Le bourbier irakien
Vingt-cinq manifestants sunnites ont été tués lors d’un assaut de l’armée, provoquant la démission de deux ministres et une série d’attaques sanglantes en représailles.
Les violences ont fait hier au moins 49 morts à travers le pays. Ces violences sont les plus graves liées aux manifestations secouant les régions sunnites depuis décembre. Les manifestants réclament la démission du Premier ministre chiite, Nouri Al Maliki, accusé d’accaparer le pouvoir, et la fin de la «marginalisation» dont la communauté sunnite s’estime victime. Les forces antiémeute ont pris d’assaut avant l’aube une place de la localité de Houweijah, dans la province de Kirkouk (nord), après l’expiration d’un ultimatum adressé aux manifestants pour qu’ils livrent les assassins d’un soldat tué la semaine dernière, selon le ministère de l’Intérieur.
Vingt-cinq manifestants et deux militaires ont été tués dans cet assaut et 70 personnes blessées, selon l’armée. «Nos forces n’ont pas ouvert le feu en premier. Elles ne l’ont fait que lorsque les manifestants ont tiré et nous avons riposté pour nous défendre», a affirmé à l’AFP un officier ayant requis l’anonymat. D’après lui, l’opération visait «l’armée des Naqchbandis», un groupe rebelle islamiste qui compte dans ses rangs d’anciens officiers de l’armée de Saddam Hussein et serait lié au n° 2 du régime en fuite, Izzat Al Douri. Un porte-parole des manifestants, Abdel Malek Al Joubouri, a cependant affirmé à l’AFP que les forces antiémeute avaient «ouvert le feu sans discernement» sur les manifestants.
Source: Elwatan
Vingt-cinq manifestants et deux militaires ont été tués dans cet assaut et 70 personnes blessées, selon l’armée. «Nos forces n’ont pas ouvert le feu en premier. Elles ne l’ont fait que lorsque les manifestants ont tiré et nous avons riposté pour nous défendre», a affirmé à l’AFP un officier ayant requis l’anonymat. D’après lui, l’opération visait «l’armée des Naqchbandis», un groupe rebelle islamiste qui compte dans ses rangs d’anciens officiers de l’armée de Saddam Hussein et serait lié au n° 2 du régime en fuite, Izzat Al Douri. Un porte-parole des manifestants, Abdel Malek Al Joubouri, a cependant affirmé à l’AFP que les forces antiémeute avaient «ouvert le feu sans discernement» sur les manifestants.
Source: Elwatan