Par La Rando

Cette française qui construit des autoroutes au Qatar

Embauchée dans le cadre du Volontariat international en entreprise, Julie Couegnat a débuté sa scolarité à l’école du Quesnay (Manche) à 2 ans et demi. À 24 ans, elle construit des autoroutes au Qatar. Née en 1992, Julie Couegnat est issue d’une famille de bâtisseurs. Son père Yannick, ses deux frères Alan et Renaud, un oncle et un cousin sont dans les travaux publics. Lire la suite « Cette française qui construit des autoroutes au Qatar »

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Le Koweït s’intéresse aux entreprises françaises innovantes

Lors de la visite du premier ministre koweïtien à Matignon, un accord a été signé pour que les deux pays investissent ensemble dans de jeunes entreprises technologiques de l’Hexagone. Ils ont réservé une enveloppe de 450 millions d’euros.

La France cherche à attirer des investisseurs étrangers pour ses start-up et PME, pas seulement pour ses grandes entreprises. Mercredi, Manuel Valls a signé un accord avec le premier ministre du Koweït cheikh Jaber Al Moubarak Al Hamad Al Sabah pour que les deux pays investissent dans de jeunes entreprises technologiques françaises. Ils y consacrent une enveloppe de 450 millions d’euros, dont 300 millions sont apportés par l’État du Moyen-Orient. Bpifrance apporte le restant des fonds, la banque publique jouant davantage le rôle d’un conseiller que d’un co-investisseur. «Bpifrance étant le plus gros investisseur en capital-risque en France, le Koweït a reconnu notre grande expertise en la matière», explique Pascal Lagarde, directeur de la stratégie de Bpifrance. En 2014, une entreprise sur deux financée directement ou indirectement par Bpifrance était innovante: 473 sociétés ont reçu 563 millions d’euros au total.

L’argent koweïtien ne sera pas directement investi dans des entreprises, mais apporté à des fonds de capital-risque français. Ceux-ci seront chargés à leur tour de choisir les sociétés les plus prometteuses que ce soit dans les technologies de l’information, des biotechnologies ou des écotechnologies. «Les jeunes entreprises technologiques sont les plus difficiles à identifier pour les investisseurs étrangers. Ce sont des investissements risqués, mais ils permettent de constituer l’économie de demain», souligne Pascal Lagarde. Il ajoute que les liens avec le Koweït peuvent permettre aux start-up françaises de s’installer plus facilement dans les marchés du Moyen-Orient.

D’autres fonds bilatéraux à venir

Bpifrance a déjà noué un accord comparable avec la China Development Bank. Cette coopération, à l’œuvre depuis trois ans, vise à favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays grâce à des investissements dans des PME françaises et chinoises. Un troisième fonds franco-chinois vient d’être créé, qui devrait atteindre 250 millions d’euros. Cette somme sera investie dans des start-up du digital (Big Data, Internet des objets, voiture connectée…).

En février 2014, la Caisse des dépôts et consignations avait aussi signé un accord avec le fonds souverain du Qatar pour que les deux pays investissent dans des PME françaises. Bpifrance est en contact avec d’autres pays non-européens pour mettre en place ce type de fonds bilatéraux. Les discussions avec le Brésil sont les plus avancées.

 

Source  lefigaro.fr

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Les acquisitions immobilières en France par des non-résidents

Les acquisitions immobilières en France par des non-résidents retrouvent le chemin de la croissance, selon le baromètre de l’observatoire BNP Paribas International Buyers. En 2014, le nombre de transactions sur ce marché a progressé de 1,5 %, après un recul de 1 % en 2012 et de 13 % en 2013. Cette Lire la suite « Les acquisitions immobilières en France par des non-résidents »

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Qatar, premier investisseur en France ?

92% des investissements étrangers en France proviennent de pays développés. On est loin de l’invasion par les émergents redoutée par certains. Non, le Qatar n’est pas le premier investisseur en France. Ni la Chine d’ailleurs. Un rapport de deux députés, François Scellier (apparenté UMP) et Philippe Kemel (PS) publié ce mercredi, fait le point sur les investissements étrangers en France, en compilant nombre de Lire la suite « Qatar, premier investisseur en France ? »

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Immobilier en France : les prix devraient chuter de 2,7 % en 2015

Les prix de l’immobilier vont continuer de baisser en 2015 et 2016 anticipe une étude de Xerfi. Sur la même période, les transactions devraient rebondir pour frôler la barre des 740.000 unités dans l’ancien.

La poursuite de la chute des prix de l’immobilier se confirme. Ils devraient baisser de 2,7 % en 2015 et de 1,1 % en 2016, anticipe une étude de Xerfi sur les prévisions 2016 et les perspectives à moyen terme de l’immobilier de logements en France. Poursuivant la tendance des années précédentes , ce phénomène

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Exporter au Koweït, pays oublié des entrepreneurs français

Nommé ambassadeur du Koweït en juillet 2013, Christian Nakhlé veut réveiller l’intérêt des exportateurs français pour le petit mais puissant émirat.

Le Koweit, pays oublié des entrepreneurs français… En effet, dès qu’il s’agit de s’implanter au Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis ont davantage la cote. Résultat, la part de marché de la France au Koweït plafonne à 2,5%, deux fois moins que l’Allemagne.

Opportunités et appels d’offres

Pourtant, le Koweït ne manque pas d’atouts. Même si Anglais, Américains, Allemands ou Coréens s’y disputent déjà les marchés, la pression concurrentielle est sans doute moins forte qu’à Dubaï. Les opportunités sont nombreuses dans le domaine de la santé, des infrastructures, du transport, de l’environnement, de la désalinisation ou de l’énergie, notamment. « S’expriment au Koweït les mêmes besoins d’infrastructures que dans d’autres pays émergents. Port, aéroport, lignes de métro … beaucoup d’appels d’offres devraient prochainement être lancés dans le cadre du plan quadriennal d’investissements», avance Christian Nakhlé, ambassadeur de France dans cet Etat du Golfe.
Depuis un an, la législation laisse plus de liberté aux investisseurs étrangers qui ne sont plus contraints d’avoir un partenaire local majoritaire au capital de leur filiale. Il existe aussi un « guichet unique », la KDIPA (Kuwait Direct Investment Promotion Authority), une structure d’Etat qui permet aux entreprises étrangères de réaliser les démarches nécessaires à leur implantation.

Place aux opérations découvertes

Pour Christian Nakhlé, l’Hexagone jouit d’une image favorable et reste attractif. L’ambassade de France au Koweït produit 50.000 visas par an, plus qu’à Riyad en Arabie Saoudite par exemple. Les Koweitiens apprécient l’art de vivre et les produits de luxe made in France. Reste à mieux promouvoir notre savoir faire technologique. Le nouvel ambassadeur promet de s’y employer. Privilégiant les opérations pragmatiques, il projette d’inviter en France la nouvelle génération d’entrepreneurs koweïtiens, les 25-35 ans, afin qu’ils découvrent en « live » les innovations tricolores.

Des précautions indispensables

Cette belle image n’empêche pas de prendre certaines précautions avant de se lancer. Premier conseil de base, la personne qui va gérer le projet au Koweït devra être capable de maîtriser parfaitement l’anglais durant une négociation. « Parler arabe sera un vrai plus », ajoute l’ambassadeur, lui-même arabophone. Ce prérequis validé, la première étape consistera à faire une étude de marché : existe-t-il une demande potentielle pour le produit ? Des concurrents ont-ils déjà pénétré le marché et dans quelle mesure ? Quel est l’environnement réglementaire ? … Il faudra faire appel à une société de consulting pour réaliser ce coup de sonde. Durant la période de prospection, le dirigeant français devra venir régulièrement pour rencontrer ses partenaires et se familiariser avec les pratiques des affaires. Obstacle non négligeable, il n’existe pas de ligne aérienne directe Paris-Kuwait City. Mais la compagnie Kuwait Airways devrait y remédier dans les prochains mois.

Installer la confiance sur la durée

Une présence sur place, renouvelée fréquemment, est donc indispensable. Comme dans les autres pays du Golfe, rares sont les contrats qui se font dans un délai rapide. Savoir installer la confiance sur la durée est un point crucial, ce qui fera grimper les coûts de prospection. Il faudra prévoir une réserve de trésorerie suffisamment importante pour tenir la distance. « C’est un risque à prendre mais dès que la relation est amorcée, elle est très solide. Les Koweïtiens sont très fidèles en affaires», conclut Christian Nakhlé.

A noter : L’agence française pour le développement international des entreprises Ubifrance devrait ouvrir un bureau au Koweït au premier trimestre 2015.
Source : http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/internationaliser-exporter/exporter-au-koweit-pays-oublie-des-entrepreneurs-francais-106156.php