Selon les informations recueillies par « Jeune Afrique », le groupe marocain Zinafrik, spécialisé dans la sidérurgie, l’immobilier et la logistique, a conclu un partenariat stratégique avec Qatar Ingénierie pour l’aménagement et le développement d’une « ville logistique intégrée » près de Settat. Coût du projet : 2,3 milliards de dirhams (210,8 millions d’euros). Lire la suite « Immobilier: Partenariat entre le Qatar et le Maroc »
La Banque de développement du Qatar (QDB) organise aujourd’hui, mardi 30 septembre 2014, une réunion bilatérale entre les entreprises qataries et marocaines. Rencontre dont le but de promouvoir les relations commerciales entre les deux opérateurs. La QDB vise, à travers cette réunion bilatérale, à encourager les exportations des produits qataries vers le Maroc en favorisant les opportunités et les exportations du Qatar sur le marché marocain.
Ainsi, la Banque, à travers son bras d’exportation «Tasdeer» (exportation) a programmé cette réunion au profit des entreprises locales pour s’installer dans de nouveaux marchés.
A cette fin, «Tasdeer» a mené une étude et des ateliers au Maroc qui ont permis de déterminer une liste de 13 produits industriels qui pourraient intéresser les entreprises marocaines. Liste qui sera annoncée demain, mardi, en présence du directeur de la Banque du développement du Qatar, de l’ambassadeur du Qatar au Maroc et d’autres responsables….
Commentant cette rencontre, Hassan Al Mansouri, directeur exécutif de Tasdeer a déclaré : « nous sommes fiers de compléter nos efforts dans la promotion des exportations du Qatar dans de nouveaux marchés. Le Maroc a été choisi cette année en raison des vastes opportunités d’affaires qu’il présente et pour participer aux efforts déployés visant à encourager les échanges commerciaux entre les 2 pays ».
Ainsi, il est attendu que cette rencontre soit l’occasion de signer des accords entres les opérateurs économiques des deux pays. A suivre !
Examen à Abu Dhabi des moyens de développer le partenariat maroco-émirati dans les domaines du transport et de la logistique. Le ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah, a examiné lors de sa visite de travail aux Émirats arabes unis les moyens de développer le partenariat maroco-émirati dans les domaines du transport et de la logistique. Dans une déclaration à la MAP, le ministre a indiqué que cette visite de trois jours est une occasion pour mettre en avant le potentiel dont dispose le Royaume dans les différents secteurs, notamment le transport et la logistique et réitérer la volonté du Maroc de renforcer davantage sa coopération stratégique avec les Émirats arabes unis. M. Rebbah a également souligné que ses entretiens avec les responsables et les opérateurs émiratis ont notamment porté sur le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine du développement des compétences à travers la consolidation des partenariats en matière de stages et de formations techniques.
Le programme de la visite du ministre a été également ponctué par des entretiens avec le ministre émirati des travaux publics, Abdulla Bilhaif Al-Nuaimi, portant notamment sur le renforcement de la coopération entre les deux pays frères dans le domaine du transport. M. Rabbah s’est entretenu avec de hauts responsables au sein de la société émiratie Abu Dhabi Ports Company avec lesquels il a examiné les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines des ports. Lors de cette visite, M. Rabbah s’est également rendu au port El Khalifa.
À Dubaï, le ministre s’est entretenu, samedi et dimanche, avec des investisseurs et des opérateurs privés et institutionnels des moyens de renforcer la coopération dans les domaines d’intérêt commun. M. Rabbah a indiqué que ces réunions permettront d’ouvrir de nouveaux horizons pour le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines du transport et de la logistique.
Jehad Khalaf est né au Maroc d’une mère marocaine et d’un père bahreïni. Mais ses parents ont divorcé avant sa venue au monde. Considéré comme apatride depuis sa naissance, il est sur le point d’obtenir la nationalité bahreïnie après 28 années de calvaire.
Jehad Khalaf peut enfin bénéficier de la citoyenneté ! Cet homme, né il y a 28 ans au Maroc, a passé toute sa vie sans avoir aucune nationalité. Sa mère Thuraya Lafrat, mariée à un Bahreïni, a en effet divorcé bien avant sa naissance et quitté ce pays du Golfe. Lorsqu’elle est revenue dans le royaume, son fils ne pouvait pas prétendre à la citoyenneté marocaine. Il a ainsi vécu en étant considéré commme »apatride » pendant 28 ans.
Selon GulfsDailyNews, Jehad Khalaf pourrait enfin obtenir la nationalité bahreïnie la semaine prochaine. Son cas est étudié depuis plusieurs années au Bahreïn. En 2008, il avait déposé une demande de nationalité et a contacté le cabinet Isa Ebrahim à travers un groupe de défense des droits de l’homme basé au Maroc. Toujours d’après, GulfsDailyNews, un tribunal de Bahreïn a statué en sa faveur et Jehad Khalaf, arrivé ce week-end, devrait rencontrer des responsables du ministère de l’Intérieur pour la Nationalité, les Passeports et les Affaires de Résidence (NPRA).
L’obtention de la nationalité retardée par la mort du père de Jehad
Le calvaire de Jehad pourrait être dû au divorce de sa mère marocaine. Sa mère « n’a pas pu l’inscrire en tant que citoyen marocain et obtenir un passeport ou une carte d’identité ». « L’homme a vécu toute sa vie sans identité et a été déclaré apatride », souligne un avocat du cabinet Isa Ebrahim. En 2008, ce cabinet a commencé à travailler sur cette affaire. « Nous avons demandé le numéro de contrat de Mme Lafrat, puis nous avons commencé à travailler sur l’affaire », explique-t-il à GulfDailyNews.
Mais l’obtention de la citoyenneté n’était pas un long fleuve tranquille. « Nous avons authentifié et envoyé tous les documents, y compris le certificat de mariage et de naissance, ainsi que d’autres documents prouvant que Mme Lafrat était marié à un Bahreïni et est restée avec lui », ajoute l’avocat. L’affaire a même atterri au tribunal. « Nous avons déposé une plainte contre les services de l’immigration dans un tribunal civil pour obtenir le droit de M. Khalaf à disposer de la citoyenneté bahreïnie ».
Mais qu’est-ce-qui a pu faire trainer la demande formulée depuis 2008 ? Selon la même source, le décès du père de Jehad est en la principale cause. « Nous avons été confrontés à des problèmes lorsque le père Bahreïni de M. Khalaf est mort en 2009 », indique l’avocat. « Durant plusieurs audiences, personne ne s’est présenté aux services de l’immigration et nous avons beaucoup souffert. Finalement, nous avons pu soumettre à nouveau tous les documents devant un juge », se réjouit-il. « Nous avons gagné l’affaire et M. Khalaf va finalement avoir son passeport bahreini ». Selon l’avocat, les agents du service de l’immigration ont approuvé ses papiers et vont délivrer ce passeport la semaine prochaine.
Le Maroc et le Qatar ont signé le programme exécutif du mémorandum d’entente relatif à la mise en œuvre du don qatari au profit du Maroc pour un montant de 1,25 milliards de dollars. Cette somme sera remise au Royaume en deux tranches. La contribution qatarie s’étalera sur cinq ans, et un premier montant de 500 millions de dollars a déjà été versé.
Outre le fait que ce don inscrit dans la durée les bonnes relations entre le Maroc et le Qatar, il est d’une extrême importance pour le Royaume. Il devrait en effet lui permettre de financer quatorze projets dans divers domaines. Il devrait donc lui permettre de continuer son œuvre de modernisation des régions. Le Qatar a de son côté affirmé que « la volonté de l’Etat du Qatar de contribuer à la stabilité du Royaume et à son développement économique et social à travers le financement de plusieurs secteurs dont la santé, l’Agriculture et la pêche maritime, l’Habitat Social, l’enseignement supérieur et de l’Assainissement Liquide ».
Parmi les projets qui seront financés par ce don, on peut noter :
– Des projets relatifs au secteur de la santé : grâce à ce don, le Maroc va renforcer ses infrastructures hospitalières. Il prévoit notamment la construction de deux centres hospitaliers universitaires (CHU) et d’une quinzaine d’hôpitaux de campagne. C’est le secteur qui recevra la plus grosse subvention, avec environ 500 millions de dollars.
– Soutien à l’agriculture solidaire et à l’économie de l’eau d’irrigation : cette action se fera à travers quatre projets qui s’inscrivent dans le cadre du Plan Maroc Vert. Ils seront chacun de l’ordre de 202 millions de dollars.
– Deux projets à hauteur de 69 millions d’euros dans le secteur de la pêche. L’objectif sera ici de réhabiliter les villages de pêcheurs dans plusieurs villes marocaines et, de mettre à niveau les infrastructures nécessaires pour la pêche côtière et artisanale.
– Un projet visant à développer la capacité d’accueil des universités marocaines.
La mise en œuvre des projets devra se faire au cours des cinq années à venir. Elle sera contrôlée par un comité maroco-qatari.
Le Maroc et le Qatar, déjà liés par plusieurs accords de coopération, ont signé mardi de nouvelles conventions de partenariat, à l’occasion de la réunion d’une Haute commission mixte à Rabat, en présence des deux chefs de gouvernement, a constaté un journaliste de l’AFP.
Ces nouveaux accords portent notamment sur le transport aérien, la reconnaissance mutuelle des diplômes, les affaires islamiques et les médias.
Le Premier ministre qatari, Cheikh Abdallah Ben Nasser Ben Khalifa Al Thani, est arrivé dimanche soir à Rabat à la tête d’une imposante délégation de ministres, dont le chef de la diplomatie, Khaled ben Mohamed Alattiyah.
Durant la visite, les ministres marocain et qatari des Finances, Mohamed Boussaïd et Ali Cherif Al Imadi, ont notamment convenu d’activer les premiers versements –à hauteur de 500 millions de dollars– de l’enveloppe promise par le Qatar dans le cadre d’un don de cinq milliards de dollars par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), selon l’agence officielle MAP.
Les précédents accords entre Rabat et Doha avaient été signés en décembre dernier lors de la visite de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Ben Khalifa Al Thani. Le roi Mohammed VI s’était rendu à Doha un an auparavant.
Si les échanges commerciaux entre les deux pays ont doublé entre 2010 et 2013, passant de moins de 50 millions d’euros à près de 90, ils ont toutefois été jugés insuffisants par le chef du gouvernement marocain, l’islamiste Abdelilah Benkirane.
La signature de nouveaux accords intervient par ailleurs alors que l’Arabie saoudite, les Emirats et Bahreïn ont rappelé la semaine dernière leurs ambassadeurs à Doha, accusant le Qatar de s’ingérer dans les affaires des pays voisins, une première dans l’histoire du CCG, qui rassemble depuis 1981 les six monarchies arabes du Golfe.
En 2011, ces pays avaient invité le Maroc et la Jordanie -les deux seules autres monarchies arabes- à rejoindre leur club.
Cette démarche, perçue comme une volonté de leur part de se prémunir d’une contagion des révoltes arabes mais aussi du danger iranien, avait été accueillie positivement par Rabat, qui avait toutefois réitéré « son attachement » à la construction de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
Le projet est resté sans suite.
Une randonnée à la découverte du sud marocain et de ses populations. Au sud des montagnes de l’Atlas, nous sommes partis à la découverte de tous les paysages du Grand Sud marocain. Un voyage unique! Les paysages du Grand Sud Marocain sont variés : étendus arides, dunes de sable, palmeraies et oasis, ksours fortifiés, redoutables kasbahs…..
Découvrez les photos de notre randonnée au Maroc.
Une randonnée qui nous amène au sud-ouest marocain. Agadir (mot qui signifie « grenier collectif fortifié » en Tamazight ), située sur la côte Atlantique, dans la région du Souss, à 508 km au sud de Casablanca, à 173 km d’Essaouira et à 235 km à l’ouest de Marrakech. C’est le chef-lieu de la région administrative Souss-Massa-Drâa et de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane. Quelques photos.
Selon une légende, le nom de la ville viendrait de la découverte d’une pioche à l’emplacement des premières fondations. Fès, la capitale Idrissides est la troisième plus grande ville du Maroc, après Casablanca et Rabat avec une population de 1 040 563 . C’est l’une des quatre « villes impériales » (avec Marrakech, Meknès et Rabat) et aussi la première ville impériale des quatre. La médina (vieille ville), la plus grande du monde, un exemple modèle d’une ville orientale, est placée sous la protection de l’UNESCO; elle est inchangée depuis le xiie siècle. Le bleu profond de ses céramiques est un des symboles caractéristiques de Fès. Son rayonnement international passé en fait l’une des capitales de la civilisation arabo-musulmane aux côtés de Damas, Bagdad, Cordoue, Grenade… Quelques photos de la ville.
Une randonnée citadine dans la ville de Tanger, dans le rif. Tanger ( en amazigh Tanja, ⵟⴰⵏⵊⴰ ; en gréco-romain : Tingis) c’est une ville du nord du Maroc. Située à l’extrémité nord du pays, la ville est la principale porte du Maroc sur l’Europe, dont elle est séparée par les 14 kilomètres du détroit de Gibraltar. D’abord établie sur la colline de la kasbah, la ville s’est progressivement étendue sur les massifs la bordant à l’ouest en direction du cap Spartel (plateau du Marshan, Vieille Montagne) puis, au long de la plage, en direction du cap Malabata. En dépit de ces reliefs, son site ne présente pas de réseau hydrographique notable.