Les Émirats arabes unis, le Koweït et le Nigeria, trois membres importants de l’Opep, se sont félicités lundi de la décision de l’Arabie saoudite et de la Russie, les deux premiers producteurs de brut dans le monde, de coopérer pour stabiliser le marché pétrolier international. Lire la suite « Pétrole: Coopération entre l'Arabie saoudite et la Russie »
En 2015, la Russie est devenue le premier fournisseur de pétrole sur le marché mondial de l’or noir, devançant ainsi l’Arabie saoudite. La Russie est devenue le principal exportateur de brut, comme en témoignent les statistiques rédigées par l’entreprise anglaise BP. L’année dernière, le pays a exporté 74,9% de son pétrole extrait et 33,7% de gaz, devenant ainsi le principal fournisseur d’hydrocarbures en direction des pays européens. Lire la suite « Pétrole: La Russie passe avant l’Arabie saoudite »
L’Arabie saoudite a laissé sa production pétrolière pratiquement inchangée en février, pompant 10,22 millions de barils par jour (bpj), a-t-on appris lundi d’une source du secteur, un statu quo conforme à l’accord provisoire de gel de la production au niveau de janvier conclu avec plusieurs autres pays exportateurs. Lire la suite « L’Arabie saoudite maintient sa production de pétrole »
Les cours du pétrole coté à New York ont terminé en hausse jeudi, rebondissant grâce à des rumeurs sur une éventuelle réduction de l’offre par l’Arabie saoudite et des statistiques économiques encourageantes.
Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en décembre a progressé de 1,57 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour s’établir à 82,09 dollars. Il avait terminé la veille à son plus bas niveau en clôture depuis fin juin 2012.
Le prix du WTI a flirté en cours de séance avec la barre symbolique des 80 dollars, en descendant jusqu’à 80,05 dollars, avant de se redresser.
Le marché pétrolier «profite certainement de la bonne humeur sur le marché des actions (à Wall Street), dans le sillage de bons résultats d’entreprises», a relevé Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Mais il est aussi porté «par des gros titres sur l’Arabie saoudite suggérant que le pays avait réduit ses ventes de brut en septembre» alors même que le chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’était jusqu’ici plutôt montré préoccupé par la sauvegarde de ses parts de marché, a ajouté le spécialiste.
Même si ce recul «est peut-être simplement lié au fait qu’il y avait moins de demande sur la période, le marché a réagi positivement à cette information», a-t-il souligné.
Dans tous les cas, les opérateurs du marché pétrolier sont très attentifs à la moindre information sur les agissements des pays du cartel, qui doivent se réunir à Vienne le 27 novembre prochain. Jusqu’ici, ils ont eu l’air divisés sur la possibilité de réduire leur offre pour freiner la chute des cours de l’or noir (en baisse d’environ un quart depuis la mi-juin).
Les cours du WTI ont également été soutenus jeudi par des indicateurs de bon augure pour la demande énergétique, comme l’annonce d’une légère accélération de la production manufacturière en octobre en Chine, deuxième consommateur mondial de brut, ou la progression plus forte que prévu d’un indice sur le secteur manufacturier en Allemagne, moteur de l’économie européenne.
Malgré les troubles en Irak, le cours du pétrole s’est effondré, depuis trois mois. Une dégringolade accélérée par la politique des prix de l’Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite accélère la chute des prix du pétrole. Une chute de plus de 20% depuis le mois de juin. Avant l’été, le baril de Brent avait grimpé à 115 dollars. La crainte des marchés était alors à son comble face à l’avancée des combattants de l’Etat islamique en Irak.
Depuis, les risques de perturbation de la production irakienne n’ont bien sûr pas totalement disparu mais « les marchés se sont aperçus que l’Irak exportait autant voire plus qu’avant, la majeure partie de sa production étant évacuée par le sud du pays », inaccessible pour l’heure aux jihadistes, explique Francis Perrin, journlaiste à la revue Pétrole et gaz arabes.
Dans le même temps, la Libye a multiplié par cinq sa production depuis qu’un accord politique a été signé avec les rebelles qui bloquaient les terminaux de l’Est. Non seulement l’offre de pétrole reste abondante, mais elle augmente grâce à la révolution des schistes et des sables bitumineux en Amérique du Nord.
Il y a donc un surplus de pétrole par rapport à la demande, qui elle se tasse, en Europe, au Japon et en Chine. Au point qu’au mois d’août, 400 000 barils de pétrole saoudien n’ont pas trouvé preneur, entraînant une baisse des ventes de 4% que pour une fois, la monarchie du Golfe n’avait pas décidé.
C’est pourquoi l’Arabie saoudite a réagi en publiant comme d’habitude ses prix quatre semaines à l’avance, elle a annoncé qu’elle baissait ses tarifs pour garder sa part de marché. Une première baisse des prix annoncée en septembre pour le mois d’octobre, à destination des pays asiatiques, puis une nouvelle baisse annoncée il y a une semaine pour le mois de novembre et destinée, cette fois, à tous ses clients. « A partir de là, on a commencé à parler de « guerre des prix » et la baisse des cours mondiaux s’est accélérée », résume Pierre Terzian de Pétrostratégie. Au point que le ministre saoudien du Pétrole s’est senti obligé de déclarer que, d’après lui, le prix ne tomberait pas en-dessous de 90 dollars le baril. Nous y sommes.
Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé lundi l’entrée en production de son nouveau gisement pétrolier à Manifa, dans l’est du royaume, avec une capacité de 0,5 million de barils/jour (mbj) en juillet. Dans un communiqué, Aramco ajoute que le gisement de Manifa, devenu opérationnel le 10 avril, en avance de trois mois sur le délai initial, devrait atteindre sa pleine capacité de 900.000 barils/jour (bj) de brut lourd à la fin de 2014, mais sans incidence sur sa capacité de production.
La capacité maximale d’Aramco sera maintenue au niveau antérieur à l’entrée en production de Manifa, souligne le communiqué.
L’Arabie saoudite possède des réserves prouvées de pétrole de 265 milliards de barils, selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ce qui les place parmi les premières de la planète. Lire la suite sur maghrebemergent….