La délégation des rebelles chiites Houthis et de leurs alliés est arrivée jeudi à Koweït pour des négociations de paix avec le gouvernement yéménite, a annoncé l’ONU. «Ils (les membres de la délégation) sont arrivés il y a quelques minutes», a déclaré à l’AFP Charbel Raji, porte-parole de l’émissaire des Nations unies au Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed. Lire la suite « Yémen: pourparlers de paix au Koweït »
Et si le cheikh Sabah était le prochain prix Nobel de la Paix ? Méconnu en Europe, il vient pourtant de faire l’objet d’un hommage appuyé de Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU. Un premier pas vers l’éminente distinction ?
On le connaît peu en Europe. Pourtant le cheikh Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah pourrait accéder à une soudaine notoriété en décrochant le prix Nobel de la Paix. Au regard des délais, sans doute pas le 10 octobre prochain, mais peut-être lors de l’édition suivante.
De nombreux voyants semblent indiquer que le souverain du Koweït pourrait se porter candidat au regard de ses actions récentes en faveur des réfugiés syriens et de la lutte contre le virus Ebola. L’émir a en effet largement contribué au financement des agences onusiennes chargées de ce dossier, en particulier le HCR et l’OMS.
Hommages de Ban Ki-Moon et Jack Lang
Mardi, lors d’une cérémonie organisée à New York, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a salué son action de manière appuyée. Jack Lang, président de l’Institut du Monde Arabe, s’est fait l’écho de cet hommage, remerciant l’émir au passage pour les dons qu’il a accordés à l’institution culturelle.
Le petit-fils du cheikh Sabah, Sabah Ali Jaber Al Ahmed Al Sabah semble décidé à proposer la candidature de l’émir au prix Nobel. Le cas échéant, la distinction d’un candidat arabe pourrait avoir un impact favorable sur les dossiers diplomatiques les plus brûlants du Proche et du Moyen-Orient.