Les Emirats arabes unis veulent entrer dès 2018 dans l’ère du nucléaire civil avec le démarrage du premier réacteur de la centrale de Barakah, fruit d’un programme dont voici les principaux éléments: Lire la suite « Nucléaire civil aux Emirats en chiffres »
A l’invitation de l’Autorité fédérale de réglementation nucléaire (FANR), une délégation de l’IRSN s’est rendue en juin 2014 aux Émirats Arabes Unis. Cette visite de deux jours était axée sur l’organisation de crise en cas d’accident nucléaire, les moyens mobiles d’intervention, la R&D ou encore la communication de crise.
L’intérêt porté par la FANR pour l’organisation de crise en France est motivé par la volonté de l’organisme émirien de développer une expertise indépendante dans des situations d’urgence.
En mai 2014, une délégation de la FANR avait assisté à un exercice national de crise à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher). La FANR a ainsi pu observer l’exercice de différents points de vue : celui de l’autorité de sûreté à l’ASN, celui de l’expertise à l’IRSN, celui de l’exploitant chez EDF et celui des autorités locales avec la préfecture.
Deux réacteurs en construction
Les Émirats Arabes Unis construisent actuellement à Barakah, leurs deux premiers réacteurs à eau pressurisée, chacun d’une capacité de 1 400 MWe. Compte tenu des délais serrés avant leur entrée en service – le premier réacteur en 2017 et le second en 2018 -, la FANR a sollicité l’IRSN pour discuter de la façon de mettre en place un dispositif de gestion de crise, en particulier organiser les procédures d’exploitation pour les interventions d’urgence, mettre en place la logistique d’organisation ou encore former le personnel appropriés.
La FANR a également manifesté son intérêt pour plusieurs projets de R&D menées par les plates-formes européennes de recherche dans lesquelles l’IRSN joue un rôle de premier plan.
La Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC) a reçu la visite de Sang-jick Yoon, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie de la République de Corée, sur le site de Barakah dans la région occidentale de l’émirat d’Abou Dhabi, marquant le partenariat fructueux entre les deux pays et le début de la construction de la deuxième centrale nucléaire des Emirats Arabes Unis.
Khaldoun Khalifa Al Mubarak, Président d’ENEC, a salué l’engagement du gouvernement coréen dans le développement du programme d’énergie nucléaire pacifique des Emirats Arabes Unis, en remerciant le ministre coréen du soutien constant de son gouvernement pour la réalisation d’un programme d’énergie nucléaire de classe mondiale dans les Emirats.
La cérémonie était suivie par le ministre d’Etat et CEO de Masdar, Sultan bin Ahmed Sultan Al Jaber, par Mohammad Ibrahim Al Hammadi, CEO d’ENEC, et par des hauts responsables d’ENEC et de la Korea Electric Power Corporation (Kepco).
Après avoir reçu le permis de construire de l’Autorité fédérale de réglementation nucléaire (FANR), ENEC a versé le premier béton de l’unité 2, marquant le début officiel de la construction de la deuxième centrale nucléaire des Emirats Arabes Unis. La construction prendra cinq ans et la centrale devrait entrer en exploitation commerciale en 2018, sous réserve des approbations réglementaires supplémentaires. Lire la suite sur WAM…
En tournée en Jordanie, aux Émirats arabes unis, au Qatar, à Bahreïn, à Chypre, en Israël et en Cisjordanie, du 29 mars au 10 avril 2013, le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird était ce mardi 2 avril à Abou Dhabi.
Le ministre et son homologue des Émirats arabes unis, le cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ont présenté le plan stratégique de coopération entre les deux pays et Canada-Émirats et demandé à l’Iran de répondre aux inquiétudes que suscite son programme nucléaire.
«Il y a un peu plus d’un an, nous avons établi [avec les Émirats arabes unis] un plan d’action destiné à renforcer et revitaliser les relations entre le Canada et les Émirats arabes unis», souligne un communiqué du ministère canadien des Affaires étrangères. Lire la suite sur 45enord.ca