Menées en toute discrétion depuis quelques semaines, des négociations entre un fonds d’investissement qatari et la mairie seraient sur le point d’aboutir pour un montant astronomique
La nouvelle va faire l’effet d’une bombe. Désireux, tout comme l’État depuis quelques années, de se séparer de biens publics afin de remplir les caisses de la ville, la mairie de Cagnes serait sur le point d’acter la vente du château Grimaldi au Haut-de-Cagnes à… des Qataris ! Lire la suite « France: rachat du château de Cagnes par le Qatar ? »
DOHA: Malgré la poussée du gouvernement à pousser les ressortissants des emplois privés, l’Etat continue d’être un important employeur de Qataris. Les chiffres officiels indiquent que près de 30.000 Qataris ont été absorbés dans les emplois au cours des six dernières années – 75 pour cent d’entre eux dans le secteur public. Le ministre du Travail et des Affaires sociales a déclaré hier que les 29 788 citoyens qui sont entrés dans le marché du travail entre 2007 et 2013, 22 505 ont été absorbés dans les emplois de l’Etat. «Le secteur de l’État, donc, ont représenté 75 pour cent des emplois offerts aux ressortissants de la période ci-dessus, » SE Abdullah Saleh Mubarak Al Khulaifi dit.
S’adressant à un événement sur la population de la Journée du Qatar, il a déclaré que plus de la moitié (53 pour cent) des 30.000 ressortissants qui ont été fournis à l’emploi étaient des femmes. « Il s’agit du taux de chômage le plus bas au monde», a déclaré Al Khulaifi. Ce dernier encouyrage également de plus en plus de femmes à occuper des emplois privés. »
Des investisseurs de Qatar Holding sont dans nos murs depuis hier, dimanche. Ces derniers ont eu ce lundi une séance de travail avec la direction générale de l’Agence Nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (Apix). Il a été question d’échanges et de prises de contact dans le cadre d’un investissement prochain des qataris au Sénégal. Le programme bien rempli de Qatar Holding a été ficelé depuis la présidence de la République, sous la houlette du ministre-conseiller Gnounka Touré.
Qatargas a remporté un prix international pour ses publicités télévisées en matière de sécurité routière produites en 2012 dans le cadre de la campagne de sécurité routière annuelle de la Société, selon un communiqué de presse.
Le prix a été décerné par l’AVA numérique Awards, une compétition internationale qui reconnaît le travail exceptionnel de professionnels créatifs impliqués dans la conception, la direction, de conception et de production de médias qui fait partie de l’évolution de la communication numérique.
Ghanim Al Kuwari, Chief Operating Officer (Administration) de Qatargas a reçu le prix au nom de la société.
«Nous sommes très heureux de recevoir ce prix. Promouvoir la sécurité routière est un élément clé de Qatargas de responsabilité sociale des entreprises (RSE) des initiatives et ce prix va certainement nous inciter à faire plus pour la diffusion de messages dans la sécurité routière au Qatar », a déclaré Ghanim Al Kuwari.
« Au cours des six dernières années, Qatargas a collaboré avec le Département de la circulation dans l’organisation de la campagne de sécurité routière visant à répandre la conscience sur la sécurité routière en particulier parmi la jeune génération ». Le spot TV intitulé « Cela valait-il le risque? » A été produit dans le cadre de la campagne de sécurité routière de Qatargas en 2012. Il a été diffusé pendant le mois de Ramadan dans les cinémas et sur les chaînes de télévision locales. Ce dernier s’adresse principalement aux jeunes conducteurs qataris, les scènes d’accidents mettent en évidence les dangers de l’utilisation des téléphones portables au volant par exemple.
Voici quelques spots tv créés par Qatargas.
La fin de la présidence Sarkozy va-t-elle sonner la fin des relations très étroites entre le richissime émirat du Qatar et la France ? La rencontre, prévue jeudi 7 juin 2012, entre François Hollande et le premier ministre qatari, le Cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani devrait permettre d’en savoir plus sur l’évolution des relations entre les deux pays.
Les intérêts économiques d’abord
Même si les gouvernements changent, les intérêts demeurent. Sur le plan économique et celui de la coopération militaire, l’Elysée aura tout intérêt à préserver ses parts de marché.
La France continuera à fournir une grande partie de l’équipement militaire de l’armée qatarie et les besoins de développements de l’émirat sont proprement gigantesques. En prévision de l’organisation des grandes compétitions internationales qu’il va accueillir (notamment Mondial de handball en 2015 et surtout la Coupe du monde football en 2022) le Qatar a prévu un plan d’investissement de 140 milliards de dollars. Afin de s’emparer d’une part du gâteau et éviter que ce ne soient les entreprises anglo-saxonnes qui se taillent la part du lion, les entreprises françaises devront donc compter sur un solide axe Paris-Doha.
Les investissements qataris ne devraient pas faiblir
Qu’il s’agisse de l’immobilier, des prises de participation dans les grands groupes industriels ou du sport, le Qatar continuera à faire ses emplettes. Preuve de la persistance de cet engouement, la récente acquisition par le Qatar Investment Authority de l’immeuble Virgin sur les Champs-Elysées pour un montant avoisinant les 500 millions d’euros.
Il y a quelques semaines, l’un des responsables de ce fond souverain (dont le portefeuille d’actifs dépasserait les 100 milliards de dollars) annonçait vouloir investir pour l’année 2012 30 milliards de dollars dans des sociétés étrangères. Classé par le FMI comme pays le plus riche au monde (par habitant) et bénéficiant d’une croissance de près de 20% par an, le Qatar a donc des arguments de poids pour maintenir des relations privilégiées avec la France.
En ces temps de crise où l’argent public se fait rare, on devine facilement que la manne qatarie continuera à être perçue d’un bon œil à Paris.