Par La Rando

Arabie Saoudite : Mövenpick ouvre son premier hôtel à Riyad

438 chambres au cœur du quartier d’affaires

 

 

Fruit d’un investissements de 188 millions d’euros, le Mövenpick Hotel Riyadh propose 438 chambres et suites de luxe au cœur du quartier d’affaires de la capitale saoudienne.

 

Ce vendredi 11 septembre 2015, Mövenpick Hotels & Resorts annonce l’ouverture officielle duMövenpick Hotel Riyadh, en Arabie Saoudite.

Cette nouvelle adresse marque l’arrivée du groupe dans la capitale saoudienne. Il s’agit de son 10e établissement dans le royaume.

Cette propriété 5 étoiles est le fruit d’un investissement de 800 millions de Rials Saoudiens (188 millions d’euros).

Elle compte 438 chambres et suites de luxe au cœur du quartier d’affaires sur King Fahad Road. L’hôtel est situé près du ministère de l’Intérieur et à 30 minutes de l’aéroport international King Khalid de Riyad.

Source Tourmag.com
Par La Rando

Arabie Saoudite : Mövenpick ouvre son premier hôtel à Riyad

438 chambres au cœur du quartier d’affaires

 

Fruit d’un investissements de 188 millions d’euros, le Mövenpick Hotel Riyadh propose 438 chambres et suites de luxe au cœur du quartier d’affaires de la capitale saoudienne.

 

 

Ce vendredi 11 septembre 2015, Mövenpick Hotels & Resorts annonce l’ouverture officielle du Mövenpick Hotel Riyadh, en Arabie Saoudite.

Cette nouvelle adresse marque l’arrivée du groupe dans la capitale saoudienne. Il s’agit de son 10e établissement dans le royaume.

Cette propriété 5 étoiles est le fruit d’un investissement de 800 millions de Rials Saoudiens (188 millions d’euros).

Elle compte 438 chambres et suites de luxe au cœur du quartier d’affaires sur King Fahad Road. L’hôtel est situé près du ministère de l’Intérieur et à 30 minutes de l’aéroport international King Khalid de Riyad.

 

Souce Tourmag.com

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L’Arabie saoudite mise sur les énergies renouvelables

L’Arabie saoudite mise sur les énergies renouvelablesTout en continuant de miser sur l’exportation de pétrole et de gaz, l’Arabie saoudite veut préparer le futur. Elle entend développer fortement ses capacités renouvelables et nucléaires, pour devenir demain, exportateur d’électricité dans le Golfe.

L’Arabie saoudite, deuxième producteur mondial de pétrole après les Etats-Unis, veut utiliser la manne pétrolière pour rester une grande puissance mondiale. Par la voie de son ministre du pétrole, Ali al-Naimi, le pays a annoncé vouloir diminuer l’utilisation des énergies fossiles sur son territoire et devenir un leader mondial des énergies renouvelables (éolien et solaire) d’ici 2040. « L’Arabie saoudite reconnaît qu’un jour le monde n’aura plus besoin d’hydrocarbures. Je ne sais pas quand cela arrivera, probablement en 2040, 2050 ou plus tard. Nous nous sommes donc engagés dans un programme pour développer l’énergie solaire», a-t-il indiqué, lors du Business and Climate Summit de Paris à la fin du mois de mai.

Le pays du tout pétrole

Avec ses 30 millions d’habitants, le pays est le plus grand consommateur de brut au Moyen-Orient, et le sixième au monde. Il consomme environ le quart du pétrole qu’il produit (3 millions de barils sur une production journalière de 11,5 millions en 2014), ce qui le classe au sixième rang mondial des plus gros consommateurs de pétrole. Sa consommation intérieure a encore augmenté de 7 % en 2014. En cause notamment, le développement constant des climatiseurs dans ce pays où les températures moyennes estivales tournent autour de 45°C. L’enjeu principal pour les saoudiens, c’est donc de diminuer leur consommation intérieure de pétrole.

Les capacités de production électrique de l’Arabie saoudite sont d’environ 30 gigawatts (GW). Son parc électrique est presque exclusivement constitué de centrales thermiques à fioul et à gaz. Le pays a décidé de miser sur les énergies renouvelables et le nucléaire. Il ambitionne de construire 16 réacteurs nucléaire d’ici 2030, pour une capacité totale de 17 GW, et d’installer 41 GW de panneaux photovoltaïques d’ici 2040. En 2012, le plan de développement solaire était annoncé pour 2032 ; il a été repoussé de 8 ans. D’ici 2040, le pays devrait également installer 21 GW de production géothermale et éolienne. De quoi assurer presque la totalité de la production électrique à partir de sources renouvelables et du nucléaire, alors qu’actuellement, celles-ci ne couvrent que 1 % de la production.

Diminuer sa consommation de pétrole pour mieux exporter

La réalité est là : si l’Arabie saoudite diminuait sa consommation intérieure et exportait les barils économisés, cela pourrait lui rapporter 180 millions de dollars par jour (à 60 dollars le baril). En attendant, les barils utilisés dans le pays ne rapportent pas grand chose à l’Etat. En effet, lorsqu’il s’agit d’usages domestiques, carburant ou production électrique, Saudi Aramco, la compagnie nationale d’hydrocarbures et détenue à 100 % par l’Etat, doit vendre ses barils  au prix de 5 dollars. Une manne de revenue considérable perdue, en somme.

Bien que le pays dispose des deuxièmes plus grandes réserves de pétrole prouvées au monde (derrière le Venezuela) avec 267 milliards de barils, il sait que ses réserves ne sont pas infinies. A production constante, ses puits seront taris dans environ 60 ans. Si sa consommation énergétique reste entièrement dépendante du pétrole et continue d’augmenter, pourra-t-il continuer à exporter autant de pétrole? Lorsque les pays auront bien entamé leurs transitions énergétiques, continueront-ils à importer autant de pétrole? Face à ces incertitudes, le royaume cherche d’autres sources pour compléter ses revenus. Il espère ainsi exporter des gigawattheures d’électricité dans le Golfe, en parallèle de ses exportations de pétrole et de gaz.

Le choix est stratégique. En diminuant fortement l’utilisation des énergies fossiles dans sa consommation intérieure, les saoudiens pourront continuer leurs exportations. Ils ne peuvent pas faire sans pour le moment : les exportations de pétrole représentent environ 75 % des recettes du pays.

Par Matthieu Combe, journaliste scientifique

Par La Rando

Une Saoudienne bouleverse l’art du café arabe

En Arabie Saoudite, déguster un café est un rituel aussi apprécié que laborieux. Fatiguée de devoir consacrer 30 minutes à la préparation de son arabica, Latifa al-Waalane a eu une idée révolutionnaire.

 

Cette jeune entrepreneuse saoudienne a développé, grâce à un programme gouvernemental de soutien à l’innovation, la première machine capable de préparer presque instantanément un café arabe traditionnel. Plus besoin de mélanger soi-même café moulu et cardamome ni de surveiller les ébullitions successives d’un processus sophistiqué aboutissant à une tasse de café traditionnel, reconnaissable à la teinte jaunâtre que lui donne le safran.

«Nous souhaitions fabriquer une machine qui pourrait préparer un café simplement en appuyant sur un bouton, sans avoir besoin d’ustensiles de cuisine et ainsi de suite», explique Latifa al-Waalane.

 

Son entreprise, appelée «Yatooq», est emblématique de l’effort entrepris par la pétromonarchie arabe pour diversifier son économie, alors que les cours du pétrole s’effondrent.

Lancée en 2013, la société de Mme Waalane fait travailler aujourd’hui 90 personnes, avec cette particularité: «l’usine est totalement gérée par des femmes» souligne-t-elle dans son bureau spartiate à Ryad.

Dans une pièce attenante, des femmes portant le vêtement traditionnel noir les couvrant de la tête aux pieds, gèrent les tâches administratives tandis que les grains de café sont torréfiés et moulus dans une autre salle.

Pour développer Yatooq, Latifa al-Waalane a reçu l’aide d’un incubateur de start-up lancé par le gouvernement saoudien pour promouvoir la culture d’entreprise et aider les entrepreneurs dans leurs projets.

Ce projet gouvernemental, connu sous le nom de «Badir», fournit gratuitement à des dizaines de sociétés les outils nécessaires à leur développement, comme des infrastructures et un encadrement professionnel.

 

Mme Waalane a pu créer le prototype de sa machine à café arabe dans le laboratoire industriel de Badir, qui lui a également fourni des conseils juridiques, comptables et un précieux réseau professionnel.

Yatooq est aujourd’hui totalement indépendant. Et si Mme Waalane n’a pas souhaité discuter du chiffre d’affaires de la société, elle affirme que son produit est disponible chez 80% des distributeurs d’électroménager d’Arabie Saoudite et exporté dans les pays voisins du Golfe et même aux Etats-Unis.

Avec quatre incubateurs à travers le royaume, le programme Badir prévoit d’étendre son action au-delà des seuls secteurs de l’industrie de pointe, de la biotechnologie et des technologies de l’information.

La chute d’environ 50% des cours du pétrole l’an dernier a mis l’accent sur le besoin pour l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial d’or noir, de trouver des alternatives économiques. L’effort de diversification engagé devrait se poursuivre sous le règne du nouveau roi Salmane qui a accédé au trône en janvier dernier.

 

Selon une source diplomatique, Badir «est probablement le meilleur exemple» des efforts entrepris par le pays pour exploiter le dynamisme des Saoudiens, faisant mentir les stéréotypes sur leur fainéantise supposée.

Le programme a été mis en place il y a cinq ans par l’agence scientifique nationale. Le gouvernement s’efforce d’augmenter la part de Saoudiens exerçant dans le secteur privé, qui emploie des millions de travailleurs étrangers.

Cet effort concerne aussi les femmes, généralement confrontées à de nombreuses discriminations dans ce pays régi par une version ultra conservatrice de l’islam où la mixité est interdite et où elles ne sont pas autorisées à conduire.

Si la contribution de Badir et des PME locales à l’économie saoudienne est encore limitée, Mme Waalane perçoit une reconnaissance grandissante des entrepreneurs dans le pays.

«Aujourd’hui plus que jamais, c’est vraiment cool d’être entrepreneur», conclut-elle.