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Technique de marche sur neige glacée en montagne

🗻La pointe est déconseillée au foot mais pas en montagne 😅. Il arrive parfois que la neige durcisse avec le froid. Au début tout va bien puis on se rend compte que la montée devient de plus en plus difficile. Que faire ? Dans ce cas, la meilleure des solutions…c’est de faire demi-tour quand on le peut. Si ce n’est pas possible (car vous êtes une machine) 😉 ) la patience sera votre meilleure amie !

Dans ce cas, marchez doucement et tapez avec la pointe de vos pieds, vérifiez-bien que l’appui est bien ancré avant de prendre totalement votre appui. N’hésitez pas à faire de petits pas pour éviter de glisser également et surtout de prendre votre temps car cela demande de l’énergie et du temps (la douleur aux doigts de pieds est secondaire 😉 )… Les bâtons sont indispensables également ainsi que de bonnes chaussures de rando ou d’alpinisme.

Mais je le répète, la meilleure des solutions, si vous n’êtes pas équipé de crampons et d’un piolet, c’est de faire demi-tour. Et si jamais vous êtes bloqué à mi-chemin, essayez de trouver un bon ancrage (un arbre par exemple ou une pierre) et d’appeler les secours. Comme je le dis plus haut, la patience est primordiale.


Les différentes neiges

Pour info: La neige prend trois aspects. Au mieux, elle est douce et on la nomme « neige de printemps » ou « neige transformée ». Si la chaleur augmente la quantité d’eau liquide, la neige devient pâteuse ; on dit que c’est « de la soupe ». La nuit, elle regèle et devient dure formant de la glace (c’est ce qui s’est passé dans cette vidéo).

Pour marcher sur la glace, pensez à maintenir tout le poids de votre corps sur la jambe de devant, de manière à former un angle droit avec le sol. Un animal a très bien compris cette technique : c’est le pingouin. Imaginez que vous êtes vous-même un pingouin et tout se passera bien.

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Passage délicat lors d’un trek en Islande

Attention au cas de la neige lourde

C’est bien souvent la situation de fin de journée. La neige a été déstabilisée par la fonte solaire, elle est très humide et a tendance à glisser toute seule le long des pentes fortes bien exposées. Ces petites coulées sans envergure sont des signes précurseurs dont il faudra tenir compte. Les grandes avalanches de printemps se produisent souvent à des dates plus ou moins flxes, que les locaux connaissent bien. Pour les éviter, on ne circulera plus lorsque la neige descend naturellement dans les couloirs. On peut être amené à franchir un couloir, passage naturel d’une telle avalanche. Il faut savoir que le bruit provoqué par sa descente est terrifiant et qu’il vous alertera immédiatement du danger. Il va sans dire que la fuite hors du couloir est la seule forme de salut. Donc prudence !