A cause de la chute du prix des hydrocarbures, l’émirat se serre la ceinture, mais ça ne touche pas encore son club de foot… A tous les supporters du PSG qui pensaient que les billets poussaient sur les arbres au Qatar, sachez que c’est faux. Enfin, que ce n’est plus vrai. Alors que le club de la capitale, propriété de l’émirat depuis 2013, affronte Chelsea mardi en 8e de finale aller de la Ligue des champions, on commence à compter ses sous au pays de la Coupe du Lire la suite « Le Qatar fait des économies »
Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, a été nommé ministre du gouvernement qatari lors de son passage à Doha il y a deux semaines. Voilà Nasser Al-Khelaïfi ministre. Déjà président du PSG et de la Fédération du Qatar de tennis, Nasser a été nommé au gouvernement qatari il y a deux semaines lors de son passage à Doha. Une information de nos confrères du Parisien, qui précisent que l’homme fort du club parisien n’a pas reçu d’affectation précise pour le moment et que son rôle ne présentera pas d’activité concrète dans un premier temps.
Pas d’affectation précise
« Il est ministre hors cadre, c’est-à-dire sans affectation précise », peut-on lire dans l’article. Nommé par l’émir Tamim bin-Hamad al-Thani, dont il est très proche, Nasser Al-Khelaïfi pourrait envisager d’ici quelques années d’abandonner ses fonctions au PSG pour endosser au Qtara « de hautes responsabilités politiques ».
J’apporte des précisions sur la nature du pouvoir qatari envers le PSG dans cet article paru le 11 mars 2013 sur le site de France télévision : La semaine dernière, la presse sportive bruissait de rumeurs sur un départ de Leonardo, le directeur sportif du Paris Saint-Germain. Des sources proches du prince Tamim avaient éprouvé le besoin de se confier, anonymement, à RMC. L’information a été balayée par Nasser Al-Khelaïfi, le président du club, dans une interview au Parisien samedi 9 mars. De quoi se demander qui est vraiment le patron au PSG.
Sur le papier, le prince héritier Tamim ben Hamad Al-Thani
Bertrand Delanoë (à gauche) tombe dans les bras du prince héritier du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, lors d’un PSG-Montpellier au Parc des Princes, le 19 février 2012.
La chaîne cryptée capitalise sur les moyens illimités de l’émirat, via le PSG. Dans le même temps, Bertrand Méheut, le président du groupe, et ses collaborateurs multiplient les attaques envers un « acteur irrationnel ».
A chaque « classique » entre le PSG et l’OM, Canal en fait toujours plus. Même trop pour certains. Ainsi, dimanche 24 février, la chaîne cryptée a mis le paquet, à grands renforts d’annonces, de reportages, et de pirouettes techniques. A raison, puisque qu’elle a réalisé à cette occasion un résultat historique en termes d’audience.
Durant le match, Canal Plus a multiplié les plans montrant les stars parisiennes : Beckham, Zlatan, encore Beckham, Léonardo, toujours Beckham. Sans oublier de mettre en avant les différentes surprises proposées par le PSG : coup d’envoi par l’ex-superstar Ronaldo, animation musicale assurée par Ariel Wizman, également chroniqueur sur…Canal Plus… Curieuse façon d’assurer la promotion de la démonstration de force effectuée par le club de la capitale.
Pour rappel, le PSG a pour propriétaire Qatar Investment Authority (QSI), le fonds souverain du Qatar. Et Nasser Al-Khelaïfi, le président du club, est également directeur général de Al Jazira Sport dont la filiale, BeIN sport, est le direct concurrent de Canal Plus.
Tacles à répétition
Un adversaire que la chaîne de Bertrand Méheut ne se prive pas de tacler de manière régulière. La dernière pique en date est l’œuvre de Cyril Linette, le patron des sports de Canal Plus.
Le 15 février dernier, il déclarait au micro du Buzz Média Orange-Le Figaro : « nous avons l’impression de lutter à armes inégales face à ce concurrent ». « Comme eux, nous avons de gros moyens, mais la différence, c’est que nous dépensons l’argent que nous avons! En face, BeIN Sport dépend du fond souverain du Qatar qui peut donc se permettre de dépenser des centaines de millions d’euros à perte, puisqu’ils affichent environ un million d’abonnés et 400 millions d’euros de dépenses. Cela leur confère une puissance irrationnelle sur le marché des droits sportifs« .
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