Le Qatar Investment Authority a acquis pour 622 millions de dollars de parts du «bâtiment le plus connu du monde». En 2015, le Qatar n’avait pas caché son intention d’investir en cinq ans 35 milliards de dollars aux Etats-Unis. Lire la suite « Le Qatar investit dans l'Empire State Building »
Enhardi par ses succès, le fonds qatari, ou Qatar Investment Authority (QIA), multiplie les initiatives. Une première pour un fonds souverain, il va coter à la Bourse de Doha un de ses véhicules d’investissement, « Doha global investment », un fonds dont l’objectif est d’investir à l’étranger. Un moyen de rapprocher les Qataris – les seuls à pouvoir y souscrire -de leur fonds souverain. Les étrangers ne pourront acheter des actions qu’une fois l’introduction réalisée. Cette entité sera dotée de 12 milliards de dollars et détenue à 50% par le fonds souverain, mais elle mènera une politique d’investissement autonome. Elle assure un dividende de 5% à ses actionnaires la première année. Le pays cherche par ailleurs à augmenter sa notation, actuellement la même (AA) que celle des Etats-Unis. Lire la suite sur LesEchos.fr…
Le Qatar est l’un des pays les plus médiatisés pour sa puissance économique et culturelle émergente. Pourtant, sa réputation disproportionnée par rapport à sa taille n’est pas définitivement acquise. Si les hydrocarbures représentent encore plus de la moitié de ses revenus, le Qatar a décidé de diversifier son économie. D’où viennent les richesses qataries ?
C’est une péninsule grande comme la Corse. Sa capitale, Doha, n’était au début du XXe siècle un petit village de pécheurs notamment connu pour son commerce de perles.
Plus d’un siècle après, le Qatar est devenu un pays incontournable, tant par son économie que par son influence culturelle. Présent sur tous les fronts, le royaume du Cheikh Hamad Bin Khalifa al-Thani a pris le parti d’exporter son image de marque partout dans le monde, mais aussi ses matières premières, clé de voute de la puissante économie qatarie.
L’émirat construit sur les ressources énergétiques
Car si le Qatar est parvenu à afficher un taux de croissance de 18,8 % en 2011, c’est principalement grâce au gaz naturel. Avec environ 1 trillion de m3 de réserve estimés en 2011, il constitue la troisième réserve mondiale la plus importante de gaz derrière la Russie et l’Iran. Et en 2007, la Qatar passait premier exportateur de gaz naturel liquéfié devant l’Indonésie.
L’extraction de pétrole aurait quant à elle généré 25,8 milliards de barils en 2012.
Hydrocarbures : 61 % du PIB
L’énergie représente ainsi 61 % du Produit Intérieur Brut – qui s’élève à 191 milliards de dollars en 2012 – 95 % des exportations et 75 % des recettes budgétaires. Le Qatar était de plus le deuxième pays au plus haut PIB par habitant en 2012 derrière le Luxembourg. Un facteur qui tient en partie à la démographie originale du pays, composée à 85 % d’expatriés alors que la population du Qatar ne dépasse pas celle de Paris (1,75 million d’habitants).
La mine d’or qatarie est donc le gaz naturel. Pourtant, l’État reste tributaire de ses réserves certes gigantesques, mais limitées. 99 % du total des réserves gazières de l’émirat sont concentrés dans un seul et même endroit, North Field. D’autre part, l’exploitation nord-américaine (et bientôt européenne) du gaz de schiste pourrait menacer la place du Qatar sur le marché mondial. Enfin, la demande interne en gaz semble connaître une augmentation subite. Lire la suite…
Le quart de finale de Ligue des Champions entre le FC Barcelone et le PSG peut-il avoir lieu? Selon streetpress.com, une complication administrative pourrait menacer le match entre les deux équipes. La double confrontation entre Catalans et Parisiens en mars prochain poserait un petit problème. En cause, les intérêts qatari au sein des deux clubs. Alors que le PSG est détenu à 100% par Qatar Investment Authority, présidé par le Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, émir héritier du Qatar, le Barça est sponsorisé par la Fondation du Qatar, fondée par le même al-Thani et présidé par sa mère, Mozah bint Nasser al-Missned.
« Une enquête pour conflit d’intérêt pourrait être lancée par l’UEFA », note streetpress.com. Un précédent avait déjà attiré l’attention des hautes instances du football européen. En 2004, une enquête avait été ouverte en marge du match Chelsea-CSKA Moscou en raison des intérêts de Roman Abramovitch dans les deux clubs. Lire la suite…
Le Qatar Investment Authority (QIA) est le fonds d’investissement souverain de l’émirat du Qatar, présidé par le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani. Fondé en 2005, il détiendrait 85 milliards USD d’actifs. Le QIA contrôle un peu plus de 6 % du capital d’EADS, 15,1 % des actions du London Stock Exchange et 17 % de Volkswagen. Il est actionnaire du Groupe Lagardère à hauteur de 12,83 %. Etablie en 2005, la Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’émirat gazier, occupe la 12e place du classement Preqin publié en avril 2012 qui fait autorité. La QIA dispose de 80 milliards de dollars d’actifs (61 milliards d’euros). Le fonds est divisé en deux structures, Qatari Diar (immobilier) et Qatar Holdings.
En 2011, la QIA a investi 21,7 milliards de dollars à l’étranger. La QIA possède des participations dans General Motors, Banco Santander, Miramax, Porsche, VW, Crédit suisse ou le London Stock Exchange. Elle est propriétaire du grand magasin londonien Harrods. En France, la QIA possède 100 % du PSG et de Paris Handball, les immeubles Virgin, HSBC, Lido et plusieurs hôtels de luxe. Elle est actionnaire à hauteur de 12,83 % du groupe Largardère. C’est un investisseur dormant, peu impliqué dans la vie des entreprises concernées. Lire la suite… Voici la liste des investissements: Finance
La chaîne cryptée capitalise sur les moyens illimités de l’émirat, via le PSG. Dans le même temps, Bertrand Méheut, le président du groupe, et ses collaborateurs multiplient les attaques envers un « acteur irrationnel ».
A chaque « classique » entre le PSG et l’OM, Canal en fait toujours plus. Même trop pour certains. Ainsi, dimanche 24 février, la chaîne cryptée a mis le paquet, à grands renforts d’annonces, de reportages, et de pirouettes techniques. A raison, puisque qu’elle a réalisé à cette occasion un résultat historique en termes d’audience.
Durant le match, Canal Plus a multiplié les plans montrant les stars parisiennes : Beckham, Zlatan, encore Beckham, Léonardo, toujours Beckham. Sans oublier de mettre en avant les différentes surprises proposées par le PSG : coup d’envoi par l’ex-superstar Ronaldo, animation musicale assurée par Ariel Wizman, également chroniqueur sur…Canal Plus… Curieuse façon d’assurer la promotion de la démonstration de force effectuée par le club de la capitale.
Pour rappel, le PSG a pour propriétaire Qatar Investment Authority (QSI), le fonds souverain du Qatar. Et Nasser Al-Khelaïfi, le président du club, est également directeur général de Al Jazira Sport dont la filiale, BeIN sport, est le direct concurrent de Canal Plus.
Tacles à répétition
Un adversaire que la chaîne de Bertrand Méheut ne se prive pas de tacler de manière régulière. La dernière pique en date est l’œuvre de Cyril Linette, le patron des sports de Canal Plus.
Le 15 février dernier, il déclarait au micro du Buzz Média Orange-Le Figaro : « nous avons l’impression de lutter à armes inégales face à ce concurrent ». « Comme eux, nous avons de gros moyens, mais la différence, c’est que nous dépensons l’argent que nous avons! En face, BeIN Sport dépend du fond souverain du Qatar qui peut donc se permettre de dépenser des centaines de millions d’euros à perte, puisqu’ils affichent environ un million d’abonnés et 400 millions d’euros de dépenses. Cela leur confère une puissance irrationnelle sur le marché des droits sportifs« .
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