La volonté du Maroc de renforcer sa coopération avec le Qatar est soulignée à Doha. Le Conseil d’affaires maroco-qatari se réunira, en effet, en novembre prochain à Casablanca, en marge du 4me forum de l’investissement Maroc-CCG.
Il existe une réelle volonté du gouvernement et du secteur privé marocains de renforcer leur coopération avec le Qatar, a affirmé Saleh Al Sharqi, membre du secrétariat de la Fédération des Chambres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), et directeur général adjoint de la Chambre de commerce et d’industrie du Qatar.
Saleh Al Sharqi, dont les propos ont été rapportés, mercredi, par plusieurs médias locaux, a expliqué qu’il avait remarqué au cours de ses entretiens, récemment, au Maroc «une véritable volonté du gouvernement et du secteur privé marocains de renforcer la coopération et le partenariat bilatéral au profit des deux parties».
Il a, en outre, annoncé que le Conseil d’affaires maroco-qatari se réunira en novembre prochain à Casablanca, en marge du quatrième forum de l’investissement Maroc-CCG.
Selon le responsable qatari, la Chambre de commerce et d’industrie du Qatar présentera, au cours de ce forum, des documents de travail sur les secteurs qui pourraient faire l’objet de coopération avec le Maroc soit dans le Royaume ou en Afrique, en particulier dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des énergies renouvelables et financier.
Il a souligné que la partie qatarie aspire à voir s’intensifier l’échange de visites entre les hommes d’affaires du Qatar et leurs homologues du Maroc, conformément aux hautes directives de S.M. le Roi Mohammed VI et de l’émir du Qatar SA Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, et leur volonté de renforcer les relations entre les deux pays dans tous les domaines.
La Banque de développement du Qatar (QDB) organise aujourd’hui, mardi 30 septembre 2014, une réunion bilatérale entre les entreprises qataries et marocaines. Rencontre dont le but de promouvoir les relations commerciales entre les deux opérateurs. La QDB vise, à travers cette réunion bilatérale, à encourager les exportations des produits qataries vers le Maroc en favorisant les opportunités et les exportations du Qatar sur le marché marocain.
Ainsi, la Banque, à travers son bras d’exportation «Tasdeer» (exportation) a programmé cette réunion au profit des entreprises locales pour s’installer dans de nouveaux marchés.
A cette fin, «Tasdeer» a mené une étude et des ateliers au Maroc qui ont permis de déterminer une liste de 13 produits industriels qui pourraient intéresser les entreprises marocaines. Liste qui sera annoncée demain, mardi, en présence du directeur de la Banque du développement du Qatar, de l’ambassadeur du Qatar au Maroc et d’autres responsables….
Commentant cette rencontre, Hassan Al Mansouri, directeur exécutif de Tasdeer a déclaré : « nous sommes fiers de compléter nos efforts dans la promotion des exportations du Qatar dans de nouveaux marchés. Le Maroc a été choisi cette année en raison des vastes opportunités d’affaires qu’il présente et pour participer aux efforts déployés visant à encourager les échanges commerciaux entre les 2 pays ».
Ainsi, il est attendu que cette rencontre soit l’occasion de signer des accords entres les opérateurs économiques des deux pays. A suivre !
La compagnie aérienne Qatar Airways a signé un accord interligne avec la low cost Vueling, renforçant le réseau en Europe de la première et les hubs de Barcelone et Rome de la seconde.
Annoncé le 30 septembre 2014, cet accord interligne est désormais disponible pour les passagers de la compagnie nationale qatarie comme de la spécialiste espagnole du vol pas cher. Selon le PDG de Qatar Airways Akbar al Baker, l’accord avec Vueling « est un premier pas pour offrir à nos clients un accès fluide à l’Europe via les aéroports de Barcelone-El Prat et Rome-Fiumicino », où elle propose dix vols par semaine dans le cas de la Catalogne (plus sept vers Madrid) et deux par jour vers la capitale italienne (plus deux autres vers Milan et un vers Venise). Son homologue chez Vueling Alex Cruz que sa compagnie a été « depuis 5 ans le moteur de croissance à El Prat, et cet accord apporte aux deux compagnies une opportunité de développer encore plus le réseau à Fiumicino ». Vueling propose 121 destinations depuis Barcelone, et 40 à Rome.
L’accord interligne fait suite au partage de codes signé en juin entre Qatar Airways et British Airways, membre comme elle de l’alliance Oneworld et dont la fusion avec Iberia et Vueling a créé le groupe IAG.
Au Qatar, le ministère de l’Education a mis en place pour la première fois une série de mesures de lutte contre l’absentéisme scolaire. Si l’éducation est gratuite et obligatoire pour tous au pays de l’enfant roi, beaucoup ne voient pas l’intérêt des études et du travail, leur avenir financier étant déjà assuré.
L’émirat de la péninsule arabique a décidé de sévir. Face à un taux d’absentéisme très important, le gouvernement a mis en place pour ce début d’année scolaire un certain nombre de mesures visant à faire cesser la désertion des écoles.
Ce vendredi 12 septembre s’est ainsi achevée une large campagne de sensibilisation du Conseil suprême de l’éducation du Qatar intitulée «Avec le savoir, on construit le Qatar». L’objectif était de sensibiliser l’opinion publique, les jeunes élèves et leurs parents à l’importance de l’école et de l’enseignement, pour les enfants mais aussi l’avenir du pays. Malgré cela, près de 40 % des élèves de maternelle et 30 % des collégiens étaient déjà absents dès le premier jour de la rentrée, le 7 septembre.
Pour dissuader les élèves de fuir les bancs de l’école, le ministère de l’Éducation a par ailleurs mis en place des mesures répressives, annoncées aux parents par SMS. Dorénavant, à partir de sept jours d’absence consécutifs injustifiés, les étudiants seront privés d’examen, ce qui pourra empêcher leur passage dans la classe supérieure.
Travailler n’est pas une nécessité
Cette sévérité a de quoi être troublante pour les enfants du Qatar, plus habitués à être choyés que sanctionnés. L’enfant est généralement maître de ses décisions, notamment en ce qui concerne l’école. La correspondante de RFI à Doha, la capitale du Qatar, relate ainsi le «traumatisme des enfants», et le «sentiment de peur dans les familles qatariennes» qu’ont inspiré ces annonces juste avant le retour à l’école.
Le ministère de l’Éducation a tout de même veillé à ce que le choc ne soit pas trop important. Soixante-dix mesures ont été annoncées pour cette année, devant permettre un équilibre entre divertissement et enseignement, et faire de l’école un plaisir.
Les Qatariens vivent dans un pays où le taux de chômage est quasiment nul – proche de 0,5 % – et où le taux de croissance de 6,2 % en 2012 assure à chacun un avenir économiquement sûr. Les revenus issus des ressources naturelles, à eux seuls, peuvent subvenir aux besoins de la population. Le travail, s’il peut être vu comme gage de statut social, est loin d’être une nécessité.
Pourtant, le système éducatif du Qatar, qui ne cesse d’évoluer et de se perfectionner, a de quoi faire rêver. Sheika Mozah bint Nasser Al Missned, la mère de l’actuel émir, y joue un rôle essentiel. Suite à son implication pour la promotion de l’éducation au Qatar, elle a été nommée en 2003 envoyée spéciale de l’UNESCO pour l’éducation de base et l’enseignement supérieur. Elle est également présidente de la Fondation du Qatar pour l’Education, les Sciences et le Développement de la communauté. Aujourd’hui, le pôle universitaire attire certaines des meilleures universités du monde, parmi lesquelles Georgetown, l’University College London, et HEC Paris.
Les Autorités émiriennes ont assuré au public qu’il n’y aurait pas de hausse des prix du mouton pour l’Aïd Al Adha (fête sacrifice) cette année. 200 000 d’entre eux seront livrés sur le marché local.
Les autorités, en réaction à des plaintes au sujet de fortes hausses de prix à venir de l’Aïd Al Adha chaque année, ont dit qu’ils avaient permis la création de points de vente dans le pays afin d’importer des moutons provenant de 44 pays pour lutter contre toute pénurie et ainsi empêcher les distributeurs d’augmenter les prix.
« Nous veillerons à ce que près de 220 000 moutons seront fournis sur le marché à partir de maintenant jusqu’à ce que après l’Aïd Al Adha … « , a déclaré Hashim Al Nuaimi, directeur de la protection du consommateur au ministère de l’économie aux Emirats rabes unis.
Il a déclaré mercredi que près de 100.000 moutons sont déjà disponibles sur le marché et qu’au moins 120 000 têtes seraient importées.
L’Aïd Al Adha, qui consiste à l’abattage des moutons dans le respect de l’islam, devrait commencer dans la première semaine d’Octobre.
Un nouvel actionnaire fait son entrée dans le capital du groupe Ecobank. Le géant qatari « Qatar National Bank » a indiqué ce jeudi avoir racheté les parts de la société AMCON (12,4%) dans le capital du groupe panafricain. L’Objectif du nouvel actionnaire est d’occuper la place de leader sur le continent africain et au moyen orient en 2017. L’opération de rachat effectuée par Qatar National Bank concerne les actions ordinaires et celles privilégiées convertibles détenues par la société Asset Management Company du Nigeria (AMCON) sur la Bourse du Nigeria (Nigerian Stock Exchange). La nouvelle acquisition de la banque qatarie fait d’elle, le deuxième actionnaire du groupe après le fonds de pension sud-africain Public Investment Corporation et devant IFC, la filiale de la Banque mondiale.
Ecobank de son côté espère pénétrer de nouveaux marchés (notamment ceux de l’Afrique du Nord et du moyen orient). « Ce partenariat stratégique avec QNB, une des banques les plus solides du monde, permettra un meilleur accès de Ecobank aux régions Afrique du Nord et pays du Golfe », a indiqué le groupe panafricain évoquant l’heureuse expérience avec Nedbank qui lui a ouvert les portes du marché sud-africain. Lire la suite sur africatopsuccess.com…
Pour son premier match amical au Maroc sous les commandes de Badou Zaki, l’équipe nationale recevait le Qatar au stade Mohamed V à Casablanca . Les lions de l’Atlas n’ont pas pu faire mieux qu’un match nul 0 à 0 face aux Qataris. L’équipe du Qatar qui prépare la coupe du Golfe, prévue en novembre prochain en Arabie Saoudite, a énormément gêné les joueurs marocains, en les privant d’espace et en exerçant un grand pressing sur le porteur du ballon. A quatre mois seulement du coup d’envoi de la CAN 2015, qui sera organisée au Maroc, l’équipe nationale a donné une image peu rassurante pour les supporters. D’ailleurs, les joueurs ont été hués à plusieurs reprises par le public casablancais. Badou Zaki a justifié cette piètre prestation par l’absence de plusieurs joueurs clés. Depuis son retour à la tête de l’équipe nationale en mai dernier, Zaki a joué trois matchs amicaux contre le Mozambique (victoire 4-0), l’Angola (défaite 0-2), au Portugal. Et défaite 2 buts à 0 contre la Russie à Moscou. Les lions de l’Atlas joueront un autre match amical dimanche prochain au grand stade de Marrakech contre la Libye.
A Gaza, un cessez-le-feu illimité a été signé, mardi 26 août, mettant fin à un conflit dévastateur de 50 jours. Cet accord a été rendu notamment possible par le Qatar. Nabil Ennasri, auteur de « L’énigme du Qatar », explique comment le pays est revenu sur la scène diplomatique de la médiation.
Un cessez-le-feu « illimité » vient d’être signé à Gaza. Après 50 jours de bombardements, les armes se sont tues à la suite d’un épisode particulièrement sanglant du côté palestinien. Salué par toutes les factions palestiniennes comme une « victoire », cet accord a été paraphé grâce aux efforts diplomatiques de deux Etats qui ont joué un rôle central dans les tractations de ces dernières semaines : l’Egypte et le Qatar.
Le Qatar, omniprésent sur le front diplomatique
Il faut dire que l’émirat gazier n’a pas ménagé ses efforts pour arriver à un compromis. Cet activisme s’explique d’abord par une volonté de remettre la cause palestinienne au coeur de l’action diplomatique du pays.
Cette recentralisation trouve sa source dans l’accession au pouvoir du nouvel émir, le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Lors de son allocution au moment de son intronisation le 26 juin 2013, la Palestine avait été la seule cause expressément mentionnée.
Malgré le fait que le monde arabe était plongé dans une phase de bouleversement historique, ni la Syrie, la Tunisie, l’Egypte ou même la Libye n’avaient été visées par le nouveau souverain. Ce dernier fixait le cap de son mandat en matière de politique étrangère et considérait la cause palestinienne comme le dossier prioritaire.
Avec un peu de recul, on s’aperçoit aujourd’hui que cette nouvelle trajectoire marque à la fois une forme de rupture avec l’activisme de l’émir précédent (dont l’interventionnisme avait été décrié de Tunis à Damas) et explique également les raisons d’une omniprésence qatarie dans les ballets diplomatiques de ces dernières semaines.
Deux axes dans la diplomatie qatarie à Gaza
Cette remise en scelle du dossier palestinien s’est articulée autour de deux axes :
1. Il y a eu d’abord la volonté de Doha de solidifier le front palestinien en contribuant à réconcilier les deux grands partis, le Hamas et le Fatah.
Fort de son expérience en la matière (un accord de réconciliation interpalestinien avait déjà été signé à Doha en février 2012), l’émirat n’a pas lésiné sur les moyens en accueillant à de multiples reprises les plus hauts responsables des deux camps. Cette posture s’est vue facilitée par le fait que Doha héberge le Hamas et lui fournit appui politique et soutien financier.
L’asile donné à son chef Khaled Mechaal rendait donc de fait incontournable Doha, capitale dans laquelle de nombreuses personnalités politiques de premier plan (dont Ban Ki Moon) se devaient de faire un arrêt pour espérer arracher un compromis.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’accord de cessez-le-feu intervient quelques jours à peine après la rencontre tripartite entre l’émir du Qatar, Khaled Mechaal et Mahmoud Abbas à Doha.
2. La diplomatie du Qatar s’est aussi distinguée par son soutien constant à la résistance du peuple palestinien.
Rappelant que le Hamas avait le droit de se défendre à une agression injuste, Doha a été l’une des rares capitales de la région à apporter un soutien affiché aux opérations des factions palestiniennes.
Sans compter la couverture d’Al Jazeera qui a constamment fait état des exactions israéliennes, cette légitimation a pris la couleur d’un soutien diplomatique mais également humanitaire. Par l’intermédiaire de ses puissantes ONG (dont la Qatar Charity et le Croissant rouge qatari), l’émirat a déjà débloqué des dizaines de millions de dollars pour faire face aux premières urgences. De même, nul doute qu’une partie des 6 milliards de dollars nécessaires à la reconstruction de Gaza va être apportée par les caisses de l’émirat.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Qatar apporte son concours financier à une terre arabe ayant subi des destructions de l’armée israélienne. En 2006, après la guerre au Sud-Liban, c’est Doha qui avait dépensé des centaines de millions de dollars dans la reconstruction des territoires dévastés. Quelques temps plus tard, ces largesses financières avaient permis à l’émir Hamad de faire une tournée triomphale dans le sud du pays dont les autoroutes avaient été parsemées de pancartes « Merci, Qatar ».
Nul doute que, s’agissant de Gaza, Doha souhaitera prochainement capitaliser sur le terrain symbolique ce soutien diplomatique et financier.
Le Qatar, bientôt « Etat ennemi » d’Israël ?
Mais le revers de cet activisme est aussi à souligner et il est à prévoir une détérioration profonde des relations entre le Qatar et Israël.
En effet, l’Etat hébreu semble ne plus supporter cette propension de Doha à soutenir les forces qu’il considère comme « terroristes ». Tout au long des 50 jours de guerre, les plus hauts dignitaires israéliens ont repris en coeur le même discours en fustigeant l’appui du Qatar au « terrorisme ». Cette aversion a même pris la forme d’une demande explicite du ministre israélien des Affaires étrangères d’interdire la diffusion de la chaîne Al Jazeera.
Dorénavant, le ton se fait plus menaçant : des députés du Likoud étudient un projet de loi destiné à considérer le Qatar comme « Etat ennemi » et un centre d’études israélien souhaite « punir » l’émirat en orchestrant une campagne mondiale de dénigrement de l’image du Qatar afin de lui retirer le Mondial 2022. Alors qu’à la fin des années 1990, les deux capitales entretenaient des relations quasi-officielles, rarement les relations entre Tel Aviv et Doha n’auront été aussi glaciales.
Cette tension diplomatique avec Tel Aviv est aussi à mettre en perspective avec deux autres éléments du fait politique régional. D’abord, il y a la proximité de plus en plus forte entre le Qatar et la Turquie qui, dès le début de l’opération israélienne, se sont unis pour exprimer une même solidarité avec Gaza notamment lors de la visite de l’émir auprès du premier ministre turc à Ankara à la mi-juillet. Cette rencontre a symbolisé cette entente au plus haut niveau qui permettait à Doha de contrer son isolement régional par un pacte de sécurité avec l’un des Etats les plus en vue de la scène moyen-orientale.
Ensuite, il ne faut pas nier une forme de concurrence entre la diplomatie qatarie et celle de son homologue égyptienne. Autant la séquence estivale dans la région a mis en exergue le dynamisme du Qatar, autant l’Egypte (dont on pensait qu’elle resterait engluée dans ses affaires intérieures) a retrouvé sa place d’acteur incontournable dans l’équation stratégique régionale.
Malgré la répression contre les Frères musulmans dont le Hamas fait partie, Le Caire a pu tirer son épingle du jeu en assurant une forme de parrainage de l’accord survenu mardi. Et parmi les pays qui ont été remerciés par Mahmoud Abbas lors de son allocution pour annoncer le cessez-le-feu, se trouvaient l’Egypte et le Qatar.
Le retour de la diplomatie de la médiation ?
Il faut enfin replacer toute cette effervescence dans un cadre régional plus vaste. La fin des combats à Gaza coïncide avec la libération de l’otage américain Peter Theo Curtis détenu pendant deux ans en Syrie et pour laquelle le Qatar a joué un rôle important.
Cette velléité de revenir sur le devant de la scène internationale sous un jour plus attractif est une tendance que l’on retrouve, là aussi, depuis l’avènement au pouvoir du nouvel émir. Sur l’affaire de libération des otages, le Qatar était déjà à la manoeuvre dans plusieurs affaires afin de faciliter leur libération.
Qu’il s’agisse des religieuses chrétiennes de Maaloula, des pilotes turcs ou des pèlerins chiites, c’est souvent Doha qui a joué de son influence et de ses relations pour parvenir à des issues.
Nul doute que cette propension à vouloir apparaître comme un acteur ouvrant à davantage de stabilité va être de plus en plus mise en avant et ce, afin de contrer la mauvaise presse dont l’émirat pâtit auprès des opinions occidentales.
Dans un contexte régional explosif avec l’avancée de l’Etat islamique en Irak et la descente aux enfers du chaos syrien, le Qatar semble vouloir clarifier ses prises de position diplomatiques.
Dans un univers mondialisé où l’image d’un pays peut jouer un rôle crucial dans la défense de ses intérêts économiques, on peut penser que cette réorientation de l’activité diplomatique vise aussi à donner des gages à l’opinion mondiale dans la perspective du Mondial 2022 que l’émirat souhaite accueillir dans les meilleures dispositions.
Trois membres de la famille royale saoudienne, dont le prince Fayçal, chef de la diplomatie, se sont rendus mercredi au Qatar pour tourner la page de la crise diplomatique qui a éclaté en mars au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
L’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis ont alors rappelé leurs ambassadeurs en accusant Doha d’avoir enfreint la règle qui interdit à tout Etat membre de s’ingérer dans les affaires intérieures des autres.
Les efforts déployés pour rapprocher les positions sont jusqu’ici restés lettres mortes, mais la progression fulgurante des djihadistes de l’Etat islamique en Irak a sans doute bouleversé les priorités diplomatiques.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères est accompagné de son collègue de l’Intérieur, le prince Mohamed ben Nayef, et du chef des services de renseignement, le prince Khaled ben Bandar, selon l’agence de se presse saoudienne SPA, qui parle d’une « brève visite amicale ». Sa consoeur qatarie QNA ne fournit pas plus de détail.
Le Conseil a été fondé en 1981 par les pétromonarchies du Golfe (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis et Qatar) pour faire face à l’influence croissante de l’Iran.
L’Arabie saoudite, Etat membre le plus important en terme de population, de dimensions et de revenus, s’efforce depuis deux ans de resserrer les liens au sein du CCG pour présenter un front uni face à Téhéran, accusé notamment d’attiser la contestation des minorités chiites dans les pays voisins. Lire la suite sur zonebourse.com…
La compagnie aérienne Qatar Airways a de nouveau reporté l’entrée en service de l’Airbus A380, et va porter à 112 par semaine le nombre de ses vols entre Doha et les deux aéroports de Dubaï.
Les premiers vols du superjumbo de la compagnie nationale qatarie sont désormais prévus le 10 octobre 2014 vers Londres-Heathrow et le 16 octobre vers Paris-CDG, alors qu’elle devait recevoir en juin trois des dix A380 commandés (plus 3 options) et effectuer son premier vol commercial le 17 vers la capitale britannique. Configurés pour accueillir 8 passagers en Première, 48 en classe Affaires et 461 en Economie (total 517), ils ont connu des problèmes de finition en cabine et leur livraison a été repoussée depuis début juillet, sans qu’aucune nouvelle date ne soit annoncée.
Le site de réservation de Qatar Airways montre désormais un premier déploiement vers Londres le 10 octobre sur l’une des six rotations quotidiennes (départ de Doha-MAhad International à 7h55, retour à 15h05), les autres étant alors opérées en A330-300, A340-300 ou Boeing 787-8 Dreamliner (et A319LR tout-Affaires). L’Airbus A380 ferait son apparition à Roissy-Charles de Gaulle le 16 avec départ de Doha à 8h10 (arrivée 14h10) et retour à 16h00 (arrivée 23h20), les deux autres vols quotidiens étant opérés en A340-600. Lire la suite sur air-journal.fr