Le Congrès a levé fin 2015 un interdit qui frappait les producteurs américains depuis quarante ans : celui d’exporter leur pétrole. Plusieurs navires ont déjà traversé l’Atlantique, direction l’Europe. Mais l’effondrement des prix du brut complique l’équation. Lire la suite « Les Etats-unis vont vendre leur pétrole »
Le réchauffement des relations entre l’Iran et les Etats-Unis est un défi inquiétant pour Riyad, déjà engagé dans une guerre par procuration avec Téhéran en Syrie. « Des divergences tactiques et non pas stratégiques. » Le roi d’Arabie saoudite, Abdallah, et John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, ont tenté récemment de dissiper les impressions d’une rupture entre les deux alliés. Mais est-ce suffisant alors que le récent dégel entre les Etats-Unis et l’Iran apparaît comme un menaçant défi pour le royaume wahhabite ? Entre les deux partenaires, la crise actuelle n’est certes pas comparable au choc pétrolier de 1973, en pleine guerre du Kippour, lorsque le royaume et les autres pays de l’Opep avaient décidé un embargo sur les livraisons de pétrole pour punir les Occidentaux de leur soutien à Israël. On n’ira pas non plus jusqu’à prédire la fin du pacte dit du « Quincy », scellé à bord du croiseur « USS Quincy » par le roi Ibn Séoud et Franklin Roosevelt de retour de Yalta, en 1945. Ce pacte, qui a été renouvelé en 2005 pour soixante ans par le président George W. Bush, prévoit, dans ses grandes lignes, que les Etats-Unis assurent la stabilité du royaume et, en contrepartie, que l’Arabie saoudite garantisse l’approvisionnement énergétique de l’Amérique. Mais, comme le souligne Frederic Wehrey, de la Fondation Carnegie pour la paix internationale , « la diplomatie saoudienne est entrée dans une période d’incertitudes et de difficultés ». Pour manifester son mécontentement vis-à-vis de Washington, Riyad a même refusé de siéger comme membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Lire la suite sur LeFigaro…