C’est une séance d’escalade avec un beau soleil dans L’Eure, un département français de la région Haute-Normandie ; c’est l’un des cinq départements issus du découpage de l’ancienne province de Normandie. Il tire son nom de l’Eure, rivière qui le traverse avant de rejoindre la Seine. Le tourisme qui s’y pratique est plutôt un tourisme de week-end car ce département est favorisé par sa proximité de Paris et sa situation sur la route des plages du Calvados. D’ailleurs beaucoup de ses habitants vont travailler dans la région parisienne ou dans l’agglomération rouennaise.
Cette compétition a eu lieu dans la ville de Niort. Cette épreuve compte pour le classement national pour les catégories officielles (Minime/Cadet/Junior/Senior/Vétéran). Découvrez cette journée où tous les amoureux de la grimpe se sont donnés rendez-vous.
L’anse du Diable n’a pas de redoutable que le nom. Coincée entre deux falaises qui tombent à pic dans une eau turquoise, cette crique nichée au cœur des calanques est l’œuvre du vent et des vagues. Les mastodontes de calcaire portent les stigmates d’une bataille. La faille béante qui les sépare semble avoir été provoquée par un prodigieux coup de glaive. C’est le long de cette balafre que les grimpeurs, peu nombreux ce jour-là, cheminent lentement, sans autre protection que leur maîtrise de la chute. Car quelle que soit la voie empruntée par ces Sisyphe des temps modernes, qui épousent la roche à défaut de la pousser, l’issue est toujours la même : une descente vertigineuse vers le monde du silence.
Pour arriver jusqu’ici, il a fallu marcher une demi-heure, fendre la végétation d’épineux qui a poussé comme du chiendent sur les chemins escarpés et sinueux des falaises dominant la calanque de Figuerolles, langue de plage paradisiaque annexée par les touristes pendant la saison haute. « Dans quelques semaines, il ne fera pas bon s’aventurer ici. A moins que tu aimes te baigner dans la crème solaire », anticipe Vincent Albrand, créateur des salles Grimper, premiers établissements d’escalade de bloc à avoir vu le jour en Europe, au début des années 1990.
« RESSOURCES MENTALES »
A 42 ans, cet ancien grimpeur de haut niveau est l’un des ouvreurs du spot de Figuerolles, l’un des rares sites au monde où il est possible de pratiquer le « deep water soloing », autrement appelé psychobloc. « La prem…
Piolet à la main, un alpiniste chemine sur une crête étroite qui mène à un sommet enneigé. De part et d’autre, une pente glacée plonge vers l’abîme. « Les dirigeants extraordinaires ne se contentent pas de diriger », proclame le slogan. Nous ne sommes pas dans les Alpes ou dans l’Himalaya, mais dans l’hebdomadaire britannique The Economist : la société IE fait la promotion de son diplôme « Leadership positif et stratégie ».
L’imaginaire collectif associe volontiers ascension et dépassement de soi, grandes épopées alpines et héroïsme. Sans doute parce que les alpinistes ont longtemps cherché à donner cette image d’eux-mêmes : « Seul celui qui pratique le grand alpinisme peut en connaître et la grandeur et la rigueur », écrivait en 1973 René Desmaison. Ce guide de légende ne concevait pas sa passion comme un simple sport, mais comme un « idéal dont la vie était l’enjeu ». D’où, peut-être, la propension du monde de l’entreprise à s’emparer de l’image de ces héros aux yeux rivés sur les sommets.
Dès 1948, pourtant, certains contestent cette vision des choses. La revue Tourisme et travail, proche de la Confédération générale du travail (CGT), dénonce l’élitisme d’une pratique qui « crève de l’individualisme forcené de la plupart de ses pratiquants. Ils vous disent “pureté des cimes”, “solitude”, “loin d’en bas”, “là-haut, seul dans la lumière”, ou bien encore : “plus près de Dieu”. Mais au fond, ils veulent rester entre eux ». Dans Alpinisme et compétition, qu’il publie l’année suivante, le « bleausard » (grimpeur qui s’entraîne dans la forêt de Fontainebleau) Pierre Allain défend l’escalade comme discipline autonome : « Ce n’est pas uniquement en vue de courses en montagne que nous allons à Bleau et que nous y grimpons, c’est même surtout parce que nous en faisons un jeu qui nous passionne en lui-même. »
La Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) — proche du Parti communiste — crée en 1953 une « spécialité montagne » pour « rabaisser l’alpinisme au rang d’un sport comme les autres » et, ce (…) Lire la suite sur Monde Diplomatique …
C’est dans un brouillard magnifique que j’ai grimpé dernièrement à Ailefroide. Avec les orages et le mauvais temps, les conditions sont parfois difficiles. cependant, je me lève tout les matins pour apercevoir un rayon de soleil entre les nuages et ainsi grimper et essayer de nouveaux blocs. Il y aura toujours un moment pour grimper malgré la pluie, le vent et le froid. Et il y aura toujours un moment, après, pour se rappeler de la beauté de ses instants.
(Relaxnews) – Des chercheurs finlandais, spécialisés en réalité augmentée, ont mis au point un mur d’escalade révolutionnaire grâce au capteur de mouvements Kinect, ajoutant des obstacles virtuels comme une tronçonneuse pour défier les grimpeurs, mais en proposant aussi des outils pédagogiques.
À en croire la revue NewScientist, qui s’est fait l’écho de ce projet, la technologie proposée permettrait de projeter des voies à suivre par les grimpeurs directement sur la paroi et selon un niveau de difficulté choisi. De plus, un partenaire situé au pied du mur peut aussi choisir les prises à saisir par le grimpeur au cours de son ascension.
Ce système offre aussi de nombreux outils pédagogiques. Par exemple, lorsque la personne chute, elle peut visualiser ses erreurs enregistrées par la caméra du Kinect et ainsi progresser.
Du fait d’incompatibilités techniques avec le logiciel Kinect, qui n’a pas été développé pour l’escalade, ce projet est encore au stade de concept mais pourrait s’avérer très prometteur. Les chercheurs notent qu’ils travaillent actuellement sur un dispositif qui pourrait mettre à plat les incohérences du système.
Depuis de nombreuses années, tant pour l’entraînement que pour des raisons de sécurité, l’escalade se pratique beaucoup en intérieur et ce type de système pourrait offrir de nouvelles perspectives à la fois pédagogiques et ludiques.
Nozay, en Loire Atlantique, accueillait le rendez-vous national de l’escalade sur bloc. Cette compétition ouvre une saison qui s’annonce explosive, et tous les spécialistes de la discipline, sont venus tester leur niveau de forme, et tenter d’empocher le titre prestigieux de champion de France.