Par La Rando

Humanitaire: quel est le budget des Emirats Arabes Unis

Les Emirats annoncent une augmentation de ses contributions humanitaires à hauteur de 15 pour cent de son budget prévu pour les quatre prochaines années. Lors d’une session du Sommet humanitaire mondiale à Istanbul, Dr Maytha bint Salem Al Shamsi, ministre d’État, a souligné les directives du Président Son Altesse Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, du Vice-président et le Premier ministre et Souverain de Dubaï, Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, et de Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier d’Abu Dhabi et Commandant en chef adjoint des Forces armées des Emirats, pour soutenir les personnes touchées par les crises humanitaires.

«Nous allouons 15 pour cent de notre budget prévisionnel aux actions humanitaires dans les quatre années à venir. En 2020, nous allons doubler nos contributions à des actions humanitaires. Nous nous sommes engagés à faire de ce sommet un point tournant dans l’action humanitaire et nous exhortons les autres États et les parties à faire de même parce que notre succès est mesuré par la façon dont nous fournissons une assistance aux personnes les plus vulnérables. Nous ne devrions pas laisser passer cette occasion, » a-t-elle noté selon l’Agence de Presse des Emirats, WAM.

Par La Rando

Dubai : humanitaire aux Philippines

Pour faire face à la situation difficile des enfants dans les Philippines, l’organisation philanthropique Dubai Cares a lancé des initiatives visant à améliorer l’éducation des adolescents.Le projet aide les enfants marginalisés à terminer l’école dans deux des provinces les plus pauvres du pays, Masbate et Northern Samar
Le projet de 2 millions de dollars (Dh 7,3 millions) a été officiellement lancé le 11 octobre à l’occasion de la troisième édition de la Journée internationale de l’enfant. Avec son partenaire Plan Philippines, Dubai Cares a dévoilé le programme en juillet de l’année dernière, visant à aider près de 11.000 élèves, dont 70 pour cent de filles.
Dubai Cares a visité Masbate la semaine dernière avec une délégation des médias pour suivre et évaluer l’avancement du projet et documenter la situation des bénéficiaires ciblés.
Dans les deux zones cibles, de nombreux élèves des villages éloignés, en particulier dans les hautes terres ou dans la montagne, sont obligés de marcher de 2 km à 10 km vers l’école à travers les champs de riz, ou même des rivières ou de petits étangs.
“Aucun véhicule ne peut entrer dans la zone, seuls les motos. Mais je ne prends pas la moto parce que c’est dangereux. La descente est pleine d’arbres et il y a des falaises très raides. Cela devient boueux quand il pleut. Mais même si c’est glissant, nous devons encore à aller à l’école,” déclare Jo-Ann, dont le père est pêcheur.
Jo-Ann est parmi les 1300 étudiants qui marchent de leur village vers la Haute Ecole Nationale Rondena Atendino, le plus grand lycée de Palanas, qui dessert huit villages reculés. L’école se trouve au sommet d’une montagne et les enfants ont une dernière montée à faire avant d’y arriver.
Dans la province de Palanas, le programme de Dubai Cares a identifié 146 élèves à l’école secondaire qui présentent un risque de décrocher. Environ 70 pour cent d’entre eux sont des filles, tandis que le restes ont des garçons. À l’école primaire, 81 élèves ont été identifiés comme étant à risque de ne pas poursuivre leurs études à l’école secondaire.
Dans la ville voisine de Milagros, le taux de décrochage scolaire est plus prononcé et rien que pendant les quatre premiers mois de cette année scolaire, 40 élèves ont déjà abandonné l’Ecole nationale.
Pour l’année scolaire 2011-2012, par exemple, seulement 44,44 pour cent des élèves terminaient la septième année, mais la mise en œuvre du programme de Dubai Cares a permis de porter le taux à 85 pour cent.
Le programme répond aussi aux impératifs liés à la pauvreté, en personnalisant une aide financière et en nature aux bénéficiaires en fonction des besoins. Le programme offre notamment des fournitures scolaires et des uniformes, et couvre les frais de scolarité, du transport, de la nourriture et des allocations de pension pour encourager les élèves à poursuivre leurs études.
Selon Tariq Al Gurg, directeur général de Dubai Cares, le programme atteint les objectifs. “La chose la plus importante est d’atteindre un niveau durable. Une fois que le programme atteint un niveau durable, nous pouvons préparer une plus grande échelle dans l’ensemble du district et à l’échelle nationale.” selon Gulf News.

Par La Rando

Centre de logistique humanitaire à Dubaï

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies, plus de 1,3 millions Syriens sont réfugiés dans les États voisins. Sans compter les 4 millions de personnes déplacées à l’intérieur de la Syrie. Pour comprendre comment s’organise la logistique d’assistance à ces populations en détresse dont les trois-quarts sont des femmes et des enfants, Gérard Feldzer s’est rendu à la Cité Internationale Humanitaire de Dubaï.
La Cité Humanitaire Internationale créée en 2003 par le gouvernement de Dubaï, est le plus grand centre de logistique humanitaire au monde.
Marc Molatte y travaille depuis huit ans en tant que chef logisticien pour lONU. Sa mission : équiper les officiers de sécurité, éléments indispensables sur le terrain. « Dubaï est le centre du monde en termes de logistiques. Qu’est-ce que vous recherchez en logistique ? Une position géographique, des transports et des communications. Lire la suite sur: Franceinfo.fr