L’Arabie saoudite, membre le plus important de l’Opep, aurait produit en janvier 486.000 bpj de moins à 10,058 millions. La Russie, elle aurait abaissé sa production pétrolière de 100.000 barils par jour (bpj) environ début janvier par rapport à son niveau en décembre 2016.
Le tribunal administratif de Koweït a ordonné mercredi au gouvernement du riche émirat pétrolier du Golfe d’annuler la hausse des prix des produits pétroliers, en vigueur depuis près d’un mois.
La hausse des prix, allant de 40 à 80% selon les produits pétroliers, a été vivement critiquée par des députés et des militants politiques depuis son entrée en vigueur le 1er septembre. Lire la suite « Pétrole: Annulation de la hausse des prix au Koweït »
L’immense richesse des Émirats arabes unis, bâtie sur le pétrole est principalement due au légendaire cheikh Zayed.
Capable de fédérer tout en honorant ses valeurs bédouines, il régna durant plus de trente ans et suscita respect et admiration des autres grands puissants de ce monde.
La monarchie du Golfe a sensiblement augmenté sa production de pétrole depuis mai alors que la menace d’une surproduction plane toujours. L’Arabie saoudite est passée à la vitesse supérieure. Le pays gardien des lieux saints de l’Islam est redevenu le premier producteur de pétrole de la planète, selon le dernier rapport de l’agence internationale de l’énergie (AIE) sur le marché de l’or noir. Lire la suite « L'Arabie saoudite est passée à la vitesse supérieure »
Le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, a entamé des discussions avec divers pays au sujet d’un retour à la stabilité du marché pétrolier. L’Arabie saoudite se dit prête à coopérer avec des pays de l’Opep ou extérieurs à l’organisation sur ce sujet.
Le ministre de l’Énergie du Qatar observe que le marché international du pétrole se remet lentement de sa forte baisse des deux dernières années mais soutient que le prix du brut n’a pas encore atteint le niveau juste qui stimulera les investissements. Lire la suite « Prix du pétrole au Qatar »
Les monarchies pétrolières du Golfe doivent impérativement diversifier leurs sources de revenus et réduire leurs dépenses pour s’adapter à une persistance des bas prix du brut, a indiqué lundi le Fonds monétaire international (FMI). La croissance économique dans les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG – Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) sera ramenée cette année à 1,8%, contre 3,3% en 2015, a précisé le FMI. « (Avec) la poursuite des bas prix du pétrole (cette année), nous allons peut-être assister à une baisse de revenus pour les exportations de pétrole de 100 milliards de dollars (89 milliards d’euros) ou plus », a déclaré le directeur régional du FMI pour le Moyen-Orient, Masood Ahmed, dans un entretien avec l’AFP. « Cela commence à affecter non seulement les finances, mais aussi l’économie » des pays du CCG, a-t-il ajouté à Dubaï où il a présenté le rapport actualisé du FMI sur les perspectives économiques régionales. Lire la suite « Une diversification économique des monarchies pétrolières du Golfe »
Le syndicat koweïtien des travailleurs du secteur pétrolier a mis fin mercredi à une « grève totale » entamée le 17 avril. La question des salaires n’a pour le moment fait l’objet d’aucune décision de la part des autorités de l’émirat. Le syndicat koweïtien des travailleurs du secteur pétrolier a mis fin ce mercredi à une « grève totale » entamée le 17 avril et annoncé la reprise du travail. Il protestait contre un plan des autorités visant à réduire les salaires et les avantages des salariés. Lire la suite « Baisse du pétrole au Koweït après la fin de la grève »
Les discussions de Doha entre pays producteurs de pétrole se sont achevées dimanche sans accord sur un « gel » de la production. L’Arabie saoudite exige que l’Iran, absent des négociations, se joigne au mouvement.Au terme de cinq heures de discussion tendue, les ministres du Pétrole ont annoncé qu’aucun accord n’avait été trouvé. Lire la suite « Discussions au Qatar entre pays producteurs de pétrole »
Sur fond d’appels à geler la production pétrolière, l’Iran a annoncé sa décision de l’augmenter. Téhéran envisage de porter sa production de pétrole brut à 4 millions de barils par jour (mbj) et de vendre cet hydrocarbure moins cher que ses concurrents régionaux, y compris l’Arabie saoudite. En mai 2016, la société publique iranienne National Iranian Oil Co. (NIOC) vendra le pétrole Forozan Blend aux consommateurs asiatiques 2,43 dollars moins cher le baril que le prix moyen du pétrole provenant d’Oman et des Emirats arabes unis, rapporte l’agence Bloomberg, citant un représentant de NIOC qui a souhaité garder l’anonymat. Le baril d’Iranian Light coûtera aux consommateurs asiatiques 60 cents de moins que le pétrole similaire produit au Proche-Orient ».
Un rabais encore plus important est prévu pour le pétrole lourd. Ainsi, le baril d’Iranian Heavy coûtera 2,60 dollars moins cher que le baril de brut omanais ou dubaïote. Quant au baril de Soroosh, il se vendra 5,65 dollars moins cher que celui d’Iranian Heavy.
John Driscoll, directeur de la stratégie à JTD Energy Services, a déclaré à Bloomberg que la principale concurrence entre l’Iran et les pays du Proche-Orient s’exercerait en Asie. Il a dans le même temps souligné que la Méditerranée et l’Europe du Nord-Ouest ne resteraient pas non plus à l’abri des rivalités. Selon les analystes de Bloomberg, cette année, l’Iran entrera également en concurrence avec la Russie.