Rodéos sauvages à Dubaï
L’émirat met les bouchées doubles pour mettre fin aux rodéos sauvages, souvent tragiques, organisés en pleine ville par des jeunes en manque de sensation. À Dubaï, la route 66 promet, comme aux États-Unis, la traversée de paysages grandioses. Balayée par les vents de sable, elle transperce sur des kilomètres le gigantesque désert de Rub al-Khali jusqu’à se perdre à l’horizon, quelque part vers le sultanat d’Oman. Devant cette ligne droite tracée au milieu des dunes, la tentation d’appuyer sur l’accélérateur est trop forte. Attention, néanmoins, limitée à 100 km/h, cette double voie est contrôlée par radars et les policiers y effectuent de nombreuses patrouilles. Ce matin-là, la police y est justement chargée d’animer une campagne sur les dangers de la vitesse. En 2007, les routes de l’émirat étaient classées parmi les plus dangereuses du monde, avec plus de 350 morts (2 000 dans tous les Émirats arabes unis). Au bord de la route, une carcasse de voiture, pulvérisée après une collision, est exposée bien en vue des automobilistes. Difficile de distinguer la marque, il ne reste plus qu’un amas de tôle et ce slogan placardé juste à côté : « Speed kills » (la vitesse tue). Lire la suite sur Le Point…