Le salon de l’aviation privée et d’affaires au Moyen Orient (MEBA 2014) a ouvert ses portes, lundi à Dubaï, avec la participation de plusieurs pays dont le Maroc. Ce salon de trois jours est considéré comme l’un des plus importantes manifestations dans la région du Moyen Orient et le 3ème du genre à l’échelle mondiale. Organisé par l’Association de l’aviation privée du Moyen Orient et de l’Afrique du nord (MEBAA), le salon enregistre la participation de plus de 420 exposants en plus de l’exposition d’une cinquantaine d’avions pour les hommes d’affaires et les vols privés.
Quelque 8.000 visiteurs professionnels représentant les plus grandes sociétés spécialisées dans l’aviation privée, la location et l’entretien des avions sont attendus cette année. Le Maroc est représenté à ce salon par la société IB jet Morocco, spécialisée dans les services au sol pour l’aviation et les vols privés. Selon le PDG de cette société, Khaled Haddachi, la participation à ce salon offre l’opportunité de rencontrer les grands opérateurs du secteur, de faire connaitre les services présentés par son entreprise et de nouer des partenariats avec d’autres opérateurs. Le secteur de l’aviation privée connait un essor significatif dans la région Afrique du nord et Moyen-Orient. Certaines estimations tablent sur une croissance annuelle de 13 à 15% de ce secteur, avec un chiffre d’affaires qui devrait atteindre les 300 millions de dollars à l’horizon 2020.
Actuellement en déplacement privé aux Emirats Arabes Unis, le Roi Mohammed VI a effectué la prière du vendredi à la mosquée Sheikh Zayed, aux côtés du Prince Moulay Rachid. Cette mosquée est la plus grande des Emirats Arabes Unis.
Plus tôt dans la semaine, mardi, Mohammed VI a assisté au défilé militaire à l’occasion de la 43ème journée nationale des Emirats Arabes Unis.
Emiratie-marocaine pour l’industrie et la distribution, filiale du groupe Al Rashideen International Holding, a obtenu l’autorisation du ministère de l’industrie. Elle a également déposé une demande de licence de distribution. Prévue non loin du port de Tanger Med, l’usine sera spécialisée dans les marques Philip Morris.
La Société marocaine des tabacs (SMT), filiale du groupe Imperial Tobacco, ne détient plus le monopole sur la fabrication de cigarettes au Maroc. L’Emiratie-marocaine pour l’industrie et la distribution (EMID), filiale du groupe Al Rashideen International Holding Company, vient d’avoir l’autorisation du ministère de l’industrie pour installer une unité de production de tabacs. Créée en septembre 2013, cette société construira son usine sur un terrain de 6 ha dans le nord, non loin du port de Tanger Med. Cette usine dont le chantier est ouvert comprendra quatre lignes de production.
Pour le moment, aucune information ne filtre sur les marques qui y seront fabriquées. Cependant, une source proche de l’entreprise confirme que la grande majorité des produits seront destinés à l’export. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle EMID, dont le siège est situé à Rabat, a choisi d’installer son usine dans la région du Nord. De plus, «la matière première utilisée dans la production sera à 100% importée, vu que tous les tabaculteurs du Maroc sont liés par un contrat d’exclusivité à la SMT qui finance leurs campagnes agricoles», ajoute notre source. Concernant les produits qui seront fabriqués dans cette unité, «ils appartiendront a priori au groupe Philip Morris, connu pour sa marque phare Marlboro», confie-t-il. Et pour cause, Al Rashideen International Holding Company se charge de la distribution exclusive des références du tabatier, dont le siège opérationnel est en Suisse, dans plusieurs pays arabes tels que les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, le Yémen, l’Egypte et l’Algérie.
La société est déjà très active dans la distribution de produits de grande consommation dans le Royaume
Sur ce même registre, il est important de noter qu’EMID a déposé en octobre dernier, auprès du ministère de l’industrie et du commerce, une demande de la licence de distribution des tabacs manufacturés sur le territoire national. L’entreprise met en avant son expérience en matière de distribution puisque depuis sa création en 2013, elle collabore avec plusieurs opérateurs au Maroc, tels que Samsung, Inglec, L’Oréal… EMID dispose également de vingt centres d’entreposage d’une superficie de plus de 10 000 m2 dispersés dans plusieurs villes (Casablanca, Rabat, Kénitra, Souk Larbaa, Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Taza, Oujda, Settat, Béni-Mellal, Marrakech, Safi, Essaouira, Agadir, Guelmim et Dakhla). A cela s’ajoute son large réseau de débitants, puisque l’entreprise fournit plus de 38 000 points de vente sur tout le territoire national.
Dans le même esprit, elle a déjà entamé l’étape de la signature de contrats avec les bureaux de tabac pour une durée d’une année renouvelable. «Le dossier est actuellement entre les mains de la commission chargée de l’octroi des licences de distribution. La réponse sera donnée d’ici la fin du mois pour que l’entreprise démarre la distribution en début 2015», déclare une source au ministère de tutelle.
Le contrat de distribution qui lie SMT à Philip Morris court jusqu’en décembre 2015
Pour le moment, il reste à connaître les marques de cigarettes que distribuera l’opérateur émirati au Maroc. Car si au niveau de la production, l’entreprise peut fabriquer des références appartenant au groupe Philip Morris, cela n’est pas possible pour la distribution. Et pour cause, le contrat d’exclusivité commerciale qui lie le tabatier à son partenaire la SMT arrivera à échéance en décembre 2015. Du coup, l’entreprise émiratie ne peut reprendre la distribution des produits de Philip Morris qu’à partir de 2016. Autrement, PMI devra payer des dommages et intérêts à son partenaire marocain.
Contactées à ce sujet, les équipes de PMI expliquent «que rien n’est encore fait et que les négociations sont toujours en cours. Pour le moment PMI est toujours en contrat avec la Société marocaine des tabacs et cela jusqu’à fin 2015». Même son de cloche du côté de Roland Chami, DG d’EMID. Cet ex-consultant financier de la Société algéro-émiratie de fabrication de tabac (STAEM), appartenant à hauteur de 25% au groupe Philip Morris, estime qu’il est très tôt pour se prononcer sur ce sujet. De toute façon, les Emiratis ont la possibilité de ramener une nouvelle marque, la lister et la distribuer en attendant la fin du contrat. C’est d’ailleurs le seul moyen qui garantira au groupe suisse la bonne continuité de la distribution de ses produits au Maroc en cas d’un éventuel divorce avec la SMT.
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Le petit émirat enchaîne les opérations boursières. Son ambition : devenir une passerelle vers l’Afrique et les pays émergents.
Jamais la place financière de Dubaï n’avait connu une telle effervescence depuis 2009. Le 21 septembre, Agricultural Bank of China, l’un des plus importants groupes de l’empire du Milieu, a coté au Nasdaq Dubai un emprunt obligataire d’un montant de 163 millions de dollars (127 millions d’euros). Une première au Moyen-Orient pour un groupe chinois.
Quelques jours plus tard, le 2 octobre, Dubai Financial Market (DFM), l’autre Bourse, la plus importante de la cité-État, accueillait sa plus substantielle introduction des cinq dernières années. Le groupe immobilier Emaar Properties, présent au Maroc, en Égypte et en Tunisie et qui détient le gigantesque Dubai Mall, a ouvert via une offre publique initiale (IPO) le capital de sa filiale Emaar Malls Group (EMG), promoteur de centres commerciaux.
Nouvelle place refuge, la cité-État attire de plus en plus de fonds asiatiques et russes.
L’opération, pilotée par de grandes banques d’affaires internationales comme Bank of America Merrill Lynch ou JP Morgan, est estimée à 1,6 milliard de dollars et porte sur la cession de 15,4 % du capital à un prix initial de 2,90 dirhams (0,62 euro) l’action. Elle a été sursouscrite 30 fois par les investisseurs institutionnels et 20 fois par ceux du privé. Un franc succès qui reflète le regain d’intérêt pour Dubaï.
Panique
On est donc bien loin du crash financier qui avait ébranlé la cité-État des Émirats arabes unis fin 2009, quand, lourdement endetté (au moins 100 milliards de dollars), Dubaï, qui développait alors des projets touristiques pharaoniques, s’était retrouvé au bord de la faillite. Il avait dû faire appel à Abou Dhabi pour se renflouer à coups de milliards de dollars.
À l’époque, les principales compagnies dubaïotes (notamment Emaar Properties et Nakheel, promoteur de l’île artificielle en forme de palmier) étaient au bord du gouffre financier. Dubai World, l’un des holdings d’investissement de l’émirat et maison mère de Nakheel mais aussi de DP World (qui exploite le port de Dakar), avait provoqué la panique sur les places financières de la région en annonçant qu’il était dans l’incapacité d’honorer l’échéance d’une dette de 3,5 milliards de dollars et qu’il avait besoin d’un moratoire de six mois.
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Près de cinq ans plus tard, ces grandes sociétés (surtout Emaar Properties et Nakheel) se sont redressées grâce à de douloureux plans de restructuration. Entre-temps, les prix de l’immobilier, qui avaient dégringolé de 60 % en 2009, ont repris de la vigueur. Sur la seule année 2013, ils ont augmenté de près de 40 %, se rapprochant de leur niveau d’avant la crise.
« Les projets immobiliers et la construction sont repartis. Le Mall of the World, projet de centre commercial géant estimé à 2,5 milliards de dollars, devrait démarrer en 2015 », note Hervé de Villechabrolle, directeur exécutif chargé des marchés émergents et des fusions et acquisitions chez le cabinet EY à Dubaï. Encouragé par cette reprise, Nakheel n’exclut pas d’ouvrir lui aussi son capital sur une Bourse de l’émirat pour lever des capitaux nécessaires à son développement.
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En attendant, Dubai International Financial Centre (DIFC), qui gère la place financière de l’émirat, prépare un emprunt obligataire islamique. Via cette opération sukuk, attendue dans les prochaines semaines, il compte lever environ 700 millions de dollars pour rembourser sa dette bancaire (670 millions de dollars) et financer son développement. Objectif : s’imposer définitivement comme la plaque tournante régionale du commerce et de la finance.
Près de dix ans après sa création, DIFC, un hub consacré aux entreprises opérant dans les domaines de la finance, de l’assurance mais aussi des cabinets internationaux de conseil et d’audit, veut attirer davantage de sociétés. Alors qu’il en accueille aujourd’hui plus de 1 000, ses dirigeants tablent sur une augmentation de 50 % sur trois ans.
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Hub
Surtout, et c’est une nouveauté, la place veut devenir une « passerelle » vers l’Afrique, selon les termes de son gouverneur, Essa Kazim, repris par le Financial Times.
En effet, « à l’instar de la Suisse en Europe, Dubaï est en train de devenir une place refuge dans la région du Golfe, soutient un financier basé à Abou Dhabi. Et il attire de plus en plus de fonds asiatiques ou russes en quête d’opportunités sur les marchés émergents, y compris en Afrique ». D’après le dirigeant de DIFC, de nouvelles entreprises et banques chinoises chercheraient à s’installer à Dubaï pour y mener leurs opérations vers les pays riches en ressources naturelles, sur le continent et au Moyen-Orient.
L’émirat d’Abu Dhabi vise à recycler 100 pour cent des 850.000 mètres cubes d’eaux usées produites chaque jour avec la mise en place d’un vaste réseau d’ici trois ans.
Le projet suit le modèle réussi de la ville d’Al Ain, la première ville du pays à valoriser 100 pour cent de l’eau usée, déclare Alan Thomson, directeur général d’Abu Dhabi Sewerage Services Company (ADSSC), une entité du gouvernement responsable de la gestion des eaux usées dans l’émirat.
Le responsable s’exprimait en marge de POWER-GEN Middle East (PGME) et Water World Middle East, un événement de trois jours organisé au Centre national des expositions d’Abu Dhabi et officiellement ouvert par Suhail Al Faraj Mohammad Bin Mazroui, Ministre de l’Énergie.
Thomson était le conférencier principal lors de la session inaugurale, et confirme le recyclage par la ville d’Al Ain de 190 000mètres cubes d’eaux usées par jour, entièrement distribuées pour réutilisation.
“Nous sommes en contact avec l’Agence de l’environnement -Abu Dhabi et le gouvernement d’Abu Dhabi afin de construire un réseau de 200 kilomètres de conduites de distribution d’eau recyclée,’’ affirme-il. Il y a une énorme demande pour de l’eau recyclée dans l’agriculture, la sylviculture et l’aménagement paysager. Actuellement, environ 650 000mètres cubes d’eaux usées sont générés et recyclés dans la grande région d’Abu Dhabi, mais seulement 60 pour cent sont réutilisés selon Gulf News.
Les responsables du futur Louvre Abu Dhabi ont publié, ce dimanche matin, une partie de la liste des 300 œuvres d’art, qui vont être prêtées par les musées français, à l’occasion de son ouverture en 2015, à Abu Dhabi, capitale des Emirats Arabes Unis.
Ce projet ambitieux a été lancé à l’issue d’un accord gouvernemental entre Abu Dhabi et la France, en 2007.
Ce Louvre oriental, de 64 000 m², construit par l’architecte Jean Nouvel, exposera sa collection propre, qui compte déjà 600 œuvres d’une importance culturelle, historique et sociologique majeure, allant de la préhistoire à nos jours.
Le nombre d’œuvres prêtées par les institutions françaises ira en diminuant sur une période de dix ans, à mesure que le Louvre Abu Dhabi continuera d’enrichir sa propre collection. Les œuvres prêtées par les musées français seront exposées pendant des durées variables, allant de trois mois à deux ans, selon le propos scientifique et les impératifs de conservation et de préservation des œuvres. Le Louvre Abu Dhabi suivra les exigences et standards internationaux les plus élevés pour le transport, la présentation et la conservation des œuvres.
L’annonce des prêts des collections françaises vient à la suite du succès rencontré par deux expositions importantes : Birth of a Museum, en 2013 à Abu Dhabi, et Naissance d’un musée (2 mai au 28 juillet 2014) à Paris au musée du Louvre, qui présentaient les pièces majeures de la collection permanente du Louvre Abu Dhabi.
Parmi les œuvres exposées figuraient notamment une princesse de Bactriane, l’un des plus beaux exemples de statuettes votives datant de la fin du IIIe millénaire avant J.-C., un bracelet en or aux têtes de lion provenant du Moyen-Orient, un tableau d’Osman Hamdy Bey (1878), intitulée A Young Emir Studying (Jeune Emirétudiant) ; une toile de Paul Gauguin, Les Enfants luttant (1888).
Parmi les œuvres modernes et contemporaines présentées, se trouvaient la Composition en bleu, rouge, jaune et noir de Piet Mondrian, qui faisait partie de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, un mobile de Calder où se lit l’influence de Mondrian, et la série de neuf toiles, Sans titre, du peintre américain, Cy Twombly.
Une quinzaine d’œuvres majeures
Parmi les prêts des musées français, une quinzaine d’œuvres majeures : une des cuirasses de Marmesse (IXe- VIIIe siècle avant J-C) prêtée par le musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (Saint-Germain-en-Laye), La Dame bleue, une figurine chinoise du VIIIe siècle prêtée par le musée des arts asiatiques Guimet (Paris), un coffret du XIIIe siècle incrusté de pierres précieuses et enserrant des cristaux de roche fatimides du musée national du Moyen Âge de Cluny (Saône-et-Loire), une rare salière en ivoire en provenance du royaume du Bénin, du musée du quai Branly (Paris).
Le Louvre a lui prêté La Belle Ferronnière (vers 1495) de Léonard de Vinci, l’Apollon du Belvédère, le château de Fontainebleau (Seine-et-Marne) une sculpture du Primatice, la Cité de la céramique de Sèvres (Hauts-de-Seine) un plat florentin à décor de fleurs bleues (vers1575-1600), le musée des Arts décoratifs (Paris) une aiguière chinoise de forme persane (XVIe siècle), la Bibliothèque nationale de France un Globe de Coronelli, le Château de Versailles Bonaparte franchissant les Alpes (1803) de Jacques-Louis David, le musée d’Orsay (Paris) Le Fifre (1866) d’Edouard Manet, le musée Rodin (Paris) une sculpture d’Auguste Rodin, Bacchus à la cuve, et le Centre Pompidou (Paris) la Nature morte au magnolia (1941) d’Henri Matisse.
Examen à Abu Dhabi des moyens de développer le partenariat maroco-émirati dans les domaines du transport et de la logistique. Le ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah, a examiné lors de sa visite de travail aux Émirats arabes unis les moyens de développer le partenariat maroco-émirati dans les domaines du transport et de la logistique. Dans une déclaration à la MAP, le ministre a indiqué que cette visite de trois jours est une occasion pour mettre en avant le potentiel dont dispose le Royaume dans les différents secteurs, notamment le transport et la logistique et réitérer la volonté du Maroc de renforcer davantage sa coopération stratégique avec les Émirats arabes unis. M. Rebbah a également souligné que ses entretiens avec les responsables et les opérateurs émiratis ont notamment porté sur le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine du développement des compétences à travers la consolidation des partenariats en matière de stages et de formations techniques.
Le programme de la visite du ministre a été également ponctué par des entretiens avec le ministre émirati des travaux publics, Abdulla Bilhaif Al-Nuaimi, portant notamment sur le renforcement de la coopération entre les deux pays frères dans le domaine du transport. M. Rabbah s’est entretenu avec de hauts responsables au sein de la société émiratie Abu Dhabi Ports Company avec lesquels il a examiné les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines des ports. Lors de cette visite, M. Rabbah s’est également rendu au port El Khalifa.
À Dubaï, le ministre s’est entretenu, samedi et dimanche, avec des investisseurs et des opérateurs privés et institutionnels des moyens de renforcer la coopération dans les domaines d’intérêt commun. M. Rabbah a indiqué que ces réunions permettront d’ouvrir de nouveaux horizons pour le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines du transport et de la logistique.
Les Emirats représentent le troisième marché le plus attrayant au monde pour les investissements dans les infrastructures, selon EC Harris, la société internationale de conseil, en vue de son environnement d’affaires solide et d’un lien intéressant entre le développement et la croissance économique, créant un pays attractif pour les investisseurs, y compris les fonds de pension et les banques.
Les résultats proviennent de la deuxième indice d’investissement en infrastructure ARCADIS mondiale, qui classe 41 pays selon leur attractivité pour les investisseurs dans les infrastructures. L’étude a porté sur diverses questions, y compris la facilité de faire des affaires dans chaque marché, les taux d’imposition, le PIB par habitant, la politique du gouvernement, la qualité de l’infrastructure existante et la disponibilité du financement de la dette. La combinaison de tous ces facteur sa fourni un solide aperçu du profil de risque de chaque marché et l’attrait de chacun est susceptible d’être à des investisseurs potentiels.
“Une bonne infrastructure est essentielle pour le développement économique à long terme d’un pays, et les Emirats Arabes Unis sont de plus en plus prometteurs pour les investisseurs à cet égard,’’ déclare Tim Risbridger, associé et responsable de l’infrastructure-Moyen-Orient, chez EC Harris. “Près de la moitié des investissements prévus dans la région est liée au transport, avec toutes les grandes villes planifiant des systèmes de métro avec des lignes en cours de construction.’’
Risbridger continue : “Un différentiel clé que nous avons vu dans les marchés asiatiques et du Moyen-Orient est que les pays dispose d’une stratégie claire et intégrée qui lie les plans de développement. Cela donne à clarté à terme pour les investisseurs et c’est quelque chose que les marchés européens, en particulier, feraient bien de s’inspirer s’ils veulent réussir à attirer des capitaux privés vers les infrastructures.” Le rapport a également souligné que le principal risque sur ces marchés est le manque éventuel de la main-d’œuvre et des compétences spécialisées.
Les Emirats participeront à une grande conférence annuelle nucléaire à Vienne la semaine prochaine pour discuter des activités et des plans nucléaires du pays.
Les Etats arabes sont prévus d’utiliser l’événement pour exhorter Israël à adhérer au traité de non-prolifération nucléaire et de placer toutes ses installations sous les garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
“La délégation émirienne présentera la progression du programme nucléaire des Emirats ainsi que des informations sur la coopération étroite avec l’agence,” déclare Hamad Alkaabi, le représentant permanent des Emirats à l’AIEA.
“La délégation émirienne se réjouit de la conférence et prévoit de nombreuses réunions parallèles avec des représentants de l’Agence et d’autres délégations pour discuter de la coopération et des questions d’intérêt commun.”
La semaine dernière, Abu Dhabi a délivré des licences pour le troisième et quatrième réacteur nucléaire de Barakah.
“La 58e Conférence générale est l’organe suprême de prise de décision de l’AIEA,” affirme John Bernhard, ancien ambassadeur du Danemark à l’AIEA.
“Elle est organisée une fois par an et examine le travail accompli au cours de l’année précédente et les projets futurs. La réunion a une influence décisive sur les priorités et les questions politiques et techniques traitées par l’AIEA.”
“C’est l’occasion de mettre l’accent sur tout un éventail de questions et d’entendre les pays et leurs représentants,” déclare Elena Sokova, directeur exécutif du Centre de Vienne pour le désarmement et la non-prolifération. «C’est aussi l’occasion pour les pays de promouvoir leur travail dans le domaine de l’énergie nucléaire et de ses applications pacifiques. À cet égard, les Emirats Arabes Unis apportent une expérience très importante à partager avec les collectivités et les grands Etats membres internationaux de l’AIEA. ».
Pour Dr Peter Bode, professeur agrégé en sciences et techniques nucléaires de l’Université de Delft aux Pays-Bas, la conférence est aussi “un moment pour la mise en réseau au niveau politique, pour construire des alliances et d’obtenir des informations sur les développements et les technologies.”
Lady Barbara Judge, ancienne chef de l’Agence britannique de l’énergie atomique, déclare qu’il était vital pour les pays de réaffirmer l’importance de l’énergie nucléaire en tant que source de production propre.
“En ce moment, avec le changement dans l’esprit de tout le monde, l’une des plus importants [questions] est que c’est la seule source [propre] de production,’’ affirme Lady Judge, également vice-présidente du comité de suivi de la Tokyo Electric Power Company.
“L’éolien et le solaire peuvent être très dignes mais, pour le moment, ils ne peuvent pas être parmi la production de base, car dépendant des conditions météo.’’