Par Randonnée

Le Mont Blanc fait encore des morts

Un alpiniste autrichien de 65 ans a fait samedi après-midi une chute mortelle en redescendant du Mont Blanc, le plus haut sommet d’Europe occidentale, a-t-on appris auprès des secours en montagne de Chamonix (sud-est de la France). L’homme, qui a glissé vers 14h00 locales (12H00 GMT) juste avant le couloir du Goûter et chuté sur 200 à 250 mètres, « est mort sur le coup », selon la même source. Il était accompagné par deux amis qui ont été redescendus par les secours. Lire la suite « Le Mont Blanc fait encore des morts »

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Il pleut des pierres au Mont Blanc

Le préfet de la Haute-Savoie a appelé – ce jeudi 22 juin – les alpinistes à la plus grande prudence dans les itinéraires exposés aux chutes de pierres – en particulier le couloir du Goûter sur la voie normale vers le sommet du Mont-Blanc (4 807m) – tout comme lors de la progression sur glacier. En cause, les hautes températures de ces derniers jours… Lire la suite « Il pleut des pierres au Mont Blanc »

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Mont Blanc: Ueli Steck bat un nouveau record

ueli-steck-mont-blancParti de Courmayeur (Italie) le 18 août dernier, l’alpiniste suisse a escaladé l’arête de l’Innominata au pas de course avant d’atteindre le sommet du Mont Blanc (4.810 m) 5 heures 30 plus tard. Avec cette ascension éclair, Ueli Steck établit un nouveau record.  Qu’il est étonnant ce sprinteur des cîmes! Sur sa page facebook, l’Helvète raconte très simplement comment il a réalisé 3.300 mètres de dénivelé en quelques heures. Lire la suite « Mont Blanc: Ueli Steck bat un nouveau record »

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Ces enfants qui veulent faire le Mont-Blanc

enfant montagneEscalader le Mont-Blanc est un défi qui fascine depuis toujours les fondus de montagne. Sauf que depuis un certain temps quelques « hurluberlus » se sont mis à emmener avec eux leurs enfants. Ces expéditions à haut risque suscitent la désapprobation générale dans la vallée de Chamonix, en Haute-Savoie. Guides et gendarmes de haute montagne sont sur le qui-vive.

Le premier à avoir dépassé les bornes en juillet dernier est un Américain, qui a emmené ses deux enfants de 11 et 9 ans. Une ascension filmée pour être vendue sur des chaînes de télé, et qui a bien failli coûter la vie à toute la cordée, prise dans un début d’avalanche.

Pierre Schropff, du bureau des guides de Chamonix, est scandalisé par l’inconscience de ces parents, avides de battre à tout prix des records insensés :

« Certains adultes pensent opportun de prendre leurs enfants en otage pour figurer par exemple au Guiness des records. Le Mont Blanc c’est plus que 4 800 mètres et donc les jeunes enfants n’ont pas leur place là-haut. Physiquement, au niveau du froid, au niveau de la longueur de la courbe, du manque de sommeil, de la fatigue accumulée, etc. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est criminel parce qu’il n’y a pas encore eu d’enfants morts dans ces conditions, mais il a failli en avoir en début de saison. »

Un Autrichien dissuadé de gravir le Mont-Blanc avec son fils de 5 ans

Mardi, un alpiniste autrichien qui avait entrepris l’ascension avec son fils de 5 ans a été intercepté à 3 200 mètres. « Il s’est fait bloquer au premier refuge par une équipe de gendarmes qui sont là justement pour réguler les questions de camping et il a été contraint de rebrousser chemin », rapporte Pierre Schropff

En fait, les gendarmes ont dû beaucoup insister avant d’avoir gain de cause. Pourtant, à cette hauteur, la température ressentie est de – 20°C et les bourrasques atteignent facilement les 150 kilomètres/heure.

Source: RFI

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Saison meurtrière au Mont Blanc

hélicoptère mont blancOn dénombre 18 morts et 2 disparus après des accidents dans le célèbre massif depuis le début de la saison estivale, alors que la préfecture recensait 14 morts et 3 disparus pour l’ensemble des montagnes de Haute-Savoie en 2013.

La série noire se poursuit dans le Mont-Blanc. Deux alpinistes et leur guide ont perdu la vie dans le prestigieux massif après une chute de plus de 800 m, a annoncé lundi 18 août la préfecture de Haute-Savoie. Le drame survient cinq jours après un accident qui a coûté la vie à six personnes, sur l’aiguille d’Argentière.

Selon l’Ecole nationale de ski et d’alpinisme (Esna), 17 000 à 20 000 personnes tenteraient chaque année l’ascension du Mont-Blanc. Mais le massif a été particulièrement meurtrier cet été : ces deux accidents portent à 18 le nombre de morts autour du sommet mythique depuis le 1er juillet, un nombre qui dépasse déjà celui enregistré l’année dernière dans tout le département.

En 2013, la préfecture recensait au total 14 morts et 3 disparus dans l’ensemble des montagnes de Haute-Savoie, contre 18 morts et 2 disparus au Mont-Blanc depuis le début de la saison estivale. Un bilan définitif sera publié par la préfecture après la fin de la saison estivale, en novembre.

Les chiffres mentionnés pour chaque année couvrent la période s’étalant entre le 1er novembre de l’année précédente et le 31 octobre de l’année concernée. 

Plus d’alpinistes exposés aux risques naturels en été

Le nombre de morts dans les accidents d’alpinisme peut sensiblement varier d’une année à l’autre : il était de 14 en Haute-Savoie entre novembre 2012 et octobre 2013, contre 25 l’année précédente. « Peu de décès d’alpinistes sont enregistrés chaque année, donc un seul accident sur un itinéraire très fréquenté, en particulier en saison estivale, peut faire doubler les statistiques d’un massif, explique Claude Jacot, du système national d’observation de la sécurité en montagne (SNOSM). Ce fut le cas en juillet 2012, lorsque 9 alpinistes ont trouvé la mort dans une avalanche au Mont-Blanc. »

On observe des pics de fréquentation dans ces massifs durant la saison estivale, en particulier si de mauvaises conditions météorologiques ne laissent que quelques jours aux amateurs pour tenter une ascension. « La présence de nombreux alpinistes sur un itinéraire n’augmente pas les risques d’accidents, souligne Claude Jacot. Plus de personnes sont toutefois exposées aux risques naturels et l’on observe parfois une série de drames, comme ces derniers jours. »

Au niveau national, le SNOSM recense, en moyenne, une quarantaine de décès en France chaque année dans des accidents d’alpinisme. Ce chiffre devrait rester stable en 2014, selon les estimations de Claude Jacot.

A cela s’ajoutent les accidents non-mortels : depuis novembre 2004, la préfecture de Haute-Savoie a recensé, chaque année, entre 245 et 361 interventions des secours auprès d’alpinistes.

 

Source: francetvinfo.fr