Le Kailash, est une chaîne de montagnes des Himalayas et un sommet culminant à 6 714 mètres. Située dans la préfecture de Ngari, au Tibet, à proximité du lac Manasarovar et du lac Rakshastal, elle est à la source de deux des quatre plus grands fleuves d’Asie : l’Indus et le Sutlej. Les Tibétains le nomment Ghang Rimpoche ou Khang Ripoche, ce qui signifie le « précieux joyau des neiges » et les jaïns Ashtapada. Il est aussi appelé Tise ou Meru. A noter que ce sommet n’a jamais été gravi.
Le taux de succès d’une randonnée est souvent directement proportionnel au niveau de préparation des randonneurs. Certes, un peu d’entraînement physique peut aider, mais ce n’est pas tout ce qui compte. Il faut surtout se renseigner à l’avance sur la montagne et le sentier qu’on souhaite parcourir. «Pour que la journée soit agréable, il faut choisir une randonnée adaptée à sa condition physique et ne pas s’attaquer à trop gros, surtout quand on commence», explique Carole Roy, conseillère et guide-adjointe chez Détour Nature.
Plusieurs sites internet et guides offrent de l’information sur les différents sentiers de randonnée, tant au Québec qu’à l’extérieur. La Fédération québécoise de la marche a mis en ligne un outil de recherche, baptisé BalisesQc, qui recense près de 760 sites de randonnée pédestre (et plus de 10 000 km de sentiers) dans la province. Pour chaque sentier, on indique la distance et le niveau de difficulté. Parfois, des cartes et des profils topographiques sont offerts. Une mine d’or!
«Pour choisir le meilleur sentier, il faut mettre en parallèle le nombre de kilomètres et le dénivelé, dit Carole Roy. Un sentier de 15 km avec 350 m de dénivelé, ce n’est pas épuisant. Par contre, 6 km de randonnée avec 800 m de dénivelé, c’est autre chose…»
Carole Roy recommande de plus d’avoir en poche une carte du site de randonnée avant le départ. «C’est un minimum! L’idéal serait d’emporter une boussole ou un GPS. Il faut aussi aviser notre entourage de notre heure de départ et de notre itinéraire.» Et partir seul en randonnée? «Ce n’est jamais une bonne idée.»
2. ÉVALUER LA DURÉE DE LA RANDONNÉE
Le rythme de marche n’est pas le même en forêt qu’en pleine ville. Il faut en tenir compte lorsqu’on planifie la randonnée, explique Nicole Blondeau, rédactrice en chef du magazine Marche-Randonnée, de la Fédération québécoise de la marche.
«Pour calculer le temps de marche, il faut compter 3 km/h en terrain plat ou à faible dénivelé. En montagne, le temps de marche passe à 2 km/h. Il faut ensuite ajouter 20 minutes supplémentaires pour chaque 250 m de dénivelé.» Ainsi, pour une randonnée de 6 km avec 500 m de dénivelé, il faudra calculer 3 h 40 de marche. «Comme beaucoup de gens ont de la difficulté à calculer les dénivelés, je conseille tout simplement d’ajouter 1 h par demi-journée.»
Il ne faut pas oublier dans le calcul le temps nécessaire pour les pauses et le dîner. Et peu importe la durée de la randonnée, il est toujours préférable de partir tôt le matin pour éviter les pics de chaleur.
3. PENSER AUX PETITS
La randonnée pédestre constitue une parfaite activité familiale; suffit d’adapter l’itinéraire aux capacités des enfants. Or, comment évaluer la distance que peuvent parcourir les petits? Règle générale, on estime qu’un enfant peut marcher un nombre de kilomètres égal à son âge, dit Nicole Blondeau. «Un enfant de 5 ans pourra parcourir 5 km, mais il faut s’attendre à ce que ça lui prenne toute la journée. Donc, message aux parents: soyez patients, prévoyez plusieurs pauses, de l’eau en quantité, un lunch et des collations!»
Un conseil de Carole Roy, qui vaut tout autant pour les enfants que pour les randonneurs débutants: privilégier surtout les sentiers linéaires (avec aller-retour par le même trajet) plutôt que les boucles ou les traversées. «Ainsi, si on doit rebrousser chemin, on se retrouve en terrain connu.» Et on connaît la distance à franchir pour retrouver la voiture…
4. BIEN CHOISIR (ET REMPLIR) SON SAC À DOS
«Pour une randonnée d’une journée, un sac de 20 à 30 L suffit», explique Dominic Denault-Pilon, responsable du département du camping à la boutique Le Yéti de Montréal. «Si le sac est plus gros, le risque est grand qu’on le charge trop…»
À l’achat, il faut choisir un sac confortable (le test en magasin est impératif!) bien adapté à sa taille. Plusieurs fabricants proposent d’ailleurs des sacs à dos pour hommes ou pour femmes, qui épousent mieux la morphologie particulière de chacun. Lorsque le sac est bien ajusté, entre 70 et 80% du poids est supporté par les hanches. Les bretelles font le reste.
Au moment de remplir le sac à dos, plusieurs randonneurs mettent spontanément les objets les plus lourds au fond. Erreur. «Il faut mettre ce qui est le plus lourd – souvent l’eau – le long du dos, grosso modo entre le milieu des omoplates et le haut de la crête iliaque. Plus la charge est éloignée du dos, plus elle risque de tirer les bretelles vers l’arrière, ajoute Dominic Denault-Pilon. Pour stabiliser le sac plein et le rapprocher encore davantage du dos, il ne faut pas oublier de bien serrer les sangles de compression.»
5. GARDER LE RYTHME
Une fois sur le sentier, il est important de commencer doucement, pour mettre le moteur en marche. Il faut ensuite avancer à son rythme, sans trop se pousser, surtout dans les montées, dit Carole Roy. «Il faut être capable de parler à son partenaire de randonnée. Sinon, c’est qu’on va trop vite. Dès qu’on commence à monter, il vaut mieux diminuer son rythme et faire des pas un peu plus longs, mais plus lents, pour marcher de façon constante.»
Selon elle, 99% des randonneurs montent les pentes trop rapidement. «Il faut se forcer à freiner si on veut s’épargner pour la suite de la randonnée. Si on monte trop vite, on va s’épuiser. Les jambes vont devenir molles. Et les risques de blessures vont augmenter.»
L’erreur est de penser que la descente sera plus facile (et plus rapide) que la montée. «C’est faux. La descente exige beaucoup de concentration pour ne pas faire un faux pas sur les rochers.» Une cheville tordue est si vite arrivée…
Espace, grandeur et beauté des paysages caractérisent l’Ecosse, où s’étendent à perte de vue de magnifiques paysages. C’est une randonnée pas comme les autres, filmée en time lapse. (Aujourd’hui, la dénomination accéléré est souvent abandonnée dans le grand public, au profit de time-lapse, qui est un effet d’ultra accéléré, réalisé image par image, technique caractéristique de l’animation, mais aussi technique de base de la photographie.)
Aujourd’hui, une superbe randonnée sur le point culminant des Aiguilles Rouges. La voie normale de l’Aiguille du Belvédère offre une bonne transition entre la randonnée et l’alpinisme facile…et le panorama est magnifique. La randonnée est assez longue (environ 14 km en aller/retour). La montée jusqu’au Lac Blanc compte quelques passages équipés mais sans aucune difficulté.
A partir du Lac Blanc, la difficulté sera de rejoindre l’arête car les cairns sont difficiles à repérer par endroit.
Sur l’arête, la cheminée, exposée, compose la principale difficulté. Il est facile d’assurer un coéquipier grâce à un anneau présent à son sommet. Le reste de l’arête est relativement facile, hormis quelques passages plus exposés. Dénivelé : 1565 mètres. Durée : Il faut compter environ 3h30 à 4 heures pour le sommet.
Nous nous rendons cette fois au grand Hohnack, une montagne située dans les Vosges alsaciennes, dans le département français du Haut-Rhin. Elle est constituée de deux sommets : le Petit Hohnack culminant à 927 m d’altitude et le le Grand Hohnack culminant à 982 m. que nous allons gravir. On y trouvera des roches à cupules et les ruines du château médiéval du Petit Hohnack (ou Hohenack), plus haut château d’Alsace, situé à 940 m d’altitude.
Actuellement ces sommets sont très arpentés par les randonneurs durant leurs parcours des balades en Alsace. Le paysage alentour est fait de hauts plateaux vallonnés où alternent prairies, forêts et collines. La commune de Labaroche se trouve à proximité des sommets. Découvrez les photos de cette randonnée où vous découvrirez la Croix de Wihr, le Sommet du Grand Hohnack, le camping de Giragoutte, la Trinque et d’autres endroits.
C’est une randonnée qui nous mène à la statue du Galtz, le géant protecteur de l’Alsace pour ensuite nous mener aux Trois Epis, station climatique réputée pour son bon air, est d’abord le plus ancien lieu d’apparition marial d’Alsace. Mais avant cela, nous vous ferons voyager dans la forêt de Niedermorschwihr, charmant village viticole blotti au fond de sa vallée. Le panorama au sommet de la statue est juste exceptionnel.
Le Galtz est un petit éperon rocheux qui s’avance vers la plaine au dessus de Colmar. Elle a été placée en reconnaissance au retour de l’Alsace à la France ; du haut de ses 7 mètres de hauteur… On y découvre une vue est magnifique des Vosges et de la ville de Colmar et sa plaine, ainsi qu’une vue vers Labaroche et les Trois-Epis. Découvrez les nombreuses photos et la vidéo (ci-dessus) de cette fabuleuse randonnée dans les Vosges Alsaciennes.
La période estivale est, traditionnellement, le moment où les gens en profitent pour faire du tourisme ou (pour les moins mous d’entre eux) pratiquer les activités, notamment sportives, qui leurs sont chères. C’est le cas de la randonnée, cette activité pédestre et généralement bucolique que l’humanité pratique, finalement, depuis la nuit des temps et qui permet à la fois de poser le pied là où la main de l’homme n’a que rarement traîné et de dépenser quelques calories autrement que sur une serviette de plage ou à rester connement debout devant un guichet d’administration.
Et si j’introduis ici l’administration de façon presque incongrue dans ces histoires de randonnée, c’est parce que Raymond, un aimable lecteur que je remercie au passage, m’a transmis un édifiant historique de la randonnée en France qui mérite amplement qu’on s’intéresse, le temps d’un billet, aux interactions consternantes entre cette activité pédestre et l’État français. Parce que, voyez-vous, si, pour le profane, la randonnée consiste essentiellement à marcher du point A au point B, en suivant un itinéraire balisé, en prenant l’occasionnelle petite photographie qui justifie le déplacement, pour la Puissance Publique, cette simple description ne pourrait pas être plus grossière et caricaturale ; pour l’État, la rando, c’est du sérieux calibré, normé, millimétré et diplômé. Ça ne s’improvise pas, ça ne se fait pas sur un coin de table, surtout pas aussi simplement que dans un groupe d’amis et sans prévenir. Rappelez-vous : il faut faire attention à l’environnement, notamment parce qu’il peut vous attaquer de toutes parts.
C’est pourquoi le Ministère des Sports a édicté quelques textes roboratifs écartant toute improvisation, amateurisme et vide juridique dramatiques qui risqueraient, s’ils étaient laissés ainsi à la seule charge des individus responsables, d’aboutir à des situations de non-droit, de prises de risques insensées, d’accidents tragiques, d’environnement saccagé et de chatons torturés. Moyennant plus d’une centaine de pages, on va bien baliser la randonnée sur le plan légal avant qu’elle ne le soit effectivement sur le terrain. Non mais. Une brochure de 150 pages environ est donc distribuée par le ministère à la Fédération des associations de randonneurs (la FFRP), créée au début des années cinquante, et qui s’est occupée de couvrir le pays d’un réseau de chemins balisés, les GR (Grande Randonnée) et les GRP (Grande Randonnée de Pays).
À cette époque, tout est simple pour cette fédération : les GR sont créés (le GR20, en Corse ; le GR10 pour la traversée des Pyrénées ; le GR5, celle des Alpes) et, rapidement, les adhérents affluent. À mesure qu’elle grossit, la subvention du ministère augmente elle aussi. Et avec elle, ce besoin si particulier de bureaucratie, de formalisme et de normes dont la France est si friande. En effet, ces jolis chemins de randonnée, il faut les créer, les entretenir, et les baliser (avec un GPS lorsqu’il apparaît, progrès aidant).
Pour cet entretien, des brigades de randonneurs spécialisés (les baliseurs) seront chargés de la tâche, ayant bien évidemment reçu l’accréditation ainsi que les papiers officiels leur permettant d’officier sans éveiller la méfiance des forces de l’ordre locales. Ce serait dommage de déclencher leur courroux.
Et bien sûr, il faut enregistrer tout ça auprès des pouvoirs publics (dans les PDIPR, Plans Départementaux des Itinéraires de Randonnée), toujours pour éviter que des hordes de barbares les envahissent, mélangent les balises et sacrifient des chatons au dieu capitalisme au détour d’un GR touristique et sur un point de vue imprenable (toutes choses inévitables si l’État ne fourre pas son nez dans ces histoires). Moyennant quelques centaines d’ échanges de courriers entre les intéressés (fédérations locales et les préfectures) et la signature de quelques rigolotes conventions indispensables pour bien sécuriser tout ça, le chemin est officiellement validé et reçoit l’onction républicaine indispensable pour éviter les catastrophes.
Ensuite, vous pouvez partir à l’aventure. Mais bon, c’est à vos risques et périls. C’est pourquoi il est plus que recommandé que les animateurs qui vous feront marcher sur ces chemins soient dûment déclarés. Marcher est une activité délicate, qui ne s’improvise pas. Heureusement, grâce à la présence d’adultes responsables et correctement formés, les marcheurs-amateurs (tous de grands enfants un peu benêts) peuvent habilement se départir de leur cerveau. De toute façon, quoi qu’il arrive, ce sera de la responsabilité de ces adultes là, qui ont eu une formation, donc des stages, donc des diplômes, et même des stages pour la formation des formateurs, et qui garantissent que tout se passera bien. Aucun chaton ne sera plus jamais sacrifié pour s’assurer que la randonnée se passera bien, parce qu’on a des gens formés et que d’abondants textes légaux encadrent ces dangereuses pratiques. Ouf.
Non, décidément, la randonnée, ça ne s’improvise pas, c’est du sérieux.
Et comme c’est un sport, fini de tergiverser et de ne pas imposer le certificat médical ! Bien sûr, si l’argument « le passage chez le docteur permet de déceler les problèmes de santé, voyons, c’est de la prévention, c’est pour votre bien » marche finalement de façon fort médiocre auprès du randonneur moyen, retraité et habitué du passage chez le médecin, celui qui dit « Après tout, les boulistes et autres pétanqueurs le font » finit par remporter l’adhésion. Et puis, ça calmera le lobby médical et celui des assurances, trop heureux d’emboîter le pas des excités du pistage étatique et des fiévreux du formulaire. Quant à la Sécu, après tout, elle paiera. C’est son rôle, non ?
La situation est à présent plus claire : la randonnée est donc un sport, avec des normes, des formations, des diplômes, et des chatons même pas bousculés. Ouf.
Dès lors, tous les avantages d’être ainsi rentré, progressivement, dans le giron de l’État apparaissent enfin : puisque c’est une activité reconnue et balisée, pas question pour toute une myriade d’acteurs périphériques de laisser passer l’occasion d’y mettre leur grain de sel. Par exemple, les offices de tourisme, et leurs affidés, les voyagistes, voudraient bien interdire aux randonneurs le droit d’organiser des voyages de groupe. Après tout, c’est une sale concurrence, ça. Cela doit pouvoir se réguler un bon coup, non ?
De fil en aiguille, de nouvelles dispositions légales font leur apparition, permettant enfin de régler finement les interactions entre les randonneurs et les assurances, les randonneurs et les chasseurs, les randonneurs et le code de la route, les randonneurs — ces sbires des chaussures confortables et de la liberté débridée, donc du libéralisme le plus néo voire ultra — et l’État. Bref : mille et une occasions de produire des textes, encore des textes, toujours des textes. Miam. Et si vous sentez se pointer un « Code de la randonnée », en version Dalloz, c’est normal. Tout est sous contrôle, le législateur veille.
Respirez un bon coup : vos balades en forêt, en montagne ou sur la côte seront bientôt totalement normées !
La randonnée pédestre nous permet de découvrir les plus beaux paysages lors d’un voyage ou circuit au Québec auxquels nous n’aurions jamais eux accès autrement.
Le Québec possède plus de 6000 km de sentiers de randonnée pédestre offrant des niveaux de difficultés variées.
Bien sûr, il y a des sentiers de courtes et de longues randonnées. Ce TOP 5 se concentre sur les sentiers de courtes randonnées journalières.
À vous maintenant de découvrir les grands espaces sauvages du Québec, pas à pas.
Bonne randonnée !
1- Sentier de L’Acropole-des-Draveurs
Région : Charlevoix, Québec
Localisation : Parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie
Nombre de Km : 10.4 km (aller-retour)
Dénivelé : 800 mètres
Niveau : Difficile
Durée de la randonnée pédestre : 5 heures
Le sommet du sentier de randonnée pédestre de l’Acropole-des-Draveurs est sans aucun doute un incontournable au Québec. C’est un endroit unique où l’on peut observer les plus hautes parois rocheuses de l’est du Canada. Bienvenue dans le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.
Les mots me manquent pour décrire toute la beauté de cet endroit. C’est carrément un coup de cœur.
Il ne faut toutefois pas croire qu’une telle beauté est facilement accessible. En effet, ce sentier est considéré comme l’un des plus difficiles du Québec à cause de son fort dénivelé sur une aussi courte distance.
Cependant, les efforts déployés seront largement récompensés par un point de vue à couper le souffle sur la rivière Malbaie, bien encaissée au fond de la vallée.
Petit conseil : soyez les premiers de la journée à atteindre son sommet et vous augmenterez considérablement vos chances d’observer les caribous qui fréquentent le parc depuis quelques années.
2- Sentier du Mont Albert
Région : Gaspésie, Québec
Localisation : Parc de la Gaspésie
Nombre de Km : 17.2 km (aller-retour)
Dénivelé : 870 mètres
Niveau : Difficile
Durée de la randonnée pédestre : 7 heures
Le sentier de randonnée pédestre du Mont Albert fait partie des Chic-Chocs dans le Parc de la Gaspésie. Ce parc regroupe les plus hautes montagnes du Québec (si on exclu les Torngats du Grand Nord).
Le sommet du Mont Albert est en fait un immense plateau d’où l’on peut observer cette mer de montagnes tout en marchant sur les crêtes. Avec un minimum de chance, vous pourrez même y observer le caribou.
Du sommet, descendez vers la vallée du Diable. C’est cette vallée qui rend cette randonnée si merveilleuse puisque vous pourrez y observer la toundra alpine et des roches de couleurs orangées. Cette roche orangée est de la serpentine, ce qui est très rare en Amérique du Nord. Elle sculpte le paysage de façon étonnante. Un pur régal pour les yeux.
3- Sentier des Loups
Région : Québec, Québec
Localisation : Parc de la Jacques-Cartier
Nombre de Km : 10 km (aller-retour)
Dénivelé : 500 mètres
Niveau : Difficile
Durée de la randonnée pédestre : 3h30
Le sentier de randonnée pédestre des Loups est situé dans le parc de la Jacques-Cartier, un incontournable dans la région de Québec. À seulement 30 minutes de la ville de Québec, il n’y a aucune raison de s’en passer…
Le parc est l’hôte de l’une des plus belles vallées glaciaires du Québec, la spectaculaire vallée de la Jacques-Cartier. Celle-ci présente un encaissement de plus de 550 mètres où serpente une rivière tantôt calme, tantôt agitée.
Au sommet du sentier des Loups, vous aurez une vue saisissante sur cette vallée magnifique qui fait la renommée de ce parc. À couper le souffle!
Une nature inspirante, qui respire la paix.
4- Sentier du Mont Xalibu
Région : Gaspésie, Québec
Localisation : Parc de la Gaspésie
Nombre de Km : 10.4 km (aller-retour)
Dénivelé : 540 mètres
Niveau : Intermédiaire
Durée de la randonnée pédestre : 5 heures
Le sentier de randonnée pédestre du Mont Xalibu fait partie des Chic-Chocs dans le Parc de la Gaspésie. On y retrouve les plus hautes montagnes du Québec (si on exclu les Torngats du Grand Nord).
Xalibu signifie « caribou » en algonquins, une tribu amérindienne qui vit ici depuis toujours.
La montée vers le sommet n’est pas très difficile mis à part quelques escarpements vers la fin du sentier. De là haut, vous aurez un point de vue 360 degrés exceptionnel sur les plus hautes montagnes du parc, soient le Mont Albert, le Mont Jacques-Cartier et le Mont Richardson.
Mais ce qui est bien avec cette randonnée, c’est que ce n’est pas seulement à partir du sommet que vous aurez des points de vue à couper le souffle. Au tout début de la randonnée pédestre, le sentier mène au magnifique Lac aux Américains, un témoin privilégié de la dernière glaciation. Profitez bien de ce point de vue où le temps semble s’être arrêté.
5- Sentier du Cap Trinité
Région : Saguenay, Québec
Localisation : Parc du Fjord du Saguenay
Nombre de Km : 7 km (aller-retour)
Dénivelé : 290 mètres
Niveau : Facile
Durée de la randonnée pédestre : 3 heures
Le sentier de randonnée pédestre du Cap Trinité est situé dans le parc du Fjord du Saguenay, secteur de la Baie-Éternité.
Cette courte randonnée pédestre vous mènera au pied de la statue de Notre-Dame-Du-Saguenay qui surplombe le fjord depuis 1881. En fait, cette statue de la Sainte-Vierge a été érigée par Charles-Napoléon Robitaille à la suite d’une mésaventure sur le fjord où il frôla la mort. La légende raconte qu’il implora la Sainte-Vierge pour éviter la noyade. Sauvé des eaux, il décida de rendre hommage à celle-ci en érigeant cette statue.
Mais le sentier du Cap Trinité a beaucoup plus à offrir que cette statue. Une fois à son sommet, vous aurez en effet une vue imprenable sur le majestueux fjord du Saguenay.
Petit conseil : En saison, regardez bien le long du sentier. Il est fort possible d’y retrouver des bleuets qui ont fait la renommée de la région.
Et vous? Quelle est votre plus beau sentier de randonnée pédestre au Québec?
Présentation de mon sac de randonnée pour les situations de loisirs. La randonnée est une bonne préparation aux éventuelles situations dégradées qui peuvent imposer une évacuation ou une délocalisation qui ne sera pas forcément motorisée.
C’est une randonnée qui vous fera voyager au Moyen-Âge. Situé sur une colline, dominant la région de Colmar et la route vers Munster, le château du Hohlandsbourg est devenu l’une des ruines les plus intéressantes à découvrir autour de Colmar. Ce château fut fondé au XIIIe siècle, le château du Hohlandsbourg tombe quasiment dans l’oubli 500 ans plus tard. Aujourd’hui en partie restauré, ce monument historique de Wintzenheim vaut vraiment le détour. Le Hohlandsbourg offre un magnifique panorama à 360° sur la plaine d’Alsace et le massif vosgien. Avec ses 100 mètres de longueur et ses 60 mètres de largeur, c’est le château fort le plus vaste d’Alsace. Quant au château du Pflixbourg est situé dans la commune de Wintzenheim, à proximité de Colmar, Haut-Rhin. Du haut de ses 454 mètres d’altitude, il domine l’entrée de la Vallée de Munster. Un petit passage à la Roche du Corbeau, avec une vue extraordinaire également. Découvrez les photos de cette randonnée qui nous fait remonter le temps.