Les équipes de Formule 1 envisagent de se rendre au Qatar, sur le circuit de Losail, l’année prochaine pour y tenir une session d’essais hivernaux.
La majorité des écuries souhaite tester au moins une fois au Moyen-Orient en 2014 afin de bénéficier de conditions plus chaudes, après des essais de pré-saison 2013 marqués par des températures très fraîches à Barcelone. Les équipes pourraient également décider de se rendre à Abou Dhabi voire à Bahreïn, avant le début de la saison, si Sakhir devenait le Grand Prix d’ouverture du prochain championnat.
Cette session d’essais, qui serait probablement longue de quatre jours, dispose aussi du soutien de Pirelli, même si le manufacturier italien n’a pas encore de contrat pour 2014. « Nous sommes vraiment en faveur de ces essais au Moyen-Orient, que ce soit à Abou Dhabi, à Bahreïn ou au Qatar » Lire la suite sur Eurosport.fr…
Air Arabia, la première et principale compagnie à bas prix (LCC) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, annonce un nombre record de 1.445.783 passagers au premier trimestre 2013, une hausse de 17,5 pour cent par rapport au premier trimestre 2012.
La forte croissance du nombre de passagers s’explique par le développement du réseau de la compagnie et de la valeur attrayante de son offre. Durant le premier trimestre de 2013, la compagnie a lancé des vols à partir de son hub principal à Sharjah vers Sialkot au Pakistan, Bagdad en Irak et Mattala au Sri Lanka. La compagnie aérienne a également augmenté les fréquences de nombreuses routes. Air Arabia dessert actuellement 85 routes mondiales à partir de ses hubs dans les Emirats, le Maroc et l’Egypte. Lire la suite sur WAM…
À l’occasion de la sortie de son livre et à la veille du Sommet arabe qui se déroule à Doha, Olivier Da Lage, rédacteur en chef à Radio France Internationale, a bien voulu aborder, pour nos lecteurs, le pourquoi et le comment de l’ascension fulgurante du petit émirat du Qatar sur la scène internationale. Décryptage.
Liberté : Avec les déboires que connaissent actuellement l’Égypte et la Syrie conjugués à l’effacement (inexpliqué) de l’Arabie Saoudite, le Qatar aspire-t-il, aujourd’hui, à un leadership sur le monde arabe ?
Olivier Da Lage : Peut-être pas un leadership de la même nature que celui de Nasser dans les années 1960, mais un rôle “dirigeant” très certainement. L’effacement réel ou supposé de l’Arabie Saoudite n’est pas complètement inexplicable : il tient au fait que ce pays est dirigé par une gérontocratie. Le roi et les principaux princes sont octogénaires et en mauvaise santé. Ce qui ne facilite pas la compréhension du monde actuel dans lequel les évènements se précipitent à une vitesse vertigineuse et encore moins une prise de décision rapide. C’est là, en revanche, un domaine dans lequel excelle l’émir du Qatar…
On parle surtout du Qatar comme d’une “machine à corrompre” et on l’accuse de mener la “diplomatie du carnet de chèques”. Ce pays est-il devenu le symbole de la suprématie de l’argent ? Son intrusion à l’ère de la financiarisation de l’économie est-il un signe des temps ?
Pour tout dire, le Qatar n’a rien inventé en la matière. Dans le monde arabe, l’Arabie Saoudite, la Libye, l’Irak ont eu, dans le passé, souvent recours à la diplomatie dite du carnet de chèques pour influer sur les orientations d’autres États. Ainsi, d’après moi, le Qatar s’inscrit certainement dans cette lignée. Il me semble, cependant, que son objectif est surtout de s’imposer comme un médiateur, un partenaire incontournable dans le jeu mondial, à la différence des pays cités plus haut qui, eux, voulaient voir adopter telle ou telle politique par d’autres États. Le Qatar veut, en quelque sorte, se rendre indispensable. Il le fait pour assurer son influence et, par là même, garantir sa sécurité et son avenir.
Mais comment un État “lilliputien” de par sa taille et sa population en est venu à acheter (presque) “tout le monde” ? Est-ce seulement grâce à ses moyens financiers considérables ? N’y a-t-il pas d’autres puissances (ou facteurs) qui ont contribué à son ascension ?
Le Qatar a des moyens financiers considérables en raison de ses immenses réserves de gaz dont l’exploitation génère des recettes d’autant plus importantes que la population du Qatar est très réduite. Mais il ne fait pas de doute que l’influence actuelle du Qatar ne s’explique pas seulement par sa richesse. Cheikh Hamad, à la tête du pays depuis qu’il a renversé son père en juin 1995, a clairement une vision stratégique partagée avec son cousin, Hamad Ben Jassim, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères chargé de la mettre en œuvre.
Il faut noter aussi le fait que dans ce petit pays, le circuit de décision est extrêmement court : quand l’émir prend une décision, elle est immédiatement appliquée. Bien entendu, le soutien des États-Unis, qui ont été le premier pays à reconnaître cheikh Hamad après son coup d’État, est un élément essentiel de son influence et ce soutien ne lui a jamais fait défaut depuis son avènement. Beaucoup craignent aujourd’hui la domination de ce micro-État sur le Moyen-Orient et le Maghreb. À quoi obéissent, selon vous, ses alliances avec les courants islamistes dont certains sont radicaux ?
Le terme de domination me paraît exagéré. Il faut quand même garder le sens des proportions. Mais son emprise n’est pas contestable tant elle pèse de plus en plus sur la vie politique interne de plusieurs pays, comme on l’a vu en Libye, en Tunisie ou en Égypte.
Depuis le milieu des années 1960, le Qatar est proche des Frères musulmans. Le signe le plus visible en est l’asile accordé à l’époque à cheikh Youssef Qaradhaoui qui a depuis acquis la nationalité qatarienne et dont l’influence, notamment grâce à son émission sur Al-Jazeera, a pris de l’ampleur. Il faut d’ailleurs noter que le soutien du Qatar aux Frères musulmans irrite profondément les autres monarchies du Golfe qui voient ce mouvement comme une menace et soutiennent plutôt les mouvements salafistes.
Ceci dit, si le soutien du Qatar, un pays que l’on pourrait qualifier d’islamo-conservateur, à la mouvance islamiste n’est pas discutable, il me semble que ce n’est pas non plus sa priorité stratégique. Contrairement, par exemple, à l’Arabie Saoudite, l’aide du Qatar n’est pas conditionnée à la mise en œuvre d’objectifs politico-religieux.
Et qu’en est-il de son aide apportée aux djihadistes au Sahel ?
Il y a eu, en effet, beaucoup de questionnements, notamment en France, sur les liens du Qatar avec les djihadistes au Mali. Le Qatar ne reconnaît, pour sa part, qu’une aide caritative, via le Croissant-Rouge qatari, mais il ne serait pas surprenant qu’une partie de cette aide soit parvenue à des militants radicaux.
Cela dit, je ne crois pas un instant à un double jeu du Qatar qui soutiendrait en sous-main des terroristes islamistes pour déstabiliser des pays occidentaux, dont la France. Toute la stratégie mise en œuvre depuis 1995 repose sur un partenariat aussi étendu que possible et à long terme avec les pays occidentaux. On a du mal à imaginer que cheikh Hamad mettrait en péril cette stratégie au bénéfice d’Aqmi ou du Mujao !
Son influence économique et politique en France commence à être sérieusement critiquée. Qu’en pensez-vous ?
Pas seulement en France, mais c’est vrai, surtout en France. Cela tient à deux facteurs : un débat propre à la France sur la place de l’islam dans ce pays qui a atteint, faut-il noter, un niveau sans équivalent ailleurs en Europe.
Mais il y a aussi un phénomène qui ne se limite pas à la France : du fait même de ses succès, le Qatar commence à rencontrer des oppositions. On a pu le voir en Tunisie lors de la visite de cheikh Hamad en 2012.
Beaucoup de Tunisiens ont eu le sentiment qu’il venait comme en pays conquis et sa venue a provoqué des manifestations hostiles.
En France, il y a à la fois la crainte d’un financement occulte de mouvements islamistes dans les banlieues et celle d’une présence dans des secteurs stratégiques, notamment celui de l’aéronautique. C’est pourquoi le Qatar n’a pas été autorisé — du moins pour l’instant — à entrer au capital de la société aérospatiale EADS. Mais le fait est que la France a besoin d’investisseurs étrangers et le Qatar est prêt à y investir des montants colossaux. C’est une contradiction que la France devra résoudre.
Source
L’émirat du Qatar, à peine plus grand que la Corse, grâce à ses immenses réserves gazières, peut tout s’offrir sur la planète : des clubs sportifs, des pans entiers de l’industrie européenne, des palaces, la Coupe du monde 2022. Qatar. Les secrets du coffre-fort (éditions Michel Laffon, mars 2013). Sous ce titre, les journalistes Christian Chesnot et George Malbrunot, spécialistes du Moyen-Orient et auteurs de plusieurs ouvrages sur la question, démontent, dans une enquête à plusieurs tiroirs, les appétits de ce «nain à l’appétit d’ogre» qu’est le Qatar. L’émirat du Qatar, à peine plus grand que la Corse, grâce à ses immenses réserves gazières, peut tout s’offrir sur la planète : des clubs sportifs, des pans entiers de l’industrie européenne, des palaces, la Coupe du monde 2022.
Les deux grands reporters esquissent les raisons de cette boulimie et montrent comment le Qatar, pour asseoir sa puissance et ses ambitions débordantes, a choisi de se créer un empire en achetant le monde.
Les auteurs montrent comment le Qatar est passé de la diplomatie du carnet de chèques à l’armement des rebelles libyens et syriens, comment il cherche à noyauter des institutions telles que la Ligue arabe ou l’Unesco. Et les fantastiques moyens d’information dont est dotée Al Jazeera, ses prises de participation dans les médias occidentaux… Et ce, au terme d’une longue enquête fondée sur des témoignages de proches de la famille régnante, de diplomates et hommes d’affaires arabes et occidentaux, sur de nombreux voyages sur plusieurs années dans l’émirat et la région.
Georges Malbrunot et Christian Chesnot qui, au cours de leurs recherches, découvrent les raisons de leur libération d’Irak où ils étaient retenus en 2004 – et le rôle joué par El Jazeera dans cette libération – lèvent le voile sur un pays fascinant, tout en paradoxes, avec ses zones d’ombre et ses éclats, dirigé par une famille au sein de laquelle trois membres jouent les principaux rôles : l’émir lui-même, cheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani, la deuxième de ses trois épouses, l’ambitieuse et brillante cheikha Moza, et un Premier ministre qui propose de régler financièrement les problèmes diplomatiques, Hamad Bin Jassem Al Thani, dit HBJ.
Il y a la deuxième génération appelée à reprendre les rênes du pouvoir : les enfants de l’émir Tamim, prince héritier, et les filles Mayassa (qui préside la Qatar Museum Authority et le Doha Film Institute) et Hind, directrice de cabinet de son père. Lire la suite…
Les Émirats sont candidats à l’organisation de l’Expo universelle 2020 à Dubaï sur le thème « Connecter les esprits, Construire le futur ».Tous les cinq ans durant six mois, l’Expo universelle attire des millions de visiteurs. L’Expo Universelle n’a jamais eu lieu au Moyen-Orient, en Afrique ou en Asie du Sud-Est dans toute l’histoire de cette manifestation.
Pour notre candidature à l’organisation de l’Exposition universelle 2020 à Dubaï, les Émirats arabes unis ont choisi le thème « Connecter les esprits, Construire le futur ». Un thème représentatif de la population des Émirats, de ses aspirations pour l’avenir, et qui reflète la volonté de l’Exposition universelle de rassembler les peuples du monde entier pour partager et échanger autour de projets communs.
Dans le monde largement interconnecté d’aujourd’hui, il est plus nécessaire que jamais d’adopter une vision renouvelée de progrès et de développement fondée sur le partage et l’engagement. Rien ne saurait réfuter le caractère à la fois unique et remarquable d’un pays donné, d’une communauté spécifique ou de l’esprit humain d’un individu, et cependant ce n’est qu’en collaborant que nous pouvons réellement avancer.
Une Expo universelle à Dubaï en 2020 serait la première à se dérouler dans la région MENASA (Moyen-Orient, Afrique du Nord et Asie du Sud). Alors que la communauté internationale doit faire face à des défis toujours plus complexes et de plus en plus interconnectés, les liens qui existent entre les individus, les sociétés et les idées n’ont jamais été aussi importants. Dubaï Expo 2020 sera une plate-forme pour la connectivité, dont le but sera d’aider à ouvrir la voie à de nouveaux partenariats favorables à la croissance et la durabilité pour l’avenir.
IDEX, le plus grand salon de défense et d’armement au Moyen-Orient, se tient jusqu’à jeudi à Abu Dhabi. Un salon qui prend de l’ampleur dans une région qui a les moyens. Les Emirats ont une faible population, mais ils figurent parmi les plus gros acheteurs d’armement de la région après l’Arabie saoudite.
Armes à feu, avions de combats, et véhicules blindés qui défilent sous les applaudissements, le plus grand salon de défense du Moyen-Orient a été aussi l’occasion de célébrer quelques bonnes affaires. 17 signatures de contrats avec la seule armée émirienne ont été annoncées lundi 18 février. Pas moins de 1,4 milliard de dollars au total, dont près de la moitié est allée aux compagnies américaines. Une part belle également aux missiles russes et aux roquettes à guidage laser de Turquie. Lire la suite…
Oman est un pays du Moyen-Orient, au sud de la péninsule d’Arabie, sur les bords du golfe d’Oman et de la mer d’Arabie. Il est bordé par les Émirats arabes unis au nord, l’Arabie saoudite à l’ouest et le Yémen au sud-ouest. C’est une monarchie indépendante depuis le milieu du XVIIIe siècle. L’économie du pays est particulièrement dépendante de l’extraction de ses ressources de pétrole. Découvrez les photos de ce pays du Moyen Orient.
Le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Gargash, a souligné dimanche la nécessité pour le monde arabe de renforcer l’intégration économique afin de surmonter les retombées de la crise arabe.Prenant la parole à la session d’ouverture du Forum économique de l’Afrique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) à Charjah, le ministre émirati a affirmé que la crise actuelle dans certains pays arabes avait été déclenchée par la manque d’opportunités ressentie par les jeunes, qui ne voient pas de lumière à l’extrémité du tunnel. Lire la suite « Emirats arabes unis: forum économique de l'Afrique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) »
Logic Instrument, l’un des principaux constructeurs d’ordinateurs portables durcis, a annoncé sa participation au salon IDEX 2013 à Abu Dhabi, « LE » salon de la défense et de la sécurité qui réunit tous les grands acteurs du Moyen-Orient, du 17 au 21 février 2013.Logic Instrument y présentera ses dernières nouveautés technologiques de la série Fieldbook, ainsi que des ordinateurs portables durcis TETRAnote EX Série et des écrans militaires destinés aux environnements extrêmes. Lire la suite « IDEX 2013 d'Abu Dhabi »
X Factor, la célèbre émission de télé-crochet musical, débarque au Maroc. La chaine de télévisions marocaine Medi1 TV vient, en effet, d’acheter les droits pour la diffusion du programme « en exclusivité au Maroc » à partir du 21 février. 30 candidas sélectionnés à travers « les plus grandes villes du Moyen Orient et du Maghreb » seront en compétition. Quant au jury, il sera composé de trois chanteurs libanais, en l’occurrence Elissa, Carol Samaha et Wael Kfoury, et de l’Emirati Hussain Al Jassmi Lire la suite « X Factor au Maroc »