La contribution du pétrole au PIB des Emirats, actuellement de 30 pour cent, tombera à 20 pour cent en 2021, et est susceptible de tomber à zéro pour cent dans les 50 prochaines années, affirme le ministre de l’économie.
Les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) tirent la plupart des revenus du pétrole, dont les prix ont chuté de plus de 60 pour cent, et ces pays ont pris des mesures pour renforcer les finances publiques afin de maintenir les dépenses sociales et les infrastructures. Lire la suite « Le pétrole au PIB des Emirats Arabes Unis »
Les pays producteurs de pétrole, membres ou non de l’Opep, se réuniront le 17 avril à Doha, au Qatar, pour discuter d’un plan de gel de la production visant à soutenir le marché, a confirmé mercredi le ministre qatari du Pétrole. Lire la suite « Pétrole: Sommet des Pays du Golfe au Qatar »
Les cours du pétrole ont encore fini en nette hausse lundi à New York, s’affichant au plus haut depuis le début de l’année grâce à des espoirs d’une limitation de l’offre et d’un maintien de la demande. Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en avril a gagné 1,98 dollar à 37,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), porté par un espoir de rééquilibrage d’un marché actuellement plombé par les excédents.
La chute des cours du brut sur le marché international n’est pas « une catastrophe » pour les Emirats arabes unis, pays membre de l’Opep, a déclaré lundi son ministre de l’Energie, Suhail al-Mazrouei.
Lors d’une rencontre avec des journalistes, le ministre a indiqué que le déclin des prix du pétrole « ne constitue pas une catastrophe pour l’Etat des Emirats », dont les revenus pétroliers « ne représentent que 30% de son PIB après avoir diversifié ses sources de revenus ».
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunit le 27 novembre à Vienne. En dépit de la dégringolade des cours du brut depuis le début de l’été, les 12 membres du cartel n’ont jusque-là pas manifesté de volonté unanime de réduire leur plafond de production fixé à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011 afin de faire remonter les prix.
Le ministre émirati a rappelé que l’Opep avait été confrontée par le passé à un effondrement des prix, comme en 2008 lorsque les cours avaient baissé à 40 dollars le baril.
A Vienne, les membres du cartel vont débattre de « la baisse actuelle des cours du brut et prendront la décision appropriée », a-t-il ajouté, sans donner de précisions.
Les prix du pétrole évoluaient autour de l’équilibre lundi en cours d’échanges européens, dans un marché prudent à trois jours de la réunion de l’Opep. Vers 11H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 80,40 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de vendredi.