Par La Rando

La plus jeune médecin au monde est une Palestinienne

Iqbal Mahmoud Al Asaad est entrée par deux fois dans le livre guinness des records. Une première fois quand elle a terminé ses études secondaires à 13 ans et une seconde fois quand elle vient de terminer ses études de médecine à 20 ans !
Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,
Qui a créé l’homme d’une adhérence.
 Lis! Ton Seigneur est le Très Noble,
 Qui a enseigné par la plume [le calame],
 A enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas.
Coran, sourate 96, versets 1-5
Pour une fois, un évènement heureux vient nous rappeler que l’actualité arabe et musulmane n’est pas faite que de sang et de larmes. Et qu’au-delà des soubresauts des conflits fratricides et meurtriers qui continuent de faucher chaque jour des dizaines de vies en Syrie et en Irak, et au-delà des violences et intimidations quotidiennes subies par les Palestiniens dans les territoires occupés, une jeune Palestinienne de 20 ans vient de nous donner une belle leçon d’optimisme et d’espoir.
Iqbal Mahmoud Al Asaad est entrée par deux fois dans le livre guinness des records. Une première fois quand elle a terminé ses études secondaires à 13 ans et une seconde fois quand elle vient de terminer ses études de médecine à 20 ans ! Quelle émotion et quelle fierté de savoir que la plus jeune médecin au monde est une Palestinienne, qui est née et a grandi dans un camp de réfugiés palestinien au Liban dont on imagine à peine la dureté des conditions de vie.
Iqbal Mahmoud Al Assaad est née le 2 février 1993, de père palestinien et de mère libanaise. Elle a terminé le cycle de l’école maternelle en un an, le cycle primaire en deux ans et l’enseignement préparatoire (collège) en deux ans. Après avoir fini ses études secondaires avec excellence à seulement 13 ans, elle a reçu une bourse pour suivre des études de médecine à la Weill Cornell University du Qatar, en 2006. Elle vient de terminer ses études de médecine et s’apprête à suivre une spécialisation en pédiatrie aux Etats-Unis grâce à une nouvelle bourse qatarie. Quelles que soient les critiques légitimes que nous pouvons adresser au gouvernement qatari pour sa politique d’ingérence inadmissible dans de nombreux pays arabes, nous ne pouvons que saluer le geste civique et humanitaire de Cheikha Mozah qui a octroyé la bourse à la jeune Iqbal. Lire la suite sur Oumma.com