A cause de la chute du prix des hydrocarbures, l’émirat se serre la ceinture, mais ça ne touche pas encore son club de foot… A tous les supporters du PSG qui pensaient que les billets poussaient sur les arbres au Qatar, sachez que c’est faux. Enfin, que ce n’est plus vrai. Alors que le club de la capitale, propriété de l’émirat depuis 2013, affronte Chelsea mardi en 8e de finale aller de la Ligue des champions, on commence à compter ses sous au pays de la Coupe du Lire la suite « Le Qatar fait des économies »
DOHA: Des Experts immobiliers voient en hausse les loyers de l’immobilier en 2014, ils s’attendent à un boom de la construction massive qui serait susceptible d’entraîner un afflux beaucoup plus lourd des travailleurs étrangers.
« Nous nous attendons à quelques demi-million de nouvelles recrues pour travailler ici au cours des deux prochaines années, les projets d’infrastructure d’une valeur de méga QR220bn (60 milliards de dollars) doivent être lancés dans la période », a déclaré Khalifa Al Muslemani. Un véritable expert de l’investissement immobilier, Al Muslemani a dit au journal La péninsule: «L’immobilier,actuellement, attire d’énormes investissements, car les gens considèrent qu’il est actuellement le placement le plus sûr pour faire travailler son argent ».
Selon un autre expert, Ahmed Al Orooqi, il existe actuellement deux types d’investisseurs sur le marché: les spéculateurs qui achètent pour la revente, et ceux qui font de l’immobilier résidentiel pour les revenus locatifs.
Cette dernière catégorie d’investisseurs placent leur argent dans les stocks de logements car ils s’attendent à ce que la demande de logements monte en raison de l’augmentation de la population, at-il laissé entendre.
Selon d’autres experts, les acquisitions à grande échelle de terres privées pour divers projets coûteux, comme Musheirib et Metro Rail, ont réduit l’espace pour des projets résidentiels et commerciaux.
Cela a, bien évidemment, conduit à des pénuries en poussant les prix de la terre vers le haut. Les investisseurs immobiliers se tournent, vers les zones en dehors de Doha puisque les prix ont monté en flèche.
« L’objectif est maintenant, donc, sur des domaines tels que Umm Salal, Al Wakra et Al Daayen, entre autres», a déclaré Al Orooqi. Il a dit un certain nombre de projets de développement ont été lancés dans les deux derniers mois.
Par ailleurs, un certain nombre d’hôtels sont également à venir. « Ceci est d’attirer un grand nombre de sociétés étrangères à mettre le pied au Qatar. »
Selon Al Muslemani, les transactions immobilières sont assez élevées ces derniers temps, comme le suggèrent les chiffres hebdomadaires publiés par le ministère de la Justice. La semaine dernière (du 14 au 18 Juillet), par exemple, lors de transactions immobilières valaient QR1.75bn, une seule transaction dans le domaine des tours de la West Bay a été impliqué QR820bn, a déclaré Al Muslemani.
Le richissime émirat compte quasiment doubler sa présence dans l’Hexagone. Tout est une question de proportions. Quand François Hollande espère de sa visite au Qatar une «normalisation» des liens entre l’Hexagone et le petit émirat richissime, côté qatarien, on attend rien de moins qu’un «saut quantique». Qui se traduira par de gros chèques: le Qatar prévoit en effet d’investir 10 milliards d’euros en France, annonce l’ambassadeur du Qatar en France dans un long entretien au quotidien Qatar Tribune . Mohamed Jaham al Kuwari précise que ces investissements massifs concerneraient des «institutions françaises majeures», sans livrer davantage de précisions ni d’échéance particulière.
À l’heure actuelle, le Qatar a déjà investi de manière directe ou indirecte quelque 12 milliards d’euros ces cinq dernières années, selon les calculs de l’Élysée. Immobilier, médias, sport, fleurons de la cote parisienne… l’émir du Qatar – qui a tissé une toile d’investissements dans une quarantaine de pays à travers le monde pour mieux préparer son pays à l’ère de l’après-pétrole – a su tirer parti des relations amicales avec l’ancien président Nicolas Sarkozy. Lire la suite sur Le Figaro….
Le minuscule mais richissime émirat gazier du golfe Persique joue les grands sur la scène internationale. Exister coûte que coûte. Tel pourrait être la devise du Qatar. Tant ce minuscule émirat gazier du golfe Persique est opiniâtre à s’élever parmi les grandes puissances. Tant les colossaux revenus tirés de ses précieuses réserves de gaz naturel le lui permettent. Le nom du Qatar est aujourd’hui de notoriété mondiale. Sa stature et son influence sont inversement proportionnelles à la taille de son territoire et de sa population. Depuis le milieu des années 90, le Qatar compense cette double faiblesse structurelle par une diplomatie particulièrement active, qui s’est récemment illustrée dans la résolution de conflits. Les révolutions arabes lui ont, de ce point de vue, offert des opportunités aussi uniques qu’intéressantes.
Partie prenante de l’opération militaire internationale en Libye, soutien en coulisses des insurgés syriens, le richissime émirat est aussi présent au Mali, mais via ses puissantes organisations caritatives.
Champion absolu du soft power, le Qatar y voit une manière d’étendre son influence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, au moment où les cartes géopolitiques y sont rebattues. Une influence qui prend des contours politiques, économiques et idéologiques.
Cet expansionnisme n’est pas neuf. Depuis l’arrivée au pouvoir du cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, en 1995, le Qatar s’est lancé dans une conquête du monde qui semble sans limite, à la démesure de ses moyens financiers. Les exportations de gaz lui ont rapporté plus de 50 milliards de dollars en 2011. Un pactole récurrent et surtout très régulier pour les autorités qataries, les prix du gaz étant stables, contrairement à ceux du pétrole. « Le Qatar fait comme n’importe quel pays du monde, il essaie de défendre ses intérêts. Dans ce cadre, il tente d’accroître son influence par le biais de ces leviers d’action que sont notamment sa richesse financière et sa chaîne de télévision. A l’égard du monde arabe, il a fait ce calcul que les formations de l’islam politique issus de la matrice des Frères musulmans remportaient les élections à chaque fois que le peuple avait l’occasion de s’exprimer librement. C’est en particulier le cas en Tunisie et en Egypte » , souligne Nabil Ennasri, chercheur et auteur de « L’énigme du Qatar ».
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