Quel est le PIB non pétrolier à Abu Dhabi
Le PIB non pétrolier d’Abou Dhabi a atteint Dh196,1 milliards au cours du quatrième trimestre de 2015, soit une augmentation de 8,2 pour cent en comparaison avec le même trimestre de 2014.
Selon un communiqué du Département d’Abou Dhabi de Développement économique (ADDED), le non secteur non-pétrolier dans l’émirat a atteint une valeur de Dh99,3 milliards au T4 2015, tandis que la valeur ajoutée des activités pétrolières a augmenté de 7,1 pour cent au cours la même période.
Au cours du troisième trimestre de 2015, la croissance du PIB non pétrolier avait atteint 7,1 pour cent par rapport à un taux de croissance de 3,9 pour cent du PIB du secteur pétrolier selon Gulf News. À l’origine, les Émirats, sous protectorat de l’Empire britannique, étaient de petits États traditionnels dont l’économie dépendait du commerce avec l’intérieur de l’Arabie, avec les Indes et la Perse par la mer (Boutres), et de la pêche des perles. La découverte des hydrocarbures entraîna un développement rapide du territoire fédéral, sous la forme d’une rente pétrolière, avec une conservation de la société traditionnelle, en parallèle avec une forte immigration.
Le prince Khalifa ben Zayed Al Nahyane succéda à son père en 2004 et décida de multiplier les réformes structurelles, sur le plan de la culture, de l’éducation, des télécommunications2. Avec 80 550 km2 sur un total de 83 600 km2, l’émirat d’Abu Dabi domine la fédération par sa superficie et ses richesses. De son côté, Dubaï parie sur le tourisme.
L’émirat d’Abu Dabi représente environ 90 % des réserves de la fédération, soit l’équivalent de 10 % des réserves mondiales de pétrole, le reste se partageant entre Dubaï et Sharjah. On estime que Dubaï a encore dix ans de réserves pétrolières et que Sharjah en a encore moins. Les réserves gazières sont également limitées dans ces deux émirats.