Par La Rando

200 000 Français se seront rendus à Dubaï en 2014

Pascal Maigniez, directeur de l’office du tourisme France de Dubaï, ne cache pas sa satisfaction : « lors du premier semestre 2014, nous avons progressé de 8%. Nous avons surperformé par rapport au marché international, qui a crû de 2.5% ».

En tout, la destination devrait accueillir 200 000 Français en 2014, « soit deux fois de plus qu’il y a huit ans » et cela « sans moyens supplémentaires ». Pascal Maigniez a donc du faire des choix marketing : il ne participera pas cette année au salon IFTM Top Resa mais privilégiera le salon virtuel Spot avec l’organisation de challenge de vente en collaboration avec Austral Lagons : « les vendeurs n’ont pas besoin d’aller dans les salons pour se renseigner sur les destinations.

Avec les réseaux sociaux, il existe des moyens plus efficaces et moins coûteux ». Il cherche aussi à mieux vendre l’été, ce qu’il a commencé en faire grâce à des partenariats avec Havas et Odigeo qui ont généré plus de mille pax, « soit plus d’un tiers de l’objectif ». Par ailleurs, grâce aux rentrées d’argent liées à la taxe de séjour, le patron de Dubaï France va bénéficier de ressources supplémentaires qui va lui permettre de faire plus de publicité pour toucher le grand public. Il aura de quoi dire avec l’anniversaire du 20 e anniversaire de Dubaï Festival Shopping, l’inauguration de nombreux hôtels ou encore la construction d’un opéra de 2000 places…. Il bénéficiera, aussi, de la volonté de l’Emirat de devenir une « destination plus accessible, sans la charteriser » avec l’ouverture d’établissements « trois ou quatre étoiles ». Enfin, ajoutons que le site Internet de Dubaï sera entièrement refondu dans quelques jours.
Source: quotidiendutourisme.com
Par La Rando

Nombre de Français à Dubai

 
Le nombre de Français installés dans cet Émirat a doublé en cinq ans. Et ce n’est pas fini : 100 nouveaux ressortissants français s’inscrivent chaque mois au consulat. À Dubaï, ils constituent désormais la deuxième population d’origine européenne, après les Britanniques. 75% d’entre eux ont moins de 40 ans…

Sur les immenses avenues qui traversent les forêts de gratte-ciel de Dubaï, le luxe insolent s’exhibe sans complexe : des Lamborghini, des 4×4, toujours plus puissants, se comptent par milliers. Au volant de l’un d’eux, Dominique Caron, un expatrié français. « Ici, personne ne vous reproche d’avoir de l’argent, c’est un plaisir », jubile ce dentiste. Ce praticien a exporté son activité ici il y a cinq ans. Séduit, à l’image de nombreux étrangers, par la politique fiscale de l’Émirat : ni impôts sur les sociétés, ni impôts sur le revenu. Indiens, Pakistanais, Bri-tanniques, Américains… Les expatriés venus faire fortune à Dubaï représentent 88% des 2 millions d’habitants. « Je peux travailler comme je veux, avec le matériel que je veux, viser la qualité et je gagne bien plus qu’en France », affirme le dentiste, souriant de toutes ses dents.
Le cabinet dentaire de Dominique Caron, un « Versailles » miniature, se fond parmi les établissements médicaux du quartier Health Care City. Fauteuils Louis XIV, tapisseries fleurs de lys jaunes sur fond bleu… Un style pompeux pour attirer sa riche clientèle. À l’entendre, les Émirats arabes unis sont un véritable Far West. Dans cette société « sans syndicats, ni grèves », Dominique Caron se réjouit d’embaucher à sa guise, « quant aux licenciements, c’est… très libre ».

Des français de culture arabe, un plus valorisé
À l’instar de ce dentiste, les Français sont nombreux à avoir rejoint ce qu’ils surnomment « l’eldorado Dubaï ». Aujourd’hui, 100 de nos compatriotes s’inscrivent chaque mois au consulat de France. « Nous sommes environ 15000 Français aujourd’hui, précise Hubert Sévin, directeur de l’Alliance française, fraîchement arrivé dans l’Émirat. Le nombre a doublé en cinq ans. Les moins de 40 ans représentent 75% des expatriés. Les lycées saturent, il y a des listes d’attente, observe-t-il. Beaucoup de Français, issus de l’immigration d’origine nord-africaine parlant arabe ont trouvé leur place ici. » Des diplômés qui « se sentent sans doute un peu victimes de discriminations en France », analyse Hubert Sévin, se trouvent de fait avantagés à Dubaï.

Pour Laurent Rigaud, un des dirigeants des hôtels Golden Sands, « la crise que traverse la France explique également » cet afflux de compatriotes. De son bureau niché au 33e étage d’une tour design tout en verre et acier, l’expatrié surplombe une marina ultramoderne où se coursent les hors-bord et jet-ski. « Les Français cherchent des plateformes comme celle-ci, où il y a du travail, assure-t-il, en balayant dans un large geste le panorama qu’il a sous les yeux. De nombreuses entreprises françaises viennent pour participer à la construction de la ville. »De fait, les chantiers de complexes urbains, hôteliers ou balnéaires se multiplient dans ce qui n’était encore il y a seulement quarante ans qu’un désert où quelques pêcheurs de perles survivaient le long du littoral. Avant que ne commence l’exploitation du pétrole…
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Par La Rando

Ces français qui quittent la France pour Dubai

Plus d’une centaine de Français, des jeunes principalement, arrivent chaque mois à Dubaï pour chercher du travail. Ils s’orientent dans les secteurs des services informatiques, de la restauration et de l’hôtellerie, en forte croissance.
Après avoir souffert d’une crise immobilière en 2009, l’économie de Dubaï a nettement rebondit depuis. « On n’a pas vu pareil mouvement depuis longtemps »,
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