Air Liquide a annoncé hier la mise en service de la plus grande unité de purification et de liquéfaction d’hélium du monde, un projet clé en main basé dans la zone industrielle de Ras Laffan, au Qatar.
La capacité de production de cette nouvelle unité est d’environ 38 millions de mètres cubes d’hélium par an. Exploité par RasGas, ce liquéfacteur d’hélium qui mesure 20 mètres de long et plus de 8 mètres de haut est le plus grand du monde. Les technologies utilisées pour purifier et liquéfier l’hélium à très basse température (-269°C) sont des technologies brevetées par Air Liquide.
La capacité de production totale de cette nouvelle unité et de l’unité déjà en service sur ce site atteindra environ 58 millions de mètres cubes par an, faisant du Qatar le deuxième producteur d’hélium du monde, avec 25 % de la production mondiale actuelle.
Dans le cadre d’un contrat à long terme avec RasGas et Qatargas, Air Liquide a prévu d’achèter 50 % des volumes d’hélium produits par cette nouvelle unité et l’unité existante.
Selon Air Liquide, la mise en service de cette unité entraînera une plus grande stabilité du marché de l’hélium. En effet, depuis 10 ans, la demande mondiale reste forte alors que l’hélium est un gaz rare à l’échelle planétaire. L’hélium joue un rôle essentiel dans un grand nombre d’applications comme par exemples : l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), les semi-conducteurs, les câbles en fibre optique, l’exploration spatiale, la recherche scientifique, la production d’airbags et la plongée sous-marine professionnelle.
Le Qatar, qui organisera la Coupe du Monde en 2022, s’apprête à dépenser près de 255 milliards d’euros, selon le cabinet de consultation américain Deloitte.
Le rapport, qui a été rendu public mardi, souligne que 180 milliards seront destinés aux infrastructures de transport, avec notamment la construction d’un nouvel aéroport, de routes et aussi d’un métro, afin d’accueillir les 400 000 supporters attendus sur place. 25 milliards d’euros seront, eux, destinés aux infrastructures touristiques.
La Coupe du monde dans l’émirat du golfe Persique pourrait donc devenir l’un des évènements sportifs les plus chers au monde. En comparaison, les Jeux Olympiques de Sotchi en 2014 sont sur le point de devenir les jeux les plus onéreux de l’histoire avec un budget de 36 milliards d’euros, alors que Londres avait déboursé 13 milliards d’euros pour l’organisation de l’évènement international en 2012.
Le ministère de l’Environnement, et le ministère de la pêche, souhaitent la construction d’une immense ferme d’élevage de poissons pour reconstruire et élargir le marché de poisson central existant dans la ville de Doha.
Le marché aux poissons a été créé dans les années 1970 avec une capacité de 10 tonnes, mais avec la population du pays et de la demande de poisson ayant multiplié, le marché gère actuellement quelque 35 tonnes. Le marché doit être, par conséquent, se fera en trois phases, a déclaré un haut fonctionnaire du ministère de l’environnement. Tout d’abord il y aura l’installation de pisciculture selon Mohamed Saeed Al Mohannadi, directeur du département de la pêche. «Le travail sur le projet débutera en Août de cette année et serait probablement terminé en Février 2015. »
Il est également prévu de mettre en place une usine de glace dans le marché aux poissons avec une capacité de production quotidienne de huit tonnes. Un autre projet qui sera lancé par le ministère est de mettre en place des centres de recherche de modèle pour la pêche, l’élevage et l’agriculture. Depuis le plan du ministère (2006 à2011), les bateaux de pêche ne sont pas autorisés à s’aventurer dans la mer plus de trois fois par mois pendant la période de reproduction en Avril et mai de chaque année.
Les bateaux de pêche traditionnels en bois sont fournis une aide financière de QR15, 000 chaque année pour l’entretien parce que leur entretien est assez cher. Ces bateaux doivent être préservés parce qu’ils font partie du patrimoine de Qatar. Les jeunes qataris ne s’intéressent plus trop au métier de la pêche car ce dernier n’est pas très rentable. La majorité des pêcheurs sont d’origines asiatiques.
Pour la première fois dans l’histoire du Qatar, un émir a choisi d’abdiquer au profit de son fils. Que signifie ce geste politique ? Succession logique ou réponse à un besoin de changement ?
Cette transition a été pensée depuis plusieurs années. Lors d’un entretien avec le Financial Time en 2010, l’émir du Qatar avait affirmé qu’il préparait déjà son fils à la succession. C’est donc une décision symbolique mais attendue. Prince héritier depuis une dizaine d’années, Cheikh Tamim savait que son heure était proche.
Un certain nombre de raisons explique le passage à l’acte de l’émir : d’une part, Cheikh Hamad n’est plus très jeune et il fait aujourd’hui face à quelques problèmes de santé. D’autre part, il a cette sensation d’avoir mené le pays au terme de la mission qu’il s’était fixée.
La date de son abdication n’a pas été choisie par hasard : il y a 18 ans, quasiment jour pour jour, l’émir prenait les commandes du pays (le 27 juin 1995) en destituant son père. Il délègue aujourd’hui le pouvoir à son fils avec un bilan exceptionnel. Lorsqu’il prend le pouvoir en 1995, le Qatar est une pétromonarchie insignifiante. Aujourd’hui, l’émirat a émergé comme un acteur majeur du rapport de force régional et international. Une mutation du pays et une ascension considérable sur la sphère internationale ont été opérées sous son règne et ce, dans tous les domaines : médias, sport, économie, diplomatie, culture, etc. Malgré cette mise sur orbite impressionnante, l’envers du décor n’est pas très reluisant : la condition des ouvriers asiatiques est toujours aussi lamentable, les libertés publiques sont encore bafouées (poète) et les élections législatives qui avaient été repoussées n’ont à ce jour pas encore été programmées.
A peine arrivé au pouvoir, l’émir Tamim s’est séparé d’une figure historique, proche de son père, le Cheikh Ben Jassem, qui occupait le double poste de Premier ministre et de Ministre des Affaires étrangères, et a constitué un nouveau gouvernement. Doit-on s’attendre à des changements en termes de politique intérieure et extérieure ?
Même s’il y a eu cette transition d’une porte symbolique considérable à la tête du pouvoir qatari, les fondamentaux de la diplomatie du pays ne vont pas être modifiés. En effet, Cheikh Tamim participait déjà aux prises de décision ces dernières années. Il fait partie de ceux qui ont façonné la politique du Qatar, on ne peut donc attendre qu’une continuité par rapport à ce qui a été fait précédemment. On peut prévoir un changement de forme ou de style mais sur le fond, la politique restera globalement la même. Sur le terrain diplomatique, le Qatar sera toujours aussi présent, notamment en ce qui concerne la Syrie où le chaos a malheureusement pris une tournure confessionnelle opposant le camp sunnite à l’arc chiite. Après un léger moment de flottement, les Qataris ont fait le choix de soutenir la rébellion médiatiquement, politiquement, puis militairement et ce, afin d’accompagner le mouvement populaire en butte à un gouvernement autoritaire et illégitime. Dans la même lignée, le Qatar conservera sa politique de soutien aux processus de transition démocratique en Egypte comme en Tunisie.
La politique qatarie est sous-tendue par un certain nombre de lignes de force et de principes indépendants de l’alternance de tel ou tel émir à la tête du pouvoir. Enfin, même si Cheikh Hamad quitte de manière officielle la tête de l’Etat, il aura certainement un rôle à jouer en coulisses et pourra conseiller son fils et l’accompagner dans les premières années de l’exercice du pouvoir.
DOHA: les organismes d’application de la loi prévoient une répression massive contre les mendiants pendant le mois sacré du ramadan qui commence la semaine prochaine au Qatar et dans le reste du monde.
La force de sécurité intérieure (Lekhwiya) sera en coordination étroite avec le Département des enquêtes criminelles (CID) et le Département de lutte contre la mendicité du ministère de l’Intérieur pour lutter contre la mendicité, qui devient une menace pendant le mois de jeûne.
Certains faux mendiants profitent de la générosité des gens et cherchent l’aumône qui est proscrit en espèces riche Qatar où les sociétés de bienfaisance sont autorisés à fournir des secours aux nécessiteux.
Quelque 50 véhicules de patrouille de Lekhwiya seront sur la route pendant le mois sacré de tous les jours. «Nous allons coordonner avec les différents départements de l’Intérieur afin de maintenir la loi et l’ordre pendant le Ramadan », a déclaré Ali Salman.
Saluons cette belle initiative d’Ooredoo au Qatar. Ooredoo a lancé sa campagne de Ramadan plus vaste encore avec «Alrabaa». Alrabaa, ce qui signifie «amis» en arabe, sera dirigé par une équipe de sept personnes qui prendront part à un large éventail de communauté interactive et initiatives de bienfaisance, y compris les visites à l’hôpital, des activités pour les enfants, et les actes de bonté à travers la ville.
Pendant le Ramadan, l’équipe Alrabaa visitera des endroits différents et distribuera des cadeaux, aux personnes. Chaque jour aura un thème particulier, et les gens pourront suivre les activités par la voie des médias sociaux, notamment Facebook Ooredoo. En outre, il sera possible pour les personnes de participer en tant que bénévoles, visiter les malades et les nécessiteux durant le mois sacré à Doha.
Comme une initiative parallèle, Ooredoo va lancer une grande campagne en partenariat avec Al Rayyan TV, ce qui permettra aux gens de partager leurs projets communautaires. Entre le 30 Juin et 12 Juillet 2013, les gens peuvent soumettre leurs propositions relatives à la responsabilité sociale des entreprises à travers le site web Ooredoo pour la campagne Alrabaa. Les propositions seront évaluées, et plusieurs seront sélectionnés pour participer à travers une section spéciale sur le « Ramadan Moubarak » show.
Le public pourra alors voter par SMS, et les trois projets avec le plus grand nombre de votes seront déclarés les gagnants et recevront des prix spéciaux. L’un de ces trois premiers projets seront financés par Ooredoo.
Pour atteindre le public, Ooredoo « Sharing Spheres » seront placés dans Villaggio Mall à recevoir des dons. Chaque sphère aura des articles spéciaux – y compris des livres, des jouets, des téléphones mobiles et l’électronique, lunettes de soleil, de la papeterie et des médicaments.
Après avoir recueilli les éléments, y compris les organismes de bienfaisance et Ooredoo Sheikh Eid Bin Mohammad Al Thani Association de bienfaisance, Cheikh Thani Bin Abdullah Al Thani Fondation pour les services humanitaires (RAF), la Société du Croissant-Rouge du Qatar, Al Charity Foundation Asmakh et Cancer Society Qatar vont les distribuer aux nécessiteux à la fin de la campagne.
Les sphères de Ooredoo seront également liées à une ligne « Share-o-Meter », une application qui va permettre aux gens de suivre l’évolution des dons. Si certains domaines sont à la traîne, le public sera en mesure de voir ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs de la campagne, et de donner en conséquence.
Barwa Qatar commence à préparer pour «Oryx Land » ou « Maha Land » qui devraient être prêt en 2022 pour la Coupe du Monde 2022, je vous laisse avec cette vidéo de ce nouveau chef-d’œuvre incroyable. Créé en 2009, le nom «Oryx Land» découle d’un animal du désert important qu’il fait désormais parti du patrimoine de l’histoire et de la culture du golfe Persique, et plus particulièrement au Qatar. Oryx land a été fondé suite à la demande croissante pour les services commerciaux généraux de haute qualité au Qatar.
Le richissime émirat compte quasiment doubler sa présence dans l’Hexagone. Tout est une question de proportions. Quand François Hollande espère de sa visite au Qatar une «normalisation» des liens entre l’Hexagone et le petit émirat richissime, côté qatarien, on attend rien de moins qu’un «saut quantique». Qui se traduira par de gros chèques: le Qatar prévoit en effet d’investir 10 milliards d’euros en France, annonce l’ambassadeur du Qatar en France dans un long entretien au quotidien Qatar Tribune . Mohamed Jaham al Kuwari précise que ces investissements massifs concerneraient des «institutions françaises majeures», sans livrer davantage de précisions ni d’échéance particulière.
À l’heure actuelle, le Qatar a déjà investi de manière directe ou indirecte quelque 12 milliards d’euros ces cinq dernières années, selon les calculs de l’Élysée. Immobilier, médias, sport, fleurons de la cote parisienne… l’émir du Qatar – qui a tissé une toile d’investissements dans une quarantaine de pays à travers le monde pour mieux préparer son pays à l’ère de l’après-pétrole – a su tirer parti des relations amicales avec l’ancien président Nicolas Sarkozy. Lire la suite sur Le Figaro….
Qui est le fils de l’émir du Qatar? Beaucoup se demandent quel est son parcours par exemple. Est il trop jeune? L’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, a confimé mardi qu’il cédait le pouvoir à son fils, le prince héritier Tamim. Affirmant vouloir passer le flambeau à la nouvelle génération, une première dans le monde arabe et dans ce riche État du Golfe au rôle diplomatique clé.Bonjourqatar vous présente son parcours. Date de naissance
• 3 juin 1980 Qualifications
• Il a obtenu un certificat d’études secondaires de l’école de Sherborne au Royaume-Uni.
• Par la suite, il est allé à l’Académie royale militaire de Sandhurst, d’où il est diplômé.
Héritier désigné, le 5 Août, 2003
Reçu des promesses d’allégeance comme émir du Qatar, le 25 Juin 2013. Il a occupé un certain nombre de messages:
• Président du Conseil suprême pour l’environnement et les réserves naturelles
• Président du Conseil supérieur de l’enseignement
• Président du Conseil supérieur de l’information et de la technologie de la communication
• Président du conseil d’administration des Travaux publics Administration et la planification urbaine et Development Authority
• Président du conseil d’administration de Qatar Investment Authority
• Président du Conseil d’administration de l’Université du Qatar
• Chef du Comité olympique du Qatar
• Vice-commandant en chef des forces armées du Qatar
• Vice-président du Conseil de la famille régnante
• Vice-président du Conseil suprême pour les affaires économiques et d’investissement
• Vice-président du Haut Comité pour la Coordination et suivi
• Membre du Comité International Olympique
• Chef du comité de candidature olympique de Doha 2020
• Il a également présidé le Comité d’organisation des Jeux asiatiques de Doha en 2006 Les entités sous l’émir
• Village culturel (Katara)
• Secrétariat général pour la planification du développement
• Qatar Autorité de la Statistique
• Aspire Sports Academy Prix et distinctions
• Grand Officier de la Légion d’honneur (France, 2010)
• Award of Merit OCA (Conseil olympique d’Asie, 2007)
• Meilleure Personnalité Sport dans le monde arabe en 2006 (par vote populaire dans le journal égyptien Al Ahram)
• Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan Médaille (Emirats Arabes Unis, 2004)
• Cheikh Essa bin Salman Al Khalifa Medal (Royaume de Bahreïn, 2004)
Ce n’est plus qu’une question d’heures. L’émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, quitte le pouvoir pour le transmettre à son fils, Cheikh Tamim. Comme un prélude à l’annonce de cette passation, l’émir a réuni aujourd’hui les membres de la famille royale ainsi que ceux que l’on nomme « ahl al hali wal ‘aqd ». Ce derniers, qui représentent les principaux dignitaires de l’Etat et les membres importants des grandes tribus, sont uniquement convoqués lors des grandes décisions qui engagent l’avenir du pays. La tenue de cette assemblée marque la volonté réelle de l’émir d’engager son pays dans une réforme politique qui va bousculer le rapport de force au sein de la dynastie Al Thani.
Les raisons de cette passation sont nombreuses. Dans une analyse précédente, nous avons mentionné les ressorts internes et extérieurs de cette décision qui constitue un acte politique historique pour la région. Même si elle ne change pas les fondamentaux d’un régime autoritaire, la portée du désistement de plein gré d’un monarque du Golfe représente un geste à la portée symbolique non négligeable. Même si ce changement à la tête de l’Etat répond à des logiques de pouvoir aux ramifications tant sur le plan interne qu’au niveau moyen-oriental, il est important de ne pas éluder les signaux envoyés à l’adresse de trois niveaux. Au plan interne, c’est une manière de renforcer le prestige et la légitimité d’une dynastie qui tourne le dos à l’habitude des coups d’Etat et fait preuve d’audace dans la transmission du pouvoir. Au niveau régional, cet acte sera perçu comme une énième occasion de démarquer le Qatar de ses voisins en mettant en évidence la rigidité des autres régimes. Au niveau international, l’objectif est de susciter un nouveau « coup » pour recueillir les dividendes symboliques d’une passation de pouvoir qui remettra le Qatar au centre de l’actualité médiatique.
Interrogé par la chaîne Al Jazeera, le docteur Mohamed Al Mesfer, professeur de sciences politiques à l’Université du Qatar, confirme ce changement imminent de pouvoir et ajoute que cette décision est le fruit d’une réflexion menée de longue date par Cheikh Hamad. Il ajoute que la politique du Qatar, tant au niveau interne qu’à l’international, ne devrait pas changer d’autant que Cheikh Tamim, le futur émir, a pris une place grandissante ces dernières années dans la gestion des grands dossiers. Ce changement vient entériner une évolution du rapport de forces au sein de la famille royale qui consacre aujourd’hui la mise sur orbite d’un prince héritier, rompu depuis plus de dix ans à l’exercice du pouvoir, et qui voit désormais son heure arriver.