Tout le monde a entendu parler de Mascate (ou Muscat). C‛est la capitale du Sultanat d‛ Oman. C‛est un endroit paisible entouré de montagnes où on trouve de superbes plages de sable blanc et une eau chaude. Les eaux cristallines du Sultanat d’ Oman font également partie des meilleurs sites de plongée au monde. Et le souk de Mascate peut parfaitement rivaliser avec celui d‛Istanbul … sans les bousculades !Lire la suite « Oman veut attirer les hôtels »
Les nouveaux salons récemment rénovés de première classe et de classe affaires à l’aéroport international de Mascate ont été inauguré le 3 août.
Oman Air a inauguré de nouveaux lounges à l’aéroport au premier étage du terminal de l’aéroport de Mascate, à Oman.
Ces nouveaux salons ont été dessinés par JPA, une agence anglaise de design. Selon la compagnie aérienne du sultanat, le programme de rénovation annoncé en février 2015 permet d’accueillir 100 passagers supplémentaires dans un confort encore amélioré.
Une salle est désormais dédiée aux familles sur le thème « a home away from home ». Le lieu comprend aussi un nouveau spa. On y trouve des salles de prières, des douches, un centre d’affaires et des salles de repos.
Enregistrement premium et fast-track
Paul Gregorowitsch, le Pdg d’Oman Air, s’est exprimé à l’occasion de l’inauguration, arguant que les salons « reflètent le très haut niveau que [Oman Air] offre à l’aéroport de Mascate avec l’enregistrement premium dédié et le fast-track pour le passage des formalités« .
L’offre de restauration a été revue avec, en plus du buffet complet, un nouveau service à la carte qui permet aux passagers de commander un large choix de plats directement depuis le confort de leur siège. Pour les voyageurs soucieux de manger sain, ils pourront profiter du « healty corner » qui propose une sélection de plats et d’encas.
Les salons d’Oman Air à Mascate sont ouverts tous les jours 24h sur 24 tout comme les autres salons de la compagnie situés aux aéroports de Salalah et de Bangkok.
Un aéroport flambant neuf, des complexes hôteliers signés Hilton ou Crowne Plaza, un nouveau site internet… Au sud d’Oman, la ville de Salalah rêve de devenir la prochaine destination touristique à la mode du Moyen-Orient et espère bien attirer les curieux dans la région du Dhofar.
Tour d’horizon du panorama touristique.
Séjourner
La visite du Sultanat d’Oman oblige la demande d’un visa touristique. Compter 40 euros environ pour un séjour de 30 jours maximum à entrée unique. Les démarches sont à effectuer auprès des ambassades, sinon directement à l’arrivée. Plusieurs résidences hôtelières ont été construites dans la région du Dhofar, dont plusieurs signées par les géants Hilton, Marriott et Crowne Plaza. Les touristes peuvent également séjourner dans des appartements-hôtels. Les réservations sont ouvertes y compris sur les plates-formes habituelles comme Booking.com.
Voyager
Le Sultanat d’Oman est accessible par avion, principalement via les compagnies Qatar Airways, Oman Air ou Emirates. Les séjours proposés par les tours-opérateurs sont une autre solution pour obtenir son billet et sont toutes spécialisées dans une attraction touristique propre au pays.
Visiter
La ville de Salalah
La capitale du Dhofar est le premier point d’intérêt pour les touristes, qui ne doivent pas manquer de faire un tour au souk Al Hafah pour acheter de l’encens, lieu recommandé pour ce type d’achat dans tout le sultanat. Les adeptes de beaux monuments pourront immortaliser la blancheur de la Mosquée du Sultan Qaboos et de s’émerveiller devant les lustres en cristaux dans la grande salle de prière. La tombe du prophète Umran avec un sarcophage long de plus de 30 mètres est à voir.
L’ancienne cité Al-Baleed
Une visite de la capitale du Dhofar, Salalah, ne serait pas complète sans un passage par l’ancienne cité d’Al-Baleed, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Le site archéologique est une des attractions phares du pays. Basé sur la côte sud avec vue sur la mer d’Arabie, l’ancien port fut un axe central du commerce de l’encens. Un musée dédié à la substance odorante accueille d’ailleurs les curieux.
Un pique-nique à Razat Spring
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les touristes peuvent se ressourcer auprès d’un point de verdure dans le Sultanat d’Oman. À 30 km à l’est de Salalah se tient l’une des cascades les plus imposantes de la région. L’humidité est telle que de l’herbe pousse et offre un écrin parfait pour les pique-niques.
Road trip et camping dans le désert arabique
Aux portes du désert, la région du Dhofar est un point de chute pour les adeptes de sport automobile. il est possible de prendre le volant d’un 4×4 et d’affronter les dunes de sable. L’expérience au goût de Paris-Dakar peut aussi se tenter en motocross. La région est en tout cas idéale pour y planter sa tente.
Apercevoir dauphins, baleines et assister à la naissance des tortues de mer
Le sud du sultanat est un spot idéal pour approcher au plus près l’une des 20 espèces de baleines qui peuplent la mer d’Arabie. Des tours en bateau sont organisés depuis les villages de pêche de Sadah, Mirbat ou Hasik. Les dauphins quant à eux se montrent depuis la plage. Tout au long de la côte maritime du Dhofar, les photographes amateurs peuvent espérer apercevoir les tortues de mer venues pondre leurs oeufs dans le sable. Les plus chanceux pourront même assister à l’effort des bébés qui rallient la mer.
Se restaurer
Oman étant situé entre le Yémen, les Émirats arabes unis, l’Arabe saoudite et, en regardant au loin, l’Inde, sa cuisine puise dans toutes les richesses culinaires propres à sa situation géographique. On mange le fameux biryani indien, comme l’on se régale des falafels et des mezze libanais. Les touristes peu aventureux pourront se satisfaire des inconditionnels de la culture occidentale, les fast food ayant fait leur incursion à Oman, tout comme les pizzerias.
Le ministère du Tourisme du Sultanat d’Oman vient de lancer un nouveau site internet pour vanter les mérites de l’offre touristique de la région du Dhofar : Travelleroasis.om
Plus besoin de vous présenter la compagnie Oman Air, une compagnie aérienne nationale du Sultanat d’Oman. Fondée en 1993, Oman Air connaît depuis une croissance importante. Elle opère des vols internationaux à partir de la capitale Mascate vers plus de 40 destinations à travers le monde. Elle est classée compagnie « quatre étoiles » par Skytrax depuis 2011. Cette dernière recherche plusieurs personnes pour venir travailler dans la capitale omanaise: Lire la suite « Oman Air : offres d’emploi à Mascate »
Après l’opération Connect’15 by le Quotidien du Tourisme qui s’est tenue du 29 janvier au 3 février dernier à Oman, le ministère du Tourisme compte vivement sur l’enthousiasme des professionnels du tourisme pour stimuler les ventes de voyages à Oman.
Présente lors de ce rendez-vous, Rania Khodr, directrice de l’Office de Tourisme du Sultanat d’Oman, souligne l’importance de ces rencontres pour Oman : « L’opération Connect’15 à Oman, a été l’occasion pour les 69 personnes présentes : partenaires, organisateurs et les 40 agents de voyages de se rendre compte à quel point le Sultanat d’Oman est une destination accueillante, authentique et stable ».
« Oman est un pays exceptionnel. C’est une destination sans gratte-ciel et tournée vers la nature. Un voyage à Oman est un véritable plongeon dans les contes des Mille et Une Nuits! » résume Jean-Luc Lagrange, directeur d’Armonie Voyages à Poitiers. « On est encore plus connecté dans le désert. On a un sentiment d’exclusivité et celui d’être au bon endroit au bon moment » avoue pour sa part Ludovic Delalande, gérant de Delalande Voyages à Vierzon.
Rania Khodr souhaite également insister sur l’amalgame qu’Oman a connu lors des malheureux évènements de ces derniers mois : « Oman est entièrement sûr et sécurisé ! Aucun incident n’a été signalé dans le pays. Aujourd’hui, les visiteurs continuent de profiter des charmes et de la quiétude du Sultanat d’Oman ». Le programme de Connect’15 a permis outre les sessions de travail sur le thème de l’année le R.O.I (Retour Sur Investissements), de découvrir la destination avec notamment les incontournables de la capitale Mascate tels que la Grande Mosquée Sultan Qabous et le souk de Muttrah ; l’intérieur des terres avec l’ancienne capitale du Sultanat, Nizwa, avant de rejoindre les dunes d’Ash Sharqiyah Sands pour ensuite, éterniser le voyage en passant une nuit magique dans le désert.
Le ministère du Tourisme compte vivement sur l’enthousiasme des professionnels du tourisme pour stimuler les ventes de voyages à Oman et attirer une clientèle en quête de nouvelles destinations. Rania Khodr ajoute fièrement : « en 2014, 50 570 voyageurs français se sont rendus à Oman tandis que l’année précédente, 47 000 Français s’étaient laissés séduire par le Sultanat d’Oman. C’est un pays magnifique, chaleureux et nous souhaitons vivement qu’Oman verra sa fréquentation touristique augmenter d’année en année ».
Le ministère du tourisme d’Oman a signé un accord avec Omagine pour un projet immobilier d’un million de m² au sultanat de Mascate. Le projet sera mis en oeuvre au travers d’un partenariat avec des investisseurs locaux et étrangers. Il prévoit la construction de résidences, Lire la suite « Immobilier à Oman »
Le ministère du tourisme d’Oman a signé un accord avec Omagine pour un projet immobilier d’un million de m² au sultanat de Mascate.
Le projet sera mis en oeuvre au travers d’un partenariat avec des investisseurs locaux et étrangers. Il prévoit la construction de résidences, d’hôtels, d’un théâtre, d’une marina, de restaurants et d’autres services annexes. Il s’agit de l’un des principaux projets touristiques au sein du sultanat de Mascate. Il vise avant tout à optimiser la capacité d’accueil des touristes dont le flux est de plus en plus important à Mascate.
Pour la première fois, l’Office de Tourisme du Sultanat d’Oman développe sur un mini site dédié un programme de e-learning destiné aux agents de voyages pour les aider à parfaire leurs connaissances de la destination, promouvoir le pays et mieux vendre les forfaits Oman.
« Les agents de voyages ne connaissent pas encore bien notre destination pour la vente de forfaits car ils manquent de formations » constate Rania Khodr, directrice de l’Office de tourisme du Sultanat d’Oman en France.
« Ils ne pensent pas spontanément à Oman face à leurs clients ». D’où le le lancement du programme intitulé « Les étoiles d’Oman ». « Tout d’abord parce que nous voulons que nos « Ambassadeurs » soient représentés par un astre, rayonnant, chaleureux, brillant, et qui les guide comme une étoile du berger.
Et puis également parce que l’on visite Oman en étoile, on rayonne au volant de son 4×4 en toute liberté ! On commence par sa capitale, Mascate, point d’arrivée, avec ses forts, sa côte, ses musées, son souk authentique, la belle grande mosquée qui se visite ou encore le premier Opéra construit sur la Péninsule Arabique ! Vient ensuite la découverte de l’intérieur du pays : la route des forts, les montagnes et leurs villages, le désert, les wadis verdoyants, le sud et la route de l’encens, le nord et les fjords du détroit d’Ormuz. La solution de e-Learning Les étoiles d’Oman se compose de 5 modules : Informations pratiques, Histoire et Culture, Activités, Sports et Loisirs.
Les agents de voyages devront valider les 5 modules, ce qui leur permettra d’accéder au challenge de ventes récompensant les meilleurs vendeurs. En parallèle au programme de e-learning, l’office de tourisme d’Oman se rendra en régions pour former les agents de voyage et répondre à toutes leurs questions. A l’issue de ces étapes et au retour de l’éductour, les agents de voyages deviennent les Etoiles d’Oman. Les meilleurs vendeurs deviendront les « Etoiles d’Oman » et participeront à l’éductour mis en place en 2016. Ils seront par ailleurs référencés individuellement sur le site Internet de l’Office de Tourisme.
Cette mise en lumière concernera les personnes et non les agences. Ainsi, si un agent change de structure, il sera toujours référencé à titre individuel et l’Office de Tourisme d’Oman suivra le parcours de la personne. D’ici fin décembre, les meilleurs vendeurs prenant part aux Etoiles d’Oman gagneront des prix (IPod, IPad). C’est à partir de janvier que le challenge pour gagner une place sur l’éductour débutera. « Il faut oser proposer Oman, pourquoi faire comme tout le monde ? »
Le site : www.omanacademy.fr
Oman va faire bâtir la plus grande ferme éolienne des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui sera capable de fournir 16.000 foyers en énergie propre en économisant 110.000 tonnes de dioxyde de carbone par an.
La compagnie émiratie Masdar, qui a annoncé mercredi par communiqué ce projet de 125 millions de dollars, construira l’infrastructure dans la région de Dhofar (sud-ouest d’Oman) en coopération avec la société omanaise Rural Areas Electricity Company.
Masdar a été chargée par Abu Dhabi, la plus riche des sept entités qui forment les Emirats arabes unis, de développer sa production d’énergies renouvelables afin qu’elles puissent couvrir 7% de ses besoins énergétiques d’ici 2020.
La compagnie émiratie avait annoncé le mois dernier un partenariat avec les firmes norvégiennes Statoil et Statkraft pour la construction d’une ferme éolienne off-shore en Grande Bretagne, capable de fournir 410.000 foyers en électricité.
Perle méconnue du sultanat d’Oman, loin de Mascate mais proche de Dubaï, la péninsule du Musandam reste un sanctuaire de paix aux portes du bouillonnant détroit d’Ormuz.
Les criques étincelantes défilent, dans le ronron du moteur. Allongés sur des matelas qui font le tour de ce bateau de bois traditionnel, nous n’avons d’autre agenda que l’admiration du paysage, univers de minéralité pure et d’ambiances marines d’une grande poésie. Nous avons quitté le port pour quatre jours et trois nuits de croisière dans les fjords.
À l’extrémité de la Péninsule Arabique, le Musandam forme un petit monde perdu. Un isolat resté à l’écart du monde jusqu’à il y a quelques décennies seulement, alors qu’il est en vigie sur l’une des zones les plus stratégiques de la planète ! Le détroit d’Ormuz constitue en effet un corridor hautement stratégique, puisqu’y transite une bonne partie du pétrole mondial.
Séparée d’Oman et des Émirats Arabes Unis par de hautes montagnes (Djebel Harim, 2 087 m) tombant directement dans la mer, la petite péninsule est paradoxalement plus proche de l’Iran, dont elle n’est séparée que par un bras de mer d’une cinquantaine de kilomètres seulement ! Faiblement peuplée par trois tribus semi-nomades, la question de son appartenance géopolitique était subalterne, jusqu’au début des années soixante-dix, lorsque l’attribution de concessions pétrolières à des compagnies étrangères impliqua qu’il faille tracer des frontières. La majorité des Shihuh, tribu principale du Musandam, prêta alors allégeance au Sultanat d’Oman, et c’est ainsi que la région se retrouva séparée du reste du pays.
Le tourisme, l’avenir d’Oman
Aujourd’hui, Khasab, la capitale vit du commerce avec les autres pays du Golfe, de la contrebande nocturne avec l’Iran, et désormais, de l’essor du tourisme maritime. La ville étant l’exutoire côtier d’un large wadi, les palmeraies du front de mer rendues prospères par l’accumulation de sédiments déposés par les crues, s’ornaient, il y a peu, des grappes de maisons estivales des tribus montagnardes, édifiées en barasti (branches de palmiers) sur six pilotis. De même, de nombreuses maisons anciennes arboraient des cheminées de ventilation de facture perse. Tout cela appartient hélas au passé, mais le fort portugais du XVIIe siècle tient encore debout, transformé en un charmant musée, avec reconstitutions d’époque.
Arrêt sur Telegraph Island. Les ruines d’un édifice de pierre “racontent” l’histoire saugrenue de la Compagnie de navigation à vapeur des Indes Britannique qui, en 1854, fit construire sur cet îlot un relais pour sa ligne de télégraphe entre Londres et Karachi, via Bassorah (Iraq), alors possession turque. La station ne fonctionna que cinq ans, personne ne voulant vivre sur ce confetti désolé, puis en 1869, le percement du Canal de Suez rendit la ligne obsolète…
Nous avons jeté l’ancre en baie de Sibi, loin dans une crique sauvage. Au programme : baignade, escalade sur les rochers dominant l’eau et snorkeling. Nous y passerons des heures magnifiques, remplies de rien, pleines de tout. Dans le seul souci du beau plongeon depuis la poupe du dhow, du poisson le plus insolite aperçu dans le masque, de l’exploration des criques voisines avec le kayak embarqué. Le monde est mis en parenthèses, le temps de quelques coups de pagaie plongés dans l’eau aussi verte que transparente.
Mirage solaire dans un silence de cathédrale, à peine rompu, parfois, par les gémissements aigrelets de quelques biquettes errant sur les croupes pelées de ce décor lunaire. Les nuits sur le pont y sont merveilleuses, sous un ciel limpide et une mer étale.