Par La Rando

Compétition régionale des jeunes entrepreneurs en Algérie

Après le succès de 2012 le programme Injaz El Djazair revient cette année avec le même défi. Celui de se classer premier pour la seconde année consécutive à la compétition régionale des jeunes entrepreneurs qui se déroulera le 3 décembre prochain au Koweit. En cette occasion, une conférence de presse a été organisée le mercredi 27 novembre à l’hôtel Hilton (Alger), en présence des membres du conseil d’administration d’Injaz El Djazair, et son nouveau partenaire BOEING, représenté par Bernard J.Dunn, directeur régional pour l’Afrique du Nord et la Turquie.

Injaz El Djazair, présidé par Sofiane Chaib, a organisé des compétitions nationales pour primer les meilleurs projets réalisés par des étudiants dans le cadre d’une formation organisée par cet organisme.

Injaz El Djazair s’est rapprochée de douze écoles et universités algériennes, (ESI, EPAU, ENP, ENST, HEC, ENSH, ENSSMAL, INELEC, USTHB, UST Oran, MBD M’Sila), et « abordé » 660 étudiants. Quatre prix ont été décernés ce mercredi. Le premier, à l’instar de l’année dernière avec « Algreenia », est revenu à des polytechniciens. Il s’agit de « Assurair », une entreprise de production et de commercialisation de détecteurs intelligents de gaz dangereux.

« Assurair » est composée de quatre étudiants de l’école nationale de polytechnique, Allouche Lotfi et Ben Abdellah Khoudja Sami, tous deux en 4ème année (spécialité en génie industrielle), Boushaba Abdelouahab et Djema Walid, 5ème année (spécialité automatique). Ce dernier, chargé de la communication de l’entreprise, a expliqué, à « Liberté », le choix du projet « nous fabriquons et commercialisons des détecteurs intelligents de gaz toxiques CO, monoxyde de carbone, qui est dangereux par ses caractéristiques, et en plus il est très méconnu des algériens, et c’est lui qui cause le plus de décès ».

 

Leur projet, qui est d’ailleurs d’actualité, consiste à détecter et donner d’une manière instantanée le taux de monoxyde de carbone dans la maison « Il permet de signaler s’il y a un dépassement de la limite donnée par les normes européennes, c’est-à-dire qui représentent un certain risque sur la santé de la personne », indique Abdelouahab Boushaba, chargé des études de marché.

Finalisé au bout d’environ trois mois de travail, avec l’aide d’un coach de la société Schlumberger, le premier produit est « enfin opérationnel », affirment les « néo-entrepreneurs ».

Le projet est innovateur selon les membres d’«Assurair», en se basant sur la norme européenne, car « cette norme elle spécifie l’effet d’une certaine quantité d’eau sur la santé humaine, et de là on définie des limites à ne pas dépasser. Nous avons intégré quelques nouveautés qui permettent un diagnostic précoce des défauts et des problèmes avant qu’ils ne se produisent. C’est tout un service qui va tout au long de l’utilisation du produit, et c’est aussi un moyen de rester en contact avec le consommateur, et pour cela nous avons créé des logiciels », explique Walid Djema. Pour leur choix, ils ont ajouté qu’il n’existait pas encore de normes algériennes.

« Assurair », équipe lauréate de la seconde Compétition Annuelle des Jeunes Entrepreneurs 2013, représentera ainsi l’Algérie à la compétition régionale qui se tiendra le 3 décembre prochain au Koweit, pour, pourquoi pas, rééditer le coup de « Algreenia ».

Source: Liberte Algerie