec nos deux sacs dans lesquels on avait nos appareils photos, nos ordinateurs, nos carnets de notes, nos dictaphones, tout… On s’est réveillés et dix secondes plus tard on piquait un sprint derrière lui, mais on a vu son ombre disparaître dans la nuit… On est revenus chercher des lampes et là on est retombés, fous de joie, sur nos sacs intacts. A quinze jours du retour on a failli tout perdre.
Le paysage qui vous a coupé le souffle?
Les Andes: à 5.000m d’altitude, des tapis de neige au pied des glaciers sur fond de montagnes multicolores. C’était au cours d’une randonnée d’une semaine avec une association environnementale qui travaillait avec les populations locales à la protection du chat andin. Nous n’avons pas rencontré un seul humain en cinq jours, c’était un paysage vierge.
L’endroit le plus pollué?
A Katmandou, la décharge dans la rivière Bagmati: des bulldozers y poussent des tonnes de détritus car la décharge déborde… Les déchets flottent à côté des enfants qui se baignent. Ex aequo avec Uyuni, en Bolivie, où des tonnes de sachets plastique s’entassent.
Le moment où vous avez vraiment eu peur?
En Equateur, une nuit, dans une petite rue déserte, on cherchait à retirer de l’argent et nous (…) Lire la suite sur 20minutes.fr