Lors de la conférence de presse du 16 Juin 2013 à Londres, le président russe Vladimir Poutine a répondu au Premier ministre britannique David Cameron au sujet de la Syrie et de la volonté d’armer les rebelles contre le président Assad.
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre tout acte qui déstabiliserait davantage la situation en Syrie, à l’issue d’entretiens avec le premier ministre israélien, dont le pays a mené des frappes aériennes près de Damas au début du mois. La visite imprévue en Russie du chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, avait été annoncée samedi, aussitôt après la confirmation par Moscou de son intention de livrer au régime de Damas des systèmes sol-air sophistiqués S-300, un équivalent russe des Patriot américains. Un membre du gouvernement israélien avait souligné dimanche que M. Netanyahu était «tout à fait déterminé» à dissuader M. Poutine d’effectuer ces livraisons.
«Il est crucial dans ce moment important d’éviter tout acte pouvant déstabiliser la situation», a cependant déclaré en retour M. Poutine à l’issue des entretiens à Sotchi (sud de la Russie), selon les agences de presse russes. «La question (de la livraison de S-300) a été soulevée. La Fédération de Russie a présenté ses arguments, qui sont bien connus», a confirmé le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, qui a précisé que l’entretien s’était «bien» déroulé. La confirmation par Moscou d’informations de presse sur son intention de livrer des S-300 à la Syrie avait fait suite aux frappes aériennes menées par Israël près de Damas au début du mois. Ces frappes avaient été menées, selon un responsable israélien, pour empêcher le transfert d’armes au Hezbollah libanais allié du régime de Bachar al-Assad. Les agences russes n’ont fait état d’aucune communication sur la question des systèmes S-300 à l’issue des entretiens.