Le Qatar va lancer une ligue de football féminin cette année dans le cadre de ses efforts pour obtenir l’organisation de la Coupe du monde de 2022.
La ligue devrait commencer en fin de l’année. L’Association de football du Qatar envisage aussi d’introduire le football féminin dans les écoles et de construie de nouvelles installations pour une équipe féminine nationale.
Une ligue de football est une condition pour permettre au Qatar de participer aux tournois de la Confédération asiatique de football.
« Les femmes qataries montrent déjà un grand intérêt pour le football et la décision de créer une ligue de football féminin est un pas significatif soutenant beaucoup de nos programmes », a affirmé Ahlam Al Mana, président du Comité des sports féminins du Qatar.
L’annonce de lancuer une ligue de football féminin par le Qatar intervient avant que le pays ne présente cette semaine sa candidature à la Coupe du monde 2022.
Neuf pays souhaitent organiser l’édition de 2022, alors que six d’entre eux, dont l’Angleterre et les Etats-Unis, chercherent aussi à abriter la compétition de 2018.
Le mois dernier, le Qatar avait annoncé un plan de quatre milliards de dollars en vue de construire neuf stades et de rénover trois autres, qui seront tous équipés de système permettant à maintenir la température sous 27 degrés Celsius.
Parmi la pléthore de défauts qui me caractérise je ne suis pas dotée de l’option « jalouse ». Pas que je me foute de mon compagnon du moment (je dis « du moment » car étant célibataire je n’ai pas rencontré LE mec, celui qu’on caractérise parfois d’homme de sa vie) mais disons que j’ai tendance à faire confiance et qu’au pire ce qui doit arriver arrive quoi qu’il en soit.
Quelle ne fut donc pas ma surprise lorsque je suis tombée sur cet article au détour du web (oui bon Dom me l’a un peu envoyé, préjugeant de ma réaction)
Alors déjà plus de 50% des français avouent contrôler les sms de leur conjoint(e) lorsque ce dernier est au toilette ou sous la douche.
Déjà, la classe !! Mais surtout quelqu’un qui trompe est-il assez stupide pour laisser des traces ? (je dis ça, je ne dis pas grand chose…)
Personnellement, je crois que si quelqu’un “s’amusait” à me faire les poches ou fouiller mon téléphone, ça me rendrait hystérique. Non pas d’avoir quelque chose à cacher mais par principe quoi !
Mais à la lecture du billet de Juliette Speranza, je découvre que “ces fouilles” ne sont que la petite partie immergée de l’iceberg et que le jalousie est devenue un vrai créneau commercial : logiciels pour surveiller les sms, google lattitude pour suivre votre conjoint en temps réel, stylos caméra ou micro, logiciels espions etc etc La liste est longue et… déroutante !
Car « le pire » est que ça marche, les chiffres d’affaires des entreprises de gadgets d’espionnage en tout genre explosent ! Cqfd
Ou mieux encore si vous avez un peu d’argent de coté, les agences d’espionnage avec filatures et enregistrements vidéos à la clé !
Au delà de la conclusion de l’article source qui dit, je cite “Une chose est sûre : être jaloux, de nos jours, ça peut coûter très cher ! », je trouve surtout que cela donne froid dans le dos !
D’autant que l’homme (dans le sens humanité hein, pas le genre masculin) n’étant pas monogame de nature, ça fait beaucoup de stress et d’argent dépensé pour … Lire la suite sur LePost.fr
Cette année, la Journée mondiale sans tabac – le 31 mai – ciblera assurément les fumeuses. Le constat est en effet accablant pour la gent féminine : selon une étude pilotée par l’Institut Gustave Roussy, la mortalité par cancer du poumon a été multipliée par quatre en quinze chez les femmes de 40 ans. A l’inverse, la mortalité a été divisée par deux chez les hommes du même àge.
» Il y a toujours un décalage de 20 à 30 ans entre hommes et femmes d’où cette évolution contradictoire « , explique le professeur Gérard Dubois, président d’honneur d’Alliance contre le tabac, au micro de France Info. » Alors que les hommes ont commencé à diminuer leur consommation avec la loi Veil (relative à la lutte contre le tabagisme, ndlr) en 1976, les femmes, elles, ont attendu la loi Evin (en 1991, ndlr). « 5,3 décès pour 100 000 femmesRésultat : la mortalité par cancer du poumon chez les femmes augmente depuis 1980 et s’est même » accélérée dans les années récentes « , selon l’étude. En 1984, 1,4 femme sur 100 000, àgée de 35 à 44 ans, mourait d’un cancer du poumon. En 2007, on compte 5,3 décès pour 100 000 femmes. Détail frappant : sur la période 2000-2007, la mortalité par cancer du poumon chez les femmes de 35 à 54 ans » est proche de la mortalité chez les hommes de même àge observée dans les années 50 « .
Augmenter le prix des cigarettesEt pour Catherine Hill, qui a dirigé l’étude, les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. » On peut prévoir que l’épidémie va continuer chez les femmes au fur et à mesure que vieilliront les générations qui ont beaucoup fumé « , analyse-t-elle. Seule solution, selon l’Institut national de veille sanitaire (Invs) : une augmentation importante du prix du tabac. Après une hausse sensible, les ventes de cigarettes avaient baissé de 27% entre 2003 et 2004. Or depuis 2007, le prix du tabac est resté stable. Autre levier : l’information du grand public. » Les messages se brouillent. Certains pensent qu’en faisant du sport et en mangeant des légumes, ils peuvent fumer ! Or un consommateur régulier de tabac sur deux en meurt « , rappelle Catherine Hill.
Le cancer du sein est le type de cancer qui affecte le plus les femmes et les malades ont peu de chances de survie.
Mais dans certains pays du Moyen-Orient, les femmes ne pratiquent pas toujours des contrôles réguliers, et parfois retardent même le traitement en raison de la stigmatisation entourant cette maladie.
Encore souvent mineures politiquement et économiquement, les jeunes femmes sont parties à la conquête des diplômes, encouragées par le discours politique dominant en faveur de l’éducation et par le marché de l’emploi. Au point que le ratio s’établit désormais au Qatar, aux Emirats mais aussi au Koweït à trois étudiantes pour un étudiant !
Décrites comme « plus motivées » que leurs homologues masculins, les filles se sentent pousser des ailes. A Doha, sur les 2 500 étudiants répartis dans les six universités américaines rassemblées à Education City, un campus ultramoderne, les filles représentent actuellement 70 % de l’effectif. Elles sont également surreprésentées à l’université du Qatar (8 600 étudiants, 76 %) où les deux sexes étudient séparément. Dans les Emirats, 65 % des jeunes inscrits à l’université sont des étudiantes.
Même la très conservatrice Arabie saoudite a ouvert, fin septembre, une université mixte. Quelques mois auparavant, le roi Abdadallah avait inauguré une université publique pour femmes. Au Bahrein, l’université du même nom ainsi que l’université du Golfe arabique, les deux institutions les plus importantes du pays, les jeunes femmes représentent respectivement 67 % et 72 % des étudiants. Cette envolée s’opère cependant dans des pays où le pourcentage des jeunes inscrits à l’université reste faible : 33 % au Bahrein, 19 % au Koweït, 18 % en Oman, 29 % en Arabie saoudite, 23 % aux Emirats, selon les chiffres fournis par l’Unesco.
Plusieurs raisons expliquent cet engouement. L’offre a réellement suscité la demande. Les familles qui répugnaient, pour des raisons culturelles, à envoyer leurs filles faire des études à l’étranger, une démarche fréquente pour les garçons, ont trouvé dans ces universités de quoi les satisfaire.
« Le gouvernement a créé un environnement favorable tel que les familles ont le sentiment que la démarche d’envoyer les jeunes femmes à l’université n’est pas en rupture avec les traditions », explique l’Emiratie Serra Kirdar qui a collaboré au rapport sur les droits des femmes au Moyen-Orient publié en février 2009 par l’ONG Freedomhouse.
Aux possibilités d’études – gratuites – sur place s’ajoutent les opportunités d’emploi. A l’inverse des jeunes hommes, qui trouvent encore (mais de moins en moins) des postes dans l’armée et la police sans diplôme, les jeunes femmes voient dans les études un tremplin vers la vie sociale et une façon de s’émanciper du giron familial. C’est parce qu’elles savent que les options se multiplient pour elles qu’elles s’engagent avec autant de ferveur dans les études. Face à des gouvernements, comme au Qatar, soucieux de créer une élite, de « renverser la fuite des cerveaux », selon l’expression Abdulla Ben Ali Al-Thani, vice-président de la Qatar Foundation, c’est avec la volonté de prendre les commandes de leur propre pays que les filles s’engouffrent dans les études.
« Les universités sont au coeur de ces processus de saoudisation, qatarisation, émiratisation, etc., confirme James Onley, professeur à l’Institut du monde arabe et islamique de l’université d’Exeter (Royaume-Uni). Les populations de ces pays – à l’exception de l’Arabie saoudite – étant numériquement faibles, ils ont besoin de la participation des femmes. » Au point d’ailleurs que les jeunes étrangers – non pas les Indiens ou Philippins, tout en bas de l’échelle, mais les enfants d’expatriés de longue date -, se sentent désormais exclus. « La fonction publique est réservée aux Qataris et le secteur privé exige souvent la nationalité locale », témoigne Amira Redissa, jeune diplômée tunisienne de 23 ans, dont la famille est au Qatar depuis plus de quinze ans.
Les jeunes semblent avoir intériorisé l’ambition proclamée de cette région du monde de revenir un endroit « qui pense », à l’image de ce que furent Beyrouth et Le Caire du temps où ces villes représentaient des centres névralgiques de l’intelligentsia arabe. « Nous avons la volonté de devenir Le centre innovant de la production d’idées et de la formation conceptuelle dans le Moyen-Orient », explique Nada Mourtada, professeur de relations internationales et de droit public, vice-président de l’université de l’université américaine de Sharjah, un des sept émirats de la fédération et aussi une des rares Françaises à faire carrière dans le milieu universitaire local. Ouverte en 1997, l’université de Sharjah a été une des premières implantations d’une institution d’élite dans la région.
Des places sont également à prendre dans le secteur privé, où les jeunes femmes se montrent plus timorées. « Pour les familles, le secteur public représente des postes plus sûrs, avec de bonnes rémunérations et des aménagements d’horaires », explique Me Kirdar, également à la tête de la Fondation Muthabara, qui travaille justement à l’ouverture des entreprises privées aux jeunes femmes.
Ces conquêtes, qui peuvent sembler limitées aux Européennes, ont des effets boomerang dans les sociétés. Si les mariages se font moins précoces, les unions arrangées, qui restent la norme dans le Golfe, se nouent aussi plus difficilement qu’avant. Aux Emirats, on évoque ces « vieilles filles » qui n’arrivent plus à se marier. Au Qatar, la présidente de l’université, Sheikha Al-Misnad, réformatrice à la poigne énergique, s’inquiète du déséquilibre grandissant entre les sexes. « Beaucoup de jeunes filles ne peuvent pas se marier car nous n’avons pas suffisamment d’hommes éduqués », assure-t-elle.
Le temps n’est plus où les jeunes femmes devaient interrompre leurs études pour une grossesse, commente Aisha Al-Fardan. Vice-présidente du Qatari Business Women Forum, cette pionnière d’une quarantaine d’années, mère de quatre enfants, estime avoir été « chanceuse » d’avoir pu faire des études après son mariage « grâce au soutien de son mari ». Aujourd’hui à la tête du groupe familial de 2 000 salariés, elle a le sentiment d’avoir « cassé les règles », par exemple en conduisant sans permis, car les femmes n’avaient pas le droit de conduire. C’était « il y a douze, treize ans ». Autant dire un siècle.
A la tête d’une banque d’investissement, Hanadi Al-Thani veut stimuler l’esprit d’entreprise dans son pays.
Tailleur strict, foulard en mousseline et escarpins à semelles rouges Christian Louboutin. La cheikha Hanadi Al-Thani incarne une ambition brune. Un spécimen encore rare dans le golfe Persique. Sauf lorsqu’on partage le nom de l’émir du Qatar, le cheikh Hamad Al-Thani. Un membre de sa famille, reconnaît l’intéressée. De passage à Paris à l’occasion du 5e Forum finances et investissements au Qatar, la cheikha Hanadi est venue parler infrastructures et immobilier. Deux secteurs dont elle a fait sa spécialité depuis cinq ans en décidant de bâtir un quartier de 12.000 habitants en plein cœur de Doha. La capitale de cet émirat lesté de gaz naturel est le siège du groupe audiovisuel Al-Jazeera. Lire la suite « La cheikha qui bâtit le nouveau Qatar »
Elle est élégante, sereine et très engagée en faveur de l‘éducation au Qatar. Sheikha Mozah bint Nasser Al-Missned est la première dame de ce petit pays richissime du Golfe. Avec son mari, elle a crée la Fondation (qatariote) pour l‘éducation, la science et le développement. Elle est ambassadrice de l’Unesco. Elle a fondé des écoles privées de haut standing à but non lucratif et des institutions d’apprentissage pour les enfants et les jeunes qatariotes. Lire la suite « Sheika Mozah, première dame du Qatar : “l‘éducation est la clé pour tout changement politique ou social” »