Bienvenue en Islande à la découverte de Gullfoss (la « chute d’or »). C’est une succession de deux chutes d’eau d’Islande situées sur la rivière Hvítá. Son nom provient de l’arc-en-ciel que l’on peut souvent voir au-dessus. D’une hauteur de 32 mètres et d’une largeur de 70 mètres, elle se trouve à quelques kilomètres du site de Geysir et forme avec celui-ci et Þingvellir le « cercle d’or », une attraction touristique très populaire. Une histoire raconte que la fille du propriétaire de la cascade menaça de se jeter dedans si la rivière était utilisée pour produire de l’électricité, projet qui fut alors abandonné.
Le gouvernement islandais a annoncé samedi 30 novembre un plan pour alléger les dettes des ménages qui ont contracté un emprunt immobilier, à concurrence d’un peu plus de 24 000 euros chacun. Ce plan était la principale promesse du Parti du progrès (centriste) du premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, victorieux aux élections législatives d’avril avec son allié conservateur, le Parti de l’indépendance.
Après de longs mois de tractations, le gouvernement de coalition a présenté des mesures d’un coût évalué à 150 milliards de couronnes (plus de 900 millions d’euros) sur quatre ans.
La mesure-phare est la réduction du principal de la dette pour les ménages ayant contracté un emprunt immobilier indexé sur l’inflation (ce qui est le cas dans la grande majorité des cas), sans conditions de revenus. Cet allégement de dettes, qui dépend du montant emprunté, est plafonné à quatre millions de couronnes (24 400 euros).
AUCUN DÉTAIL SUR LE FINANCEMENT
Les banques en Islande ne proposaient pratiquement que des emprunts indexés avant l’effondrement du système financier en 2008. Or, la profonde crise financière traversée par ce pays a fait chuter la couronne islandaise, alimentant une inflation qui a fait grimper la dette des ménages.
« Actuellement, la dette des ménages équivaut à 108% du PIB, ce qui est élevé au plan international. (…) La mesure va doper le revenu disponible des ménages et encourager l’épargne », a affirmé le gouvernement dans un communiqué.
Ce dernier n’a fourni aucun détail sur son financement.Depuis qu’il a pris ses fonctions, le premier ministre a assuré que le plan ne devrait pas augmenter la dette publique. Il a d’abord promis une ponction sur les créanciers étrangers des banques islandaises, que de nombreux économistes ont jugée impraticable, puis a laissé planer le doute sur l’origine des fonds nécessaires. Les allégements de dettes doivent commencer « vers la mi-2014 », a précisé le gouvernement.
L’Islande envisage de couper l’accès aux sites pornographiques à ses internautes. La raison invoquée : la protection de l’enfance et celle des droits des femmes. Mais pourquoi pense-t-on toujours que le porno cause du tort ? Réponse de Simon Corneau, sexologue spécialiste de l’usage de pornographie. Des pourparlers sont présentement en cours en Islande sur la possibilité de bloquer l’accès à la pornographie violente pour éviter que les enfants y soient exposés. Comme le mentionne le quotidien britannique « Daily Mail » (en ligne) dans son édition du 13 février 2013, le fondement principal du projet de loi est que la pornographie viole les droits des femmes qui sont dépeintes dans les productions pornographiques et les enfants qui y sont exposés. Ce fondement est en lien direct avec la position féministe radicale anti-pornographie qui stipule que la pornographie est un vecteur de sexisme, d’exploitation et de subordination des femmes .
Pro et anti, un débat sans fin
Nous pouvons être d’accord avec l’affirmation citée dans le « Daily Mail » que le projet de loi n’est pas contre le sexe, mais bien contre la violence. Encore faut-il déterminer clairement ce à quoi le concept de « violence » fait référence.
Certains auteurs ont traité des impacts possibles de l’usage de pornographie violente. Toutefois cette dernière est rarement et (surtout) clairement circonscrite. On parle de pornographie violente en termes de coercition, de non-consentement, de brutalité ; or tous ces termes sont rarement opérationnalisés afin de bien les mesurer pour ensuite en appeler au caractère violent d’une représentation. Dans l’étude d’Allen, D’Alessio et Brezgel par exemple, la pornographie sadomasochiste et BDSM était incluse dans la catégorie « violente », ce qui fait référence à un tout autre phénomène (où le consentement [présumé] doit être présent).
Nous pouvons également partager nos craintes par rapport à la violation (possible) des femmes dépeintes dans les productions pornographique. Comme industrie lucrative, rien ne nous assure que le milieu de la pornographie se donne comme mandat éthique de protéger les actrices et acteurs des abus potentiels. Les conditions de production sont hermétiques et nébuleuses et l’importance d’encadrer l’industrie de règles visant à protéger les actrices contre toute forme d’exploitation est en soi digne dans des visées d’équité et de conditions de production qui n’encouragent nullement la violence sexuelle.
Ce qui questionne et inquiète un peu plus par contre est la voie du contrôle du matériel, de la censure et d’interdiction que l’Islande pourrait prendre. Gail Dines, féministe radicale anti-pornographie notoire, citée dans l’article du « Daily Mail », a mentionné que l’Islande adopterait via ce projet de loi une position progressiste et soulève de plus que ce projet prend un angle nouveau en ce qui concerne la pornographie, l’angle du tort causé. Il est toutefois important de reconnaître que cet angle, beaucoup plus idéologique qu’éclairé par de robustes données empiriques, est loin d’être nouveau et réitère le débat sans fin entre les positions anti-pornographie (angle du tort) et pro-pornographie (angle de la liberté individuelle, pro-sexe, de la liberté d’expression, contre la censure). Lire la suite…
Afin de se diriger sur les mers, les Vikings utilisaient La Pierre de Soleil. Mentionnée dans la saga scandinave, Hrafn Sveinbjarnarson, elle indique la position du soleil par tous les temps. Une nouvelle de taille qui pourrait expliquer comment ce peuple navigateur aurait découvert le continent américain autour de l’an 1000 sans Lire la suite « Découvrez boussole qui a permis aux Vikings de voyager »
L’Islande regorge de sites touristiques et attire de plus en plus de touristes du monde entier. L’intérêt du pays réside essentiellement dans sa nature sauvage et préservée, davantage que dans ses villes. La population y est en effet peu nombreuse, et à l’instar des autres pays nordiques, elle a toujours vécu Lire la suite « Inspired by Iceland »
Une jeune réalisatrice a laissé tourner sa caméra en Islande afin de nous en ramener un film somptueux où fjords, glaciers et geysers tiennent la vedette.Intitulé Made in Iceland, le film de la réalisatrice Klara Harden est une véritable ode amoureuse à un pays féérique : l’Islande. Lire la suite « Voyage au pays des fjords, glaciers et geysers »
Pour tous les amoureux de contrées sauvages, un réalisateur s’est aventuré en Islande afin de filmer le soleil de minuit à travers un magnifique film en time-lapse.On doit ce très beau film au réalisateur Joe Capra qui durant 17 jours a séjourné en Islande afin de capturer le phénomène du soleil de minuit. Filmant des paysages somptueux, le réalisateur a ainsi emmagasiné plus de 38 000 images afin de produire un film en time-lapse. Lire la suite « Le soleil de minuit en Islande filmé »
Reykjavik (en islandais, Reykjavík « baie des fumées ») est la capitale de l’Islande, et la capitale la plus septentrionale du monde. C’est la ville la plus peuplée du pays, avec environ 120 000 habitants. Si on y ajoute l’agglomération, elle regroupe plus de la moitié de la population de l’île, soit environ 200 000 habitants. Lire la suite « Reykjavik sous la neige »
L’Islande possède plus de 200 cratères dont environ 130 volcans actifs organisés en une trentaine de systèmes volcaniques alignés pour la plupart en direction sud-ouest-nord-est. Seuls quelques-uns d’entre eux connaissent des éruptions à un rythme régulier comme les le Grímsvötn, l’Hekla ou le Krafla. Lire la suite « Trekking en Islande (vidéo) »
Un documentaire Arte datant du 18 février 2011 – « Scandinavie sauvage » .L’Islande à l’honneur sur ARTE dans le cadre de la série intitulée « Scandinavie sauvage » et qui est consacrée à l’exploration des richesses de la faune et de la flore scandinaves. Le reportage dure 43 minutes et a été réalisé en 2010 par Tobias Mennle. Lire la suite « Documentaire Scandinavie sauvage – L’Islande »