Les prix de l’immobilier dans les quartiers privilégiés de Dubaï ont augmenté, selon un rapport de Hamptons Mena. La force motrice de la demande était la qualité de l’infrastructure globale soutenant le développement et la disponibilité de services de loisirs et de divertissement. Lire la suite « Les prix de l’immobilier à Dubaï en augmentation »
Le secteur de l’immobilier de Dubaï continue d’afficher un essor sans précédent et est désormais encore beaucoup plus robuste que lors du déclenchement de la récession.Les experts du secteur confirment que cette croissance rapide a sans doute été propulsé par le statut de plaque tournante des voyages d’affaires, car cette position offre un environnement attractif et sain pour l’évolution de l’investissement.
Selon Gulf Today, le secteur de l’immobilier de Dubaï continue d’afficher un essor sans précédent et est désormais encore beaucoup plus robuste que lors du déclenchement de la récession. Les experts du secteur confirment que cette croissance rapide a sans doute été propulsé par le statut de plaque tournante des voyages d’affaires, car cette position offre un environnement attractif et sain pour l’évolution de l’investissement. Rizwan Sajan, fondateur et président du Danube Group et un magnat immobilier important, mentionne également les politiques des autorités gouvernementales, les zones franches et l’encouragement des investissements et du secteur de vente au détail, sans oublier la performance dynamiquedes différentes sociétés opérant dans les Emirats et le sentiment positif engendré par l’évolution du marché du CCG. Le Danube Group annonce des résultats spectaculaires pour la première moitié de 2014, avec une croissance des ventes de 16 pour cent durant la première moitié de cette année et un chiffre d’affaires en croissance de 15 à 20 pour cent en 2014. Selon le responsable, 40 pour cent des recettes de l’entreprise proviennent des Emirats Arabes Unis, 30pour cent de l’Arabie Saoudite, 20 pour cent d’Oman et 10 pour cent des autres marchés. « Avec l’annonce de divers projets gouvernement aux dans les infrastructures, l’hôtellerie, l’expansion des aéroports et du métro, nous sommes confiants quant à la croissance économique du pays, » affirme-il. Le marché immobilier des Emirats Arabes Unis est certainement dans un stade évolutif, les experts de l’industrie affirmant qu’il y a maintenant de véritables acteurset des lois strictes. Plusieurs exploitants d’hôtels de luxe internationaux tirent aussi profit des opportunités offertes par World Expo2020 pour exploiter l’industrie touristique naissante de l’émirat qui s’attend à recevoir plus de 22millions de visiteurs au cours de ceméga-événement qui se déroulera pendant près de six mois.
Dubaï annonce une nouvelle ville résidentielle pour les émiriens, totalement auto-suffisante en termes de ressources.
SA Cheikh Mohammed a été informé de ce projet ambitieux de la municipalité de Dubaï lors de sa visite au siège de la municipalité.
La Ville intelligente durable de Dubaï est l’un des nombreux projets de la Municipalité de Dubaï d’une valeur de Dh20 milliards et approuvée par Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice- président et Premier ministre des Emirats Souverain de Dubaï
Le directeur général de la municipalité, Hussain Nasser Lootah, et des hauts fonctionnaires ont informés SA Cheikh Mohammed des divers projets visant à fournir l’essence de la bonne vie pour les citoyens et les résidents, en présence de Cheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Prince héritier de Dubaï, et de Cheikh Maktoum bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice- souverain de Dubaï.
«Dubaï Ville durable » sera répartie sur une superficie totale de 14.000 hectares et sera construit sous la forme d’une fleur du désert, entouré par une ceinture verte et offrant 20.000 parcelles pour des émiriens.
Conformément aux directives de SA Cheikh Mohammed le travail sur le projet commencera immédiatement et devrait être achevée en 2020.
Après le krach de 2008, le secteur immobilier de Dubaï rebondit avec une forte demande et des prix orientés à la hausse au point d’alimenter des craintes d’une nouvelle bulle. Les maquettes de projets grandioses exposées au salon spécialisé Cityscape sont autant de signes d’une confiance retrouvée des acteurs de ce secteur qui a perdu la moitié de sa valeur en 5 ans. « Dubaï est à nouveau en plein essor », s’est vanté Ali Lootah, président de Nakheel, le promoteur géant de projets phares comme l’île artificielle de Jumeïrah en forme de palmier. Sa société a annoncé le lancement d’un nouveau projet de front de mer sur d’autres îles artificielles en plus de projets résidentiels : « Beaucoup de gens viennent s’installer à Dubaï (…) et je ne suis pas vraiment inquiet au sujet de la spéculation », a-t-il dit, évoquant une pratique qui avait poussé à des hausses records les prix avant leur effondrement durant la crise financière mondiale.
Avant sa chute, l’immobilier de Dubaï avait connu en 5 ans un développement fulgurant, attirant des milliers d’investisseurs étrangers. Avec le tarissement du financement extérieur, le secteur a durement souffert, notamment les entreprises liées au gouvernement qui s’étaient lourdement endettées. Aussi, l’économie s’est contractée en 2009 et 2010, mais s’est toutefois reprise en s’appuyant sur ses piliers traditionnels du commerce, du tourisme et des transports, malgré des dettes de plus de 100 milliards de dollars (74 milliards d’euros). La croissance a été de 3,7 % en 2011 et 4,4 % en 2012 et ce taux devrait atteindre 4,1 % cette année.
Des prix en hausse
« Les prix de certaines unités immobilières ont bondi de 20 % », indique Alan Robertson, directeur général pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique Nord) du groupe de conseil en immobilier Jones Lang LaSalle alors que d’autres parlent de taux plus élevés. Mais la croissance du marché devrait se tasser dans un proche avenir : « Les prix vont continuer à croître très rapidement au cours des 12 prochains mois, mais au cours des 24 prochains mois, cette croissance va se ralentir, estime-t-il, ajoutant que ces prix restaient encore de 20 à 30 % inférieurs au pic de 2008. La situation est différente ». Dubaï a décidé récemment de doubler à 4 % les taxes sur les ventes pour maîtriser les fluctuations. « Cela va calmer un peu le marché », a-t-il souligné, en citant un autre élément stabilisateur qui est la demande, non spéculative, d’investisseurs arabes fuyant les soulèvements dans leurs pays.
Les investisseurs placent leurs liquidités
Pour répondre à l’appétit des investisseurs, Dubaï a dépoussiéré des plans ambitieux, et lancé de nouveaux projets dont des canaux artificiels, parsemés de ponts de style florentin et une roue plus grande que la London Eye. La banque d’investissement EFG-Hermes a relevé, dans un rapport, des « signes d’une bulle en développement », mais noté que la spéculation a changé de nature. « La spéculation observée de 2006 à 2008 a été fortement encouragée par un crédit pas cher » alors que celle d’aujourd’hui est le fait d’investisseurs disposant de liquidités importantes, selon EFG-Hermes. En juillet, le Fonds monétaire international (FMI) a recommandé au gouvernement de Dubaï d’intervenir pour maîtriser les prix et éviter le risque d’une bulle. « Si les prix continuent à augmenter au rythme actuel, une action doit être entreprise pour empêcher une bulle », a déclaré le chef d’une mission du FMI aux Emirats arabes unis, Harald Finger.