Par La Rando

Le marché de l’investissement aux Emirats arabes unis

Les Emirats représentent le troisième marché le plus attrayant au monde pour les investissements dans les infrastructures, selon EC Harris, la société internationale de conseil, en vue de son environnement d’affaires solide et d’un lien intéressant entre le développement et la croissance économique, créant un pays attractif pour les investisseurs, y compris les fonds de pension et les banques.
Les résultats proviennent de la deuxième indice d’investissement en infrastructure ARCADIS mondiale, qui classe 41 pays selon leur attractivité pour les investisseurs dans les infrastructures. L’étude a porté sur diverses questions, y compris la facilité de faire des affaires dans chaque marché, les taux d’imposition, le PIB par habitant, la politique du gouvernement, la qualité de l’infrastructure existante et la disponibilité du financement de la dette. La combinaison de tous ces facteur sa fourni un solide aperçu du profil de risque de chaque marché et l’attrait de chacun est susceptible d’être à des investisseurs potentiels.
“Une bonne infrastructure est essentielle pour le développement économique à long terme d’un pays, et les Emirats Arabes Unis sont de plus en plus prometteurs pour les investisseurs à cet égard,’’ déclare Tim Risbridger, associé et responsable de l’infrastructure-Moyen-Orient, chez EC Harris. “Près de la moitié des investissements prévus dans la région est liée au transport, avec toutes les grandes villes planifiant des systèmes de métro avec des lignes en cours de construction.’’
Risbridger continue : “Un différentiel clé que nous avons vu dans les marchés asiatiques et du Moyen-Orient est que les pays dispose d’une stratégie claire et intégrée qui lie les plans de développement. Cela donne à clarté à terme pour les investisseurs et c’est quelque chose que les marchés européens, en particulier, feraient bien de s’inspirer s’ils veulent réussir à attirer des capitaux privés vers les infrastructures.” Le rapport a également souligné que le principal risque sur ces marchés est le manque éventuel de la main-d’œuvre et des compétences spécialisées.

Source: Agence de Presse des Emirats, WAM

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L’Arabie saoudite crée un nouveau fonds souverain

La création prochaine par l’Arabie saoudite d’un fonds souverain chargé de recycler les excédents budgétaires provenant des exportations d’hydrocarbures ne manquera pas de bouleverser l’univers de ces institutions qui gèrent les avoirs en devises des Etats, producteurs notamment de matières premières.

 

Le Parlement du royaume wahhabite doit examiner prochainement le projet de loi créant un nouveau Sovereign Wealth Fund (SWF) dont la mission est d’investir 30 % de l’énorme surplus des finances publiques créé par la rente pétrolière. Dans un souci de diversification de l’économie, le premier producteur de pétrole au monde entend confier à ce fonds une partie des avoirs en devises de la banque centrale.

Les actifs de l’institut d’émission s’élèveraient à 700 milliards de dollars, soit autant que la cagnotte du fonds de réserve norvégien, le plus important au monde. Le cours du rial est étroitement lié à celui du dollar, la monnaie de référence du commerce pétrolier. Pour les experts, la création d’un nouveau fonds est également destinée à protéger la devise locale contre la volatilité du billet vert.

 

Selon les estimations de la City, la nouvelle entité disposerait au départ d’actifs totalisant au moins 70 milliards de dollars. Ce montant placerait l’institution saoudienne au 17e rang mondial, au niveau des SWF libyen, australien ou kazakh, à lire le classement 2013 du bureau d’études londonien Preqin qui fait autorité en la matière.

MONTANT INCONNU

Actuellement, outre la banque centrale, l’Arabie saoudite dispose d’un petit fonds souverain dont les ressources s’élèvent à 5,3 milliards de dollars, essentiellement placés dans les actions et l’immobilier.

En raison de ses liens privilégiés avec Riyad, la City est en pole position pour tirer profit des richesses de la future entité. « Le fonds souverain saoudien poursuit une stratégie prudente de diversification du portefeuille, en investissant dans des actions de compagnies cotéesou dans des projets d’infrastructure régionaux liés à l’eau et à l’électricité », souligne Amy Bensted, analyste auprès de Preqin.

 

Les Saoudiens passent pour des investisseurs pragmatiques qui privilégient les placements à long terme, à l’instar de l’Abu Dhabi Investment Authority, le fonds souverain des Emirats Arabes unis.

La performance du nouveau SWF saoudien risque toutefois d’être pénalisée par l’interdiction de la spéculation stipulée par la charia qui guide le secteur financier saoudien. Par ailleurs, malgré les engagements à la transparence qu’illustre la mise en place de règles de gouvernance internationales, il est toujours impossible de séparer les avoirs de l’Etat de ceux de la famille royale régnante. La gestion demeure opaque. Le montant exact des avoirs reste inconnu.

Malgré ces points noirs, cette initiative souligne que les fonds souverains sont plus que jamais des acteurs incontournables du paysage financier mondial.

 

Source : Lemonde.fr

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Fonds d’investissement agricole aux Emirats arabes unis

Khalifa Ahmed Al Ali  directeur général de Centre des services aux agriculteurs d’Abou Dhabi (ADFSC), annonce le lancement du Fonds d’investissement agricole avec un budget estimé à 100 millions de dirhams sur cinq ans pour soutenir et financer l’utilisation de techniques agricoles modernes, y compris la culture hydroponique en serre.
L’objectif du Fonds est de parvenir à la durabilité et de contribuer à la diffusion d’un parapluie de sécurité alimentaire dans l’émirat d’Abou Dhabi. Le Fonds sera mis en œuvre en partenariat avec le Centre de sécurité alimentaire à Abou Dhabi (FSCAD).
L’accent sera mis dans la première phase sur le soutien et le développement de l’agriculture hydroponique dans l’émirat. L’objectif est de contribuer à l’augmentation et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et au développement du secteur agricole dans l’émirat.
“Le projet consiste en la création d’un fonds de prêt bonifié pour financer des projets agricoles. Le Fonds couvrira 50 % du coût total d’un projet, tandis que l’agriculteur bénéficiaire couvrira le reste des coûts. ‘’ Lire la suite sur WAM…

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Salon de l’investissement France-Algérie

Le premier Salon de l’investissement et de l’entreprenariat France-Algérie (siefa) se tiendra du 13 au 15 mars 2014 au Centre des nouvelles industries et technologies (Cnit) à Paris, en présence d’une centaine de chefs d’entreprises de France et d’Algérie, a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs.

Plus d’une centaine d’exposants et autant d’experts sont attendus pour cet événement économique, a indiqué à l’APS Christian Zabat, directeur de la société « Entre les deux rives », précisant que ce salon qui a pour vocation de soutenir les projets d’investissement et d’entrepreneuriat entre la France et l’Algérie, se veut également le premier rendez-vous des différents porteurs de projets, publics et privés, des deux pays.

’’Notre souci, à travers cet événement est par conséquent d’informer et de mettre en contact investisseurs et entrepreneurs avec des institutions publiques, des partenaires privés, des experts et des conseils des deux pays’’, a-t-il dit.

Au regard de toutes les potentialités existantes et à venir qu’offre le marché algérien dans les transports, le BTP, l’agroalimentaire, l’industrie, l’économie verte et tenant compte des énergies entrepreneuriales qu’elles offrent, ce salon serait un ’’accélérateur de mise en relation du vivier de la communauté franco-algérienne, importante en France, a-t-il estimé. Lire la suite sur El Watan…

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Les investissements des pays du golfe en Occident

Les pays du golfe Persique accaparent méthodiquement des actifs des grandes entreprises occidentales. Les investisseurs des pays du monde arabe ne font pas que profiter d’une conjoncture favorable, ils créent également des structures financières et industrielles stables dans d’autres pays. Cela inquiète déjà en Europe. Plusieurs analystes et la presse commencent à parler d’une expansion économique ciblée des pays arabes en Occident.

Le journal espagnol La Vanguardia a titré « Le nouvel empire arabe ». Les informations rassemblées par le quotidien sont en effet impressionnantes. Par exemple, le Qatar possède la tour The Shard et le grand magasin Harrods à Londres. Doha contrôle le géant français de l’information Lagardère, le légendaire joailler américain Tiffany et les Allemands Volkswagen-Porsche et Siemens. Les Émirats arabes unis (E.A.U.) possèdent la compagnie pétrolière espagnole CEPSA et ont des parts dans de grandes sociétés, telles que General Electric, Airbus et Boeing. Le Koweït a acquis le siège social européen de la Bank of America et investit dans le grand projet urbaniste de Hudson Yards à New York. Qui plus est, ces pays contrôlent pratiquement tout le football.

Les autorités des pays du golfe Persique déclarent qu’il y a une forte concurrence entre eux. C’est pour cela que, lorsque, par exemple, le Qatar annonce un quelconque projet grandiose, l’Arabie saoudite doit répondre par quelque chose d’au moins aussi grandiose. C’est l’Orient ! Les autorités manœuvrent surtout à l’orientale : ces derniers temps, dans les actes, il ne s’agit pas vraiment de concurrence, mais plutôt d’une merveilleuse entente (ne fut-ce que lors du « Printemps arabe »). Cependant, pour Vassili Kouznetsov, directeur du Centre des systèmes politiques et la faculté de politique internationale de l’université d’État Lomonossov de Moscou, il n’est pour le moment pas question d’expansion.

« Évidemment, il y a l’idée de faire croître son influence dans l’économie et la politique internationale. Le fait que la politique des États du golfe Persique soit pour beaucoup subjective représente une certaine difficulté. Dans ces monarchies, la stratégie de politique étrangère est élaborée par un cercle très fermé de personnes derrière des portes closes. Cela augmente l’imprévisibilité politique et plusieurs risques. De façon tout à fait théorique, il peut s’agir de l’institution d’une unité du monde arabe. Toutefois, cette idée n’est pas mise en œuvre par l’élite politique, mais par des groupes précis. »

Il faut dire que ce point de vue est loin d’être partagé par tout le monde. Comment appeler l’énorme injection de fonds des pays arabes dans les projets urbains, industriels et bancaires européens et américains si ce n’est pas une expansion ? Il faut aussi noter que cette expansion est surtout visible dans deux secteurs : le transport aérien et le football. Comme le souligne Olivia Orozco, économiste et historienne du Centre d’études du monde arabe, le golfe Persique est en train de se transformer en nœud, en pont entre l’Europe, les États-Unis et l’Asie. Doha, Dubaï et Abou Dabi construisent actuellement d’énormes terminaux internationaux, à côté desquels seront construits de somptueux hôtels et centres commerciaux. À l’étranger, les transports aériens du Qatar et des E.A.U. se développent avec succès. Leurs compagnies aériennes nationales ouvrent de nouvelles lignes vers les États-Unis, l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient et sont considérées comme les meilleures au monde. En ce qui concerne le football, le seul exemple espagnol suffira. Dans le cadre d’une campagne de relations publiques bien pensée, deux grands outils de propagande ont su interagir : le Real Madrid est sponsorisé par la compagnie aérienne Emirates, tandis que le FC Barcelone est parrainé par son concurrent Qatar Airways.

Bref, il est évident que Doha, Dubaï et Abou Dabi agissent selon un plan commun réglé comme du papier à musique. Il est pour l’instant question de créer une place d’armes économique. Sergueï Demidenko, expert orientaliste de l’Institut des évaluations stratégiques, estime qu’à l’avenir, l’expansion pourrait se dérouler sur le plan politique.

« Actuellement, les élites financières du golfe Persique font partie de l’élite mondiale. Ces pays ne craignent déjà plus la répression de l’Occident. Ils ont la possibilité de mettre en place une ligne politique complètement indépendante. Ils ne sont plus des parias, des hors-la-loi, mais des partenaires à part entière des grands capitaux et des grandes entreprises occidentales. Des sommes colossales sont placées en Europe. En prenant en compte sa situation, l’Europe ne s’en sortira surement pas sans argent arabe. À cet égard, je prévois qu’il y aura également une expansion politique et culturelle. »

L’expert n’exclut pas que les organisations radicales qui agissent actuellement en Europe soient financées par certains cercles des pays du golfe Persique. Pour le moment, ils font encore attention et restent discrets.

Par: Igor Siletski
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Arabie saoudite: Accord entre Arkema et Watan Industrial Investment

Arkema et la société d’investissement saoudienne Watan Industrial Investment viennent de signer un accord pour la construction d’un site de production de peroxydes organiques en Arabie Saoudite sur la plate-forme d’Al Jubail.

Cette usine, qui nécessitera un investissement d’environ 30 millions de dollars, sera la toute première unité de peroxydes organiques au Moyen-Orient. Arkema est déjà le second producteur mondial de peroxydes organiques qui sont largement utilisés comme initiateurs de polymérisation dans l’industrie des grands thermoplastiques. Lire la suite sur Boursier.com

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Qatar Holding investit en Italie

Qatar Holding s’engage dans un programme d’investissement de près de 1 mrd € en Sardaigne. Le fonds souverain du Qatar déploie peu à peu son influence en Méditerranée. En mars 2012, Qatar Holding portait déjà à 12,83 % sa participation dans le capital du français Lagardère qui était de 10,07% Le groupe acquiert, en Italie, un portefeuille de quatre luxueux hôtels situés sur la côte Smeralda, pour un total de 372 chambres : Lire la suite « Qatar Holding investit en Italie »

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TIC en Algérie 2013

Une convention cadre a été signée, lundi à Alger, par les ministères de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement et de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication pour promouvoir l’utilisation des TIC dans le secteur industriel.Paraphée par le ministre de l’Industrie, M. Cherif Rahmani, et de la Poste, M. Moussa Benhamadi, cette convention vise à encourager notamment l’utilisation de l’Internet et les autres applications informatiques au sein des entreprises industrielles. Lire la suite « TIC en Algérie 2013 »

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Investissement en Algérie de la Grande-Bretagne

La Grande-Bretagne compte réaliser « un nombre important » de projets d’investissement en Algérie pour renforcer davantage les relations économiques entre les deux pays, a indiqué jeudi à Alger Lord Richard Risby, représentant spécial du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie. »Nous avons convenu d’un nombre important de projets d’investissement algéro-britanniques que nous espérons réaliser en Algérie », a souligné Lord Risby, dans une déclaration à l’APS à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’Investissement, M. Cherif Rahmani. Lire la suite « Investissement en Algérie de la Grande-Bretagne »

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Fonds national d’investissement Algérie

La SNVI et le Fonds national d’investissement (FNI) et le constructeur français Renault, ont créé jeudi à Rouiba (Alger) la société « Renault Algérie Production », qui va fabriquer des voitures Renault à Oued Tlélat (Oran), ont indiqué les trois partenaires dans un communiqué.Au cours de l’assemblée constitutive de cette joint-venture, les trois actionnaires ont également procédé à l’installation des structures de gouvernance et confirmé les actions de la feuille de route à mener pour réaliser ce projet, selon les détails du communiqué. Lire la suite « Fonds national d’investissement Algérie »