Ces dernières années, la randonnée pédestre s’est hissée en tête des sports pratiqués par les Français. Nous serions 20 millions à marcher régulièrement ou de temps en temps. Équipement, voyages, guides, hébergement… Le marché est énorme et ne cesse d’évoluer. La randonnée n’est pas un sport loisir nouveau. Mais elle connaît un très fort engouement depuis le début des années 2000.Lire la suite « La Rando en tête des sports pratiqués par les Français »
Dubaï est assurément la capitale du sport de la péninsule arabique ! Dubaï, une ville qui évoque de nombreuses choses comme son hôtel ultra-luxueux, le Burj-Al-Arab, ses projets immobiliers dingues comme Palm Islands et The World, son gratte-ciel le plus haut du monde, le Burj Khalifa, Lire la suite « Les évènements sportifs à Dubai »
Battus par les Fidjiens en quart de finale de Cup (5-40) puis par l’Écosse en demi-finale pour la 5e place (17-26) ce samedi, les Bleus ont terminé le tournoi de Dubaï, première étape du Circuit mondial, à la 7e place. A la fois frustrant et logique. Lire la suite « Dubai RUGBY à 7: la France termine mal »
Le sixième Dubai Sports World (DSW) est en cours au Dubai World Trade Centre, et se déroulera jusqu’au 27 août sous la supervision de sportifs professionnels dans une variété de disciplines.
L’événement dispose d’un ring de catch, de quatre emplacements pour le football à cinq et quatre pour le football à sept ainsi que pour le rugby. Lire la suite « Dubai Sports World 2016 »
L’incubateur Le Tremplin dévoile sa deuxième promo cet après-midi.« Les Echos » livrent en exclusivité les trois premiers lauréats. Au royaume du sport business, les Etats-Unis sont rois. Mais pour combien de temps encore ? La ville de Paris multiplie les initiatives pour s’imposer comme l’une des places fortes dans le monde. D’ici à 2024 et la possible tenue des Jeux Olympiques d’été, plusieurs compétitions d’envergure vont avoir lieu dans la capitale, à commencer par l’Euro de football, qui démarre le 10 juin. Mais aussi le championnat du monde de handball et la Ryder Cup de golf parmi d’autres. Lire la suite « Paris, start-up du sport »
Le Conseil des Sports de Dubaï (DSC) a élaboré une vaste stratégie qui finira par définir l’avenir du pays dans les sports
DSC affirme que l’ambition des Emirats est d’améliorer la santé et le bien-être, tout en poursuivant un objectif très réaliste d’obtenir au moins 20 médailles lors des Jeux olympiques 2020.
Et si trois séances de 30 minutes de vélo d’appartement par semaine permettaient de se passer de paracétamol ou d’anti-inflammatoires? Un rêve pour tous les «douloureux chroniques», selon le terme médical consacré pour qualifier les millions de patients dans le monde qui prennent chaque jour leur traitement.
Le Qatar ou la stratégie du plus faible – entretien avec le Journal de Saint-Denis (93) Le JSD : Quel est le fondement de la stratégie de développement du Qatar ? Nabil Ennasri :Il faut replacer le Qatar dans sa situation géopolitique, celle d’un petit pays coincé entre deux voisins intimidants : l’Iran et l’Arabie Saoudite. Les dirigeants qataris pensent leur place à travers ce prisme d’une vulnérabilité excessive, doublée du fait que le Qatar, assis sur la troisième réserve mondiale de gaz, suscite les convoitises. L’exemple du Koweït, envahi par l’armée irakienne, en 1990, a été un traumatisme majeur. Cette conscience aiguë de sa fragilité pousse le Qatar à s’assurer du parapluie militaire américain. Mais la force pure leur étant interdite, ils misent sur le « soft power » : s’afficher pour exister. Cela passe par Al Jazeera, qui leur a conféré une audience planétaire en quelques années. Cela se décline aussi dans les domaines sportifs, culturels, religieux et diplomatiques. Le sport notamment est considéré comme un vecteur de rayonnement majeur qui doit situer positivement le Qatar sur la carte. Le JSD : Ce développement ne va pas sans un certain nombre de problèmes… Nabil Ennasri :Il y a deux contradictions majeures. D’abord, la condition dramatique des ouvriers étrangers. Ce sont eux qui ont fait le Qatar, mais ils vivent une situation – économique, juridique – accablante. Le Qatar ne pourra pas se prévaloir d’être le modèle qu’il veut être pour les autres pays du Golfe s’il n’améliore pas de manière substantielle la condition de ces travailleurs. Au-delà du coût social, le prix écologique est exorbitant. Récemment encore, les Qataris étaient les plus gros pollueurs de la planète par habitant. Depuis quelques années, une politique publique de réduction des coûts environnementaux a permis de limiter l’empreinte écologique. On est très loin du compte, même si la tendance est à la baisse.
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Le Qatar est l’un des pays les plus médiatisés pour sa puissance économique et culturelle émergente. Pourtant, sa réputation disproportionnée par rapport à sa taille n’est pas définitivement acquise. Si les hydrocarbures représentent encore plus de la moitié de ses revenus, le Qatar a décidé de diversifier son économie. D’où viennent les richesses qataries ?
C’est une péninsule grande comme la Corse. Sa capitale, Doha, n’était au début du XXe siècle un petit village de pécheurs notamment connu pour son commerce de perles.
Plus d’un siècle après, le Qatar est devenu un pays incontournable, tant par son économie que par son influence culturelle. Présent sur tous les fronts, le royaume du Cheikh Hamad Bin Khalifa al-Thani a pris le parti d’exporter son image de marque partout dans le monde, mais aussi ses matières premières, clé de voute de la puissante économie qatarie.
L’émirat construit sur les ressources énergétiques
Car si le Qatar est parvenu à afficher un taux de croissance de 18,8 % en 2011, c’est principalement grâce au gaz naturel. Avec environ 1 trillion de m3 de réserve estimés en 2011, il constitue la troisième réserve mondiale la plus importante de gaz derrière la Russie et l’Iran. Et en 2007, la Qatar passait premier exportateur de gaz naturel liquéfié devant l’Indonésie.
L’extraction de pétrole aurait quant à elle généré 25,8 milliards de barils en 2012.
Hydrocarbures : 61 % du PIB
L’énergie représente ainsi 61 % du Produit Intérieur Brut – qui s’élève à 191 milliards de dollars en 2012 – 95 % des exportations et 75 % des recettes budgétaires. Le Qatar était de plus le deuxième pays au plus haut PIB par habitant en 2012 derrière le Luxembourg. Un facteur qui tient en partie à la démographie originale du pays, composée à 85 % d’expatriés alors que la population du Qatar ne dépasse pas celle de Paris (1,75 million d’habitants).
La mine d’or qatarie est donc le gaz naturel. Pourtant, l’État reste tributaire de ses réserves certes gigantesques, mais limitées. 99 % du total des réserves gazières de l’émirat sont concentrés dans un seul et même endroit, North Field. D’autre part, l’exploitation nord-américaine (et bientôt européenne) du gaz de schiste pourrait menacer la place du Qatar sur le marché mondial. Enfin, la demande interne en gaz semble connaître une augmentation subite. Lire la suite…
La spectaculaire percée du Qatar dans le domaine du sport a été un des faits marquants de ces dernières années. Pas une discipline sportive n’est aujourd’hui épargnée par l’appétit du petit émirat : football, handball, équitation, tennis, cyclisme etc. Non content d’avoir obtenu l’organisation de la Coupe du monde de football pour 2022 et le mondial de handball pour 2015, le pays postule pour les mondiaux d’athlétisme de 2017 et même les Jeux Olympiques d’été de 2020. Cet engouement est le fruit d’un calcul stratégique mais avec des retombées colossales sur le plan économique.
Comme le note Pascal Boniface, le choix stratégique opéré par les dirigeants du Qatar de faire du sport un élément central de leur activité diplomatique correspond à une volonté d’exister dans une région du monde marquée par l’instabilité. « Vivant dans une zone géopolitique troublée (…) le Qatar a choisi la diplomatie sportive pour exister sur la carte. Le Qatar mise sur la visibilité du sport et son attractivité pour (…) se faire connaître de façon positive dans le monde entier » analyse le directeur de l’IRIS (Institut de Recherche Internationale et Stratégique). Cette obsession de visibilité est donc la meilleure garantie pour les dirigeants du Qatar d’assurer leur sécurité et cet enthousiasme pour le sport devient même une des caractéristiques majeures de l’émirat. Quand on sait qu’en 2006, ce sont 26 milliards de personnes – en audience cumulée – qui ont suivi les retransmissions télévisées des matchs du Mondial allemand, on imagine l’intérêt médiatique d’une telle manifestation. L’Emir du Qatar avait donné le signal de cette orientation stratégique en déclarant qu’il« est plus important d’être reconnu au Comité International Olympique (CIO) qu’à l’Organisation des Nations Unies »…
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