Le Royaume-Uni était le neuvième partenaire commercial de Dubaï durant la première moitié de l’année 2014 avec un montant total de Dh 19,4 milliards, dont Dh 12,1milliards d’importations, Dh2,8milliards d’exportations et Dh 4,4milliards de réexportations. Le Président de DP World et Président de Ports, Customs and Free Zone Corporation (PCFC), Sultan Ahmed Bin Sulayem, a rencontré le nouvel ambassadeur du Royaume-Uni aux Emirats Arabes Unis, Philip Parham, pour discuter du commerce, des affaires et de questions maritimes. Lors d’une visite de Jebel Ali, le port principal de DP World et l’un des dix plus grands ports à conteneurs au niveau mondial, Bin Sulayema souligné les progrès de DP World London Gateway, l’un des plus grands projets privés d’infrastructure au Royaume-Uni de ce siècle. Sultan Ahmed Bin Sulayem déclare : “Nous sommes ravis d’accueillir l’ambassadeur du Royaume-Uni à JebelAli, le modèle de Gateway Londres et une initiative permettant de créer un centre de classe mondiale du commerce et un grand nombre d’emplois au Royaume-Uni.’’
La conférence internationale des investisseurs, organisée le 9 septembre à Dubaï, s’est achevée sur l’annonce d’investissements de 19 milliards de dollars en faveur de 16 projets dans l’UEMOA.
Six des huit chef d’Etat de l’UEMOA, les présidents des institutions de cette communauté mais aussi les ministres des finances et quelques chefs d’entreprises : les pays ouest-africains ayant en commun le Franc CFA se sont massivement rendus à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, ce 9 septembre, pour convaincre les investisseurs locaux et ceux des autres pays du Golfe de s’intéresser à leur sous-région. Les dix-sept projets intégrateurs (routes, chemins de fer, centrales et interconnexions énergiques, projets agro-alimentaires) d’un coût total de près de 22 milliards de dollars, qu’ils ont présentés aux partenaires émiratis semblent avoir séduit ces derniers.
Protocoles d’accord
Seize de ces projets ont en effet fait l’objet de protocoles d’accord représentant des investissements d’environ 19 milliards de dollars. Les négociations entre les signataires vont se poursuivre durant les trois ou les six prochains mois. Et si certains des accords définitifs ne sont pas conclus, les pays pourront chercher de nouveaux investisseurs.
Le groupe de BTP Trojan General Contracting (filiale de Royal Group propriété de Sheikh Tahnoon Bin Zayed Al Nahyan) s’est ainsi engagé pour un montant de 16 milliards de dollars dans des projets ferroviaires et routiers à travers tous les Etats de la sous-région.
Essar Projects Ltd ( filiale d’Essar Group, Inde) a signé pour la construction de routes, de ponts, d’aéroports et de centrales thermiques au Bénin, en Guinée Bissau et au Niger, le tout pour 1,98 milliard de dollars. Tandis que Hasan Juma Backer Trading et Contracting LLC (Oman) s’est engagé pour la mise en place d’un port de vrac sec en Côte d’Ivoire (700 millions de dollars).
Par ailleurs, l’UEMOA, la BOAD et le cabinet britannique Global Finance & Capital Limited (GFCL), coorganisateurs de ce rendez-vous, ont signé un accord de partenariat stratégique pour la gestion de l’exécution des projets et des échéances. Mais aussi pour continuer à chercher de nouveaux investisseurs étrangers.
À Dubaï, le 9 septembre, l’Union économique e monétaire ouest africaine (UEMOA) a récolté des engagements de 19 milliards de dollars nécessaires à la transformation de sa croissance forte (7,5% prévue à la fin 2014) mais volatile, en une croissance durable et créatrice d’emplois. Les montants ainsi mobilisés vont permettre de construire des corridors ferroviaires, des autoroutes raccordant les grandes villes et facilitant l’accès au marché et l’évacuation de la production. De même, des centrales électriques indispensables au développement ont trouvé financement .
En tout seize projets structurants défendus comme un seul homme par six des huit chefs d’Etat de l’Union se concrétiseront. Cette unité des dirigeants de l’UEMOA est le signe que quelque chose a changé en Afrique. Les investisseurs émiratis sont impressionnés par la qualité des documents présentés par l’Union économique et monétaire ouest africaine. Le PER 2 (deuxième phase du programme économique régional) concentre en tout une cinquantaine de projets intéressant les 8 pays membres dans une logique d’intégration et de complémentarité. Sans conteste, l’UEMOA est à ce jour l’organisation régionale qui présente l’un des processus les plus aboutis. La différence est d’ailleurs assez frappante avec les grosses machineries de la CEDEAO.
Bref, en attendant les décaissements inscrits dans les Mémorandum of Understanding, nous vous proposons ci-dessous un modeste survol du modèle économique de Dubaï parti, précisons-le, d’un amour propre princier froissé. En effet tout a commencé par une demande d’un prêt de 150 000 dollars formulée par Sheikh Zayed dans les années 70 et refusé par les flegmatiques banquiers londoniens. A l’époque, le bédouin n’était pas encore à la mode. La suite, vous la connaissez. Dubaï est devenu Dubaï, destination préférée des expatriés devant Paris et Madrid et devant Londres.
Cet article, produit d’une brève immersion dans l’une des plus belles villes du monde, peut se résumer en une phrase: sans volonté politique et sans vision claire, pas de développement. On pourrait y ajouter la formule de Sénéque que les matelots récitent en chœur par temps de houle dans les cales des grands navires: «Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ».
Et, à l’endroit de ceux qui nous lisent de Ouagadougou à Bamako et de Niamey à Ndjamena, nous osons ce constat évident : « la forte température ne saurait expliquer le sous développement. Le défaut de patriotisme, si!»
Grandeur, superlatif et luxe
L’aéroport Dubaï International brasse 70 millions de passagers par an. C’est aujourd’hui, avec Wall Street et la City, l’une des plaques tournantes de la mondialisation, l’un des hauts lieux de flux de personnes, de biens et de services.
Et pourtant, cette improbable plateforme entre l’Eurafrique, le Moyen Orient et l’Asie, plus grande que la ville de Genève, premier aéroport mondial par le nombre de passagers internationaux, est dépassée. Déjà trop exigu pour contenir le gigantisme de Dubaï érigé en modèle.
Le souverain cheikh Mohamed Ben Rached Al-Maktoum, vice premier ministre de la fédération des Emirats Arabes Unis et émir de Dubai, vient de lancer les travaux d’agrandissement du deuxième aéroport, Al Maktoum International, lequel sera, d’ici six ans, le plus grand au monde par le nombre de passagers, soit 200 millions, détrônant l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta et ses 94 millions de passagers transportés en 2013.
Montant de l’investissement: 32 milliards de dollars au grand bonheur d’Emirates, la plus luxueuse compagnie de transport au monde (250 destinations par semaine) qui va disposer d’un terminal en exclusif pour ses A380 et ses longs courriers ultra modernes.
Ainsi va Dubaï, en perpétuelle course de grandeur dans une logique ultra-libérale fondée sur la création de richesse, l’ouverture totale aux investisseurs et la réduction de la notion de sécurité sociale au salaire. La règle des 51% aux autochtones est appliquée pour toute entreprise qui vise le marché intérieur. En revanche, aucune entrave pour les plateformes exportatrices qui attirent les géants de l’agroalimentaire, les leaders des NTICS et, dernièrement, les médias.
A la protection de la propriété privée, érigée en dogme, s ‘ajoute une garantie des autorités locales sur les avoirs et les investissements. Ici, violer le secret bancaire conduit à la prison. L’impôt est réduit à sa plus simple expression, ce qui vaut aux Émirats de figurer, discrètement s’entend, dans la liste grise de l’OCDE. Mais ce n’est qu’un détail, tous les pays de cette organisation renouvelant régulièrement leurs marques de sympathie envers ces princes libéraux.
Dubaï, ville au luxe des mille et une nuits, collectionne les trophées et les visiteurs de marque. Cette nouvelle Bghdad de Haroun Rachid fait parler d’elle dans les médias du monde entier, attire des visiteurs et des résidents fortunés des quatre coins de la planète. Le modèle économique de cette renommée repose sur l’immobilier, le tourisme et la finance.
Un modèle économique porté par trois secteurs
Le développement de ces trois branches a donné naissance aux grands groupes: El Nakheel et Emaar, leaders dans la promotion immobilière avec des visées désormais mondiales. Idem pour la compagnie De téléphonie Etisalat, désormais actionnaire majoritaire de Maroc Telecom et, à travers le groupe marocain, de Sotelma au Mali, d’Onatel au Burkina Faso, de Gabon Tel, de Mauritel en Mauritanie.
Dans le domaine de la finance, les Émirats ont profité de la crise financière de 2008 pour jeter le grappin sur des institutions majeures comme la Bourse de Londres ou encore Citigroup en s’offrant de substantielles actions qui leur donnent droit au chapitre dans les décisions.
les fonds et institutions de Dubaï sont engagés dans une démarche de diversification. Et, dans cette quête, l’Afrique est en pôle position.
En attendant ces orientations dictées par la logique de la durabilité, Dubaï ville a doublé en l’espace de dix ans pour compter 2,7 millions d’habitants maintenant. De nouvelles inventions sont encore à venir comme le dôme enneigé d’une montagne qui viendra défier les lois de la nature au profit des touristes.
Abritant déjà la plus grande tour au monde, le Borj Khalifa, qui culmine à 826 mètres de glace et de métal, l’hôtel le plus luxueux au monde,soit le Borj El Arabe, construit en forme de voilier sur une presqu’île artificielle, l’un des plus grands ports au monde, le Jbel Ali, Dubaï a construit son modèle sur le superlatif. L’ hymne à la démesure et au gigantisme attire touristes, hommes d’affaires et chercheurs d’emplois. En plein désert, là où autrefois régnait dunes et erg, l’art architectural a épousé la folie et l’audace donnant à l’œil des perspectives uniques en hauteur dans une interminable succession de gratte ciel à la Manhathan.
Le coup de génie
En parcourant les allées fleuries qui rappellent parfois la Scandinavie, vite suivies par d’interminables routes et autoroutes droites, des trottoirs peu fréquentés, le visiteur africain est assailli de questions. Comment donc, en plein désert, et à des températures extrêmes ( il y fait 45 degrés à l’ombre en août, soit plus qu’à Ouagadougou) des bédouins qui vivaient depuis le 19 e siècle de la pêche des perles sont parvenus à faire de leur cité hostile un carrefour obligatoire de la mondialisation? Il y a sûrement le pétrole commun aux sept petits États qui forment les Émirats Arabes Unis. Mais l’or noir ne coule pas à Dubaï, ville fondée sur les idées et les défis.
C’est surtout la vision qui a fait que Dubaï n’est pas devenue Tripoli, Bangui ou Lagos. Le leadership éclairé de Sheikh Zayid dans les années 70 a été décisif dans cette métamorphose.
Quand ce bédouin qui portera plus tard le nom du «Plus sage des arabes » se présenta à Londres pour emprunter 150 000 dollars nécessaire à la politique portuaire de son émirat naissant, il lui fit opposé une implacable fin de on recevoir. Sûr de son fait, le prince hypothequa Dubaï pour disposer des fonds nécessaires à la construction du port précurseur du succès planétaire de la destination.
Ce coup de génie a largement pesé dans le destin des Émirats dont Dubaï est la vitrine. Les pétrodollars sont réinvestis dans les infrastructures accélératrices de développement comme le métro souterrain et en viaduc qui relie les différents quartiers de Dubaï et qui est devenu le métro automatique le plus long au monde.
la Sheikh Zayed Road qui relie Dubaï à Abu Dhabi est aujourd’hui parsemée d’ouvrages qui rivalisent d’originalité. Les quartiers Marina et Al Jumeira voient pousser des building futuristes qui font le cachet de Dubaï.
Cité cosmopolite avec des autochtones minoritaires, enrichi par l’apport des travailleurs et techniciens indiens, pakistanais, chinois et, dernièrement mais de plus en plus, africains de l’Est, Dubaï reste fragile comme toute fleur du désert. La crise financière de 2008 a eu ses effets sur les grands chantiers et le concept même du gigantisme. Aujourd’hui les choses sont réparties de plus belle comme en témoigne la relance des travaux d’agrandissement du deuxième aéroport de Dubaï.
Le groupe de construction belge Besix va participer à la construction du nouveau parc à thème Legoland à Dubai. Les travaux ont été lancés le mois dernier et devraient durer deux ans. Besix, via sa filiale Six Construct, a embauché 500 personnes. La valeur du contrat est estimée entre 250 et 300 millions de dirhams (52 à 60 millions d’euros).
Legoland possède déjà six parcs dans le monde dont l’un au Danemark et un autre en Floride. Le parc de Dubai sera le premier du Moyen-Orient. Il fera partie d’une offre élargie de parc d’attractions regroupant un parc Bollywood et un Motiongate, une variante d’Universal Studios.
Le développeur du projet est la société Meraas Holding, qui a reçu le soutien du cheikh Mohammed bin Rashid al Maktum. Selon le journal américain USA Today, il veut investir 2 milliards d’euros dans un ensemble de parc à thèmes qui doit attirer de nombreux touristes à l’occasion de l’Expo de 2020 à Dubai. Selon le journal américain, il aurait notamment pour projet de créer la plus importante grande roue du monde et un parc basé sur le Coran.
Ce n’est pas la première fois que la société Besix est sollicitée pour un projet de loisirs. Besix a déjà été impliquée dans la construction du Ferrari World à Abu Dhabi.
Abu Dhabi : Le groupe énergétique émirati, Taqa, a annoncé de bons résultats consolidés partiels en 2014, malgré des déboires techniques enregistrés aux niveaux de ses centrales à Fujaïrah et au Ghana. Sa grande réussite, il l’a obtenu à Jorf Lasfar au Maroc. En effet, TAQA a annoncé des bénéfices nets consolidés, au 1er semestre 2014, de 140 millions de dollars. La holding contrôlée par les autorités publiques des Emirats Arabes Unis et qui possède des actifs et des opérations d’investissements dans les domaines d’extractions de pétrole, de manutention de gaz naturel, de production d’électricité ou de gestion de ressources hydrauliques, au Maroc, aux EAU, en Angleterre, aux Pays-Bas, en mer du nord, au Kurdistan d’Irak ou au Ghana antre autres, a effectivement vu ses résultats croitre, malgré des niveaux de dépenses d’exploitation maintenus élevés, une mesure dictée par une stratégie d’auto-réorganisation annoncée en mai 2014.
Selon le site britannique spécialisé, Energy Global, l’une des plus grandes réussites mondiales du groupe TAQA et qui contribue à porter vers le haut ses résultats, est la station thermique de Jorf Lasfar au Maroc.
En effet, l’expansion de la station qui fonctionne au charbon et qui produit selon les chiffres du groupe, plus de 50% de la demande d’électricité du Maroc, a été un franc succès. Son achèvement s’est fait en juin dernier, portant sa capacité de production de 1356 à 2056 MW.
Cette réussite poursuit la même source et d’autant plus marquante car le groupe souffre de déboires techniques dans d’autres installations similaires qu’il exploite dans d’autres pays, notamment aux niveaux de ses stations Takoradi 2 au Ghana et à Fujairah F1 et F2.
L’émirat de Ras Al Khaimah est en plein essor et attire l’attention des grands groupes hôteliers, visant une expansion des activités sur place. L’émirat enregistre une forte croissance du tourisme, les cinq premiers marchés émetteurs étant les Emirats et l’Allemagne, devant la Russie, l’Angleterre et l’Inde. Un total de 330 048 personnes visitait l’émirat dans la première moitié de l’année, générant environ 118,7 millions de dollars. “La force motrice de la confiance du tourisme dans RAK est un luxe abordable,’’ explique Steven Rice,directeur général de RAKTDA. Le taux d’occupation des hôtels était de 64,11pour cent et le revenu journalier moyen de$ 69,85, générant des revenus de14,9millions de dollars. Selon STR(Smith Travel Research) le taux quotidien moyen des chambres pour RAK en juin a augmenté de$36,93par rapport à Abou Dhabi. Le marché se porte extrêmement bien compte tenu de l’augmentation du nombre de chambres (plus 40 pour cent) et le développement de nouvelles propriétés de luxe sur l’île de Marjan et dans la région d’Al Hamra durant ces neuf derniers mois Steven Rice ajoute que“la diversité de l’émirat et les plages vierges sont l’un de ses principaux arguments de vente, en particulier pour les touristes à la recherche d’un séjour agréable. Le gouvernement RAK mis en place Ras Al Khaimah Tourism Development Authority (Ras Al Khaimah TDA) en 2011 dans le cadre de ses efforts pour consolider le tourisme et ciblant 500 millions de dollars d’investissements dans des projets de développement du tourisme.”
Aldar Properties fait état des progrès réalisés dans la phase de préouverture de YasMall, le géant des hypermarchés prévu d’ouvrir ses portes en novembre 2014. Le géant a commencé son aménagement par l’installation d’un système de climatisation, utilisant un hélicoptère pour charger l’installation. L’opération a été réalisée par une équipe de projet impliquant Aldar, la société de coordination Vindico et l’entrepreneur principal du projet Sixco, et a pris un peu plus de 50 minutes. L’achèvement de l’installation de climatisation marque un tournant dans l’approche de l’ouverture de l’hypermarché de cette année qui desservira les visiteurs locaux et internationaux de la ville, y compris les communautés voisines de YasMall. Yas Mall a également annoncé trois détaillants de premier plan dans le cadre de son partenariat avec Groupe Chalhoub, y compris un nouveau concept House of Fraser Department Store, le premier magasin Hamleys d’Abou Dhabi et le premier magasin Joe Fresh dans les Emirats Arabes Unis. Le centre commercial abritera également 20 salles à écran exploités par Voxet Funworks.
La croissance économique de Dubaï pourrait atteindre 5,6 pour cent cette année si l’économie mondiale reste dynamique, selon Phidar Avosriy, un cabinet de conseil créé récemment et spécialisé dans l’immobilier. “Les bonnes nouvelles sont une tendance à la croissance et une reprise à Dubaï de 3,5 pour cent du PIB (produit intérieur brut).’’’ Le FMI prédit dans un récent rapport que la capacité de Dubaï pour financer ses dettes s’est améliorée en raison de la croissance économique, mais a averti que l’émirat serait encore vulnérable en période de ralentissement majeur de l’économie mondiale. L’Institute of International Finance a également approuvé ce point de vue dans ses dernières prévisions. «Nous voyons ne croissance à Dubaï de 5,6 pour cent en 2014, tirée par le tourisme, le transport et le commerce, » déclare Garbis Iradian, directeur adjoint pour l’Afrique et le Moyen-Orient à l’IIF.
Annoncé dans plusieurs clubs européens, notamment en Angleterre au sein de la formation de Sunderland (Premier League), l’international algérien, Hassa Yebda, libéré cet été par les Espagnols du FC Grenade, alors qu’il était prêté aux Italiens de l’Udinese, a officiellement opté, mardi soir, pour le club émirati d’Al Fujaïrah, rejoignant ainsi son coéquipier et capitaine de la sélection nationale, Madjid Bougherra, qui lui a rejoint la formation émiratie il y a quelques jours, en provenance de Lakhwiya (Qatar).
Il est ainsi le troisième mondialiste à rejoindre les pays du Golfe, après le transfert de l’autre défenseur central des Verts, Rafik Halliche, signataire au début du mois d’un contrat de trois ans au profit d’un autre club émirati, le SC Dubaï. Il faut dire que malgré le fait qu’il était annoncé dans plusieurs clubs européens, on avait fait état, il y a quelques jours dans ces mêmes colonnes, que Hassan Yebda devait opter pour un club émirati.
Un Yebda qui n’avait pas visiblement trop le choix en s’exilant dans l’un des pays du Golfe, lui qui n’avait plus la cote en Europe, notamment en raison de ses blessures à répétition et la baisse sensible de son niveau technique, poussant même de nombreux observateurs à s’interroger sur sa sélection avec les Verts par l’ex-coach national, Vahid Halilhodzic, pour le dernier Mondial brésilien.
Slimani, Cadamuro, Ghilas, Djabou et Kadir toujours en instance
Un transfert qui devrait toutefois permettre à l’ex-joueur de Grenade et d’Udinese d’avoir un temps de jeu plus conséquent, après une saison très difficile où il a très peu joué. Si la plupart de nos internationaux, notamment ceux qui composent la liste des 31 préconvoqués ont réglé la question de leur avenir professionnel en club, ce n’est pas le cas pour cinq joueurs qui ne sont toujours pas fixés sur leur prochaine destination et qui devront régler la question avant le 31 de ce mois, date butoir de la clôture des marchés des transferts d’été en Europe.
Il s’agit d’Islam Slimani en conflit avec le Sporting Lisbonne (Portugal), de Liassine Cadamuro (Real Sociedad), Foued Kadir (Olympique de Marseille) et Nabil Ghilas (FC Porto) qui ont été mis sur la liste des libérés de leur club respectif, et enfin de Djabou Abdelmoumène qui veut quitter le club tunisois du Club Africain pour d’autres cieux. Cinq éléments qui devraient en principe être fixés sur leur prochaine destination avant la fin du mois en cours.
Avec une surface d’environ 490 000 m2 et plus de 5000 places de parking, Central Market, situé dans nouveau centre-ville d’Abou Dhabi, dans les Emirats arabes unis, est un complexe commercial aux multiples activités, qui a coûté la bagatelle de centaines de millions de dollars. On y trouve des commerces, des bureaux, la tour résidentielle la plus haute du monde et un complexe de loisirs. Combinant tradition et design, ce lieu sera un symbole de la ville. Il est en passe de devenir à Abu Dhabi ce que sont les Champs-Elysées à Paris ou la 5e Avenue à New York. Danny Foster propose une visite guidée de ce complexe.