Les prix de l’immobilier flambent à Alger et dans toutes les grandes villes du nord du pays. A la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI), on évoque une moyenne de prix de 140.000 DA le m2 pour les grandes villes du pays.
Déraisonnables, les seuils de prix atteints sont la conséquence d’une conjugaison de facteurs : déficit structurel de l’offre de logement, multiplication des intermédiaires, recyclage des sur liquidités du marché informel et dysfonctionnement du dispositif de contrôle fiscal.
Le premier Salon de l’investissement et de l’entreprenariat France-Algérie (siefa) se tiendra du 13 au 15 mars 2014 au Centre des nouvelles industries et technologies (Cnit) à Paris, en présence d’une centaine de chefs d’entreprises de France et d’Algérie, a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs.
Plus d’une centaine d’exposants et autant d’experts sont attendus pour cet événement économique, a indiqué à l’APS Christian Zabat, directeur de la société « Entre les deux rives », précisant que ce salon qui a pour vocation de soutenir les projets d’investissement et d’entrepreneuriat entre la France et l’Algérie, se veut également le premier rendez-vous des différents porteurs de projets, publics et privés, des deux pays.
’’Notre souci, à travers cet événement est par conséquent d’informer et de mettre en contact investisseurs et entrepreneurs avec des institutions publiques, des partenaires privés, des experts et des conseils des deux pays’’, a-t-il dit.
Au regard de toutes les potentialités existantes et à venir qu’offre le marché algérien dans les transports, le BTP, l’agroalimentaire, l’industrie, l’économie verte et tenant compte des énergies entrepreneuriales qu’elles offrent, ce salon serait un ’’accélérateur de mise en relation du vivier de la communauté franco-algérienne, importante en France, a-t-il estimé. Lire la suite sur El Watan…
Les statistiques sur l’investissement, et particulièrement l’investissement étranger, en Algérie communiquées régulièrement par l’ANDI ont pris un cours nettement triomphaliste depuis près de 18 mois.
Le directeur général de l’ANDI, Abdelkrim Mansouri vient de récidiver en annonçant hier que le montant des investissements directs étrangers (IDE) enregistré par l’Algérie au cours du premier semestre 2013 a atteint le montant record de 2,280 milliards d’euros, soit cinq fois plus que pour l’ensemble de l’année 2012. Au total, 31 projets ont été inscrits durant les six premiers mois de 2013 contre 17 en 2012. A peine inscrits ,ces projets ont déjà permis la création de 7.385 emplois, a précisé ce responsable au cours d’une conférence de presse sur les IDE animée avec le délégué général du réseau Anima (Associations des agences d’investissement de la Méditerranée), Emmanuel Noutary.
Des bilans fortement critiqués
Notons que de nombreux spécialistes critiquent fortement la méthodologie adoptée par l’Andi en soulignant qu’il s’agit seulement, ce que M.Mansouri omet régulièrement de préciser, d’ « intentions d’investissement » ce qui explique le décalage constaté ces dernières années entre les investissements effectivement réalisés et les annonces de cette agence .
Selon les prévisions de l’ANDI, les IDE atteindront 3 milliards d’euros en 2013, en raison notamment de la mise en oeuvre effective de “l’ambition industrielle, du lancement en 2014 des programmes de développement des entreprises publiques en partenariat avec les entreprises étrangères dans diverses secteurs industriels, et de la poursuite du processus de facilitation et de simplification de l’acte d’investir, notamment par des mesures d’encouragement prévues dans la loi de Finances pour 2014″, a fait savoir M. Mansouri.
“L’Algérie reçoit de plus en plus de projets d’investissements très conséquents par leur taille et leurs montants”, a encore ajouté le DG de l’ANDI, soulignant que ces résultats sont le reflet des conditions d’attractivité réunies par l’Algérie, notamment la stabilité politique et institutionnelle, la stabilité et la solidité du cadre macro-économique, le renforcement des infrastructures de base ainsi que les aides publiques conséquentes accordées par le gouvernement comme le financement, les exonérations fiscales, douanières.
Les investissements étrangers et locaux dans les pays arabes ont légèrement augmenté l’an dernier malgré la vague de violences qui a marqué le Printemps arabe, a indiqué hier l’organisme arabe de garanties des investissements et des exportations, basé à Koweït. Dans une étude, l’organisme précise que les investissements, privés et publics, avaient atteint, en 2011, 496 milliards de dollars, en hausse de 1,2% par rapport à 2010 (490 milliards USD), sans préciser la part des investissements étrangers. Aucune précision n’a été donnée sur les pays qui ont bénéficié de ces investissements. Quatre pays pétroliers -Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Qatar et Algérie- ont contribué à hauteur de 63% de ces investissements, soit 312,5 milliards de dollars, Lire la suite « investissements dans les pays arabes »