Le président des Emirats-Arabes Unis, Khalifa Zayed Al-Nehyane, a donné des instructions, jeudi 1er janvier 2015, avec le suivi du prince héritier d’Abou Dhabi, Mohamed Ben Zayed Al-Nehyane, d’octroyer des aides urgentes aux personnes touchées par la vague de froid en Tunisie.
Selon l’Emirates News Agency, ces aides comprennent des couvertures et des produits alimentaires, qui ont été achetés dans les commerces tunisiens, en coordination avec l’ambassade des Emirats en Tunisie.
Dubai est une des villes les plus sûres du monde, avec un taux de criminalité très réduit, de sorte que l’on peut se promener dans la ville sans danger. Ceci dit, Dubai est une grande ville et il importe de respecter certaines précautions élémentaires. Les femmes devraient pouvoir explorer la ville seule sans crainte. Des vêtements discrets permettront toutefois d’éviter d’attirer une attention malvenue dans les parties les plus traditionnelles de la ville.
Dubaï – L’économie des Emirats arabes unis, la deuxième du monde arabe, se remet à un rythme soutenu de la crise financière mondiale mais reste menacée par les prix bas du pétrole, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) mercredi.
Le redressement économique s’est poursuivi à un rythme solide, soutenu par la construction, la gestion logistique et l’hôtellerie, a rapporté une équipe du FMI après une visite dans ce riche émirat pétrolier du Golfe.
La croissance a été soutenue par les projets publics en cours à Abu Dhabi et la solidité du secteur des services, a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Frappés de plein fouet par la crise financière de 2008, les Emirats, quatrième membre en importance de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont vu leur croissance chuter à une moyenne de 1,5% par an entre 2007 et 2011.
Le FMI, dans son dernier rapport sur l’économie mondiale fin octobre, a prédit une croisaance de 4,25% cette année pour les Emirats.
La baisse des cours de brut, si elle se poursuit, aura un impact significatif sur les revenus, a mis en garde l’équipe du FMI tout en soulignant que les Emirats avaient une marge de manoeuvre budgétaire suffisante pour en minimiser les retombées.
Elle s’est félicitée de la stabilité des prix de l’immobilier à Dubaï et de la poursuite du remboursement des dettes par cet émirat et les entités qui lui sont liées.
En novembre 2009, Dubaï avait fait trembler les places financières internationales en demandant un moratoire sur la dette de son groupe Dubai World qui s’élevait à 26 milliards de dollars.
Il a remboursé ou restructuré ces dernières années des milliards de dollars de dettes à la faveur d’une reprise rapide de l’activité économique.
En mars, Dubaï avait réussi également à obtenir du riche émirat pétrolier voisin d’Abou Dhabi et de la Banque centrale des Emirats le rééchelonnement pour cinq années supplémentaires de prêts de 20 milliards de dollars accordés en 2009.
Dubaï a des dettes de 36,5 milliards de dollars arrivant à maturité en 2014, y compris celles qui viennent d’être rééchelonnées par Abou Dhabi, selon des chiffres publiés l’année dernière.
Le petit émirat enchaîne les opérations boursières. Son ambition : devenir une passerelle vers l’Afrique et les pays émergents.
Jamais la place financière de Dubaï n’avait connu une telle effervescence depuis 2009. Le 21 septembre, Agricultural Bank of China, l’un des plus importants groupes de l’empire du Milieu, a coté au Nasdaq Dubai un emprunt obligataire d’un montant de 163 millions de dollars (127 millions d’euros). Une première au Moyen-Orient pour un groupe chinois.
Quelques jours plus tard, le 2 octobre, Dubai Financial Market (DFM), l’autre Bourse, la plus importante de la cité-État, accueillait sa plus substantielle introduction des cinq dernières années. Le groupe immobilier Emaar Properties, présent au Maroc, en Égypte et en Tunisie et qui détient le gigantesque Dubai Mall, a ouvert via une offre publique initiale (IPO) le capital de sa filiale Emaar Malls Group (EMG), promoteur de centres commerciaux.
Nouvelle place refuge, la cité-État attire de plus en plus de fonds asiatiques et russes.
L’opération, pilotée par de grandes banques d’affaires internationales comme Bank of America Merrill Lynch ou JP Morgan, est estimée à 1,6 milliard de dollars et porte sur la cession de 15,4 % du capital à un prix initial de 2,90 dirhams (0,62 euro) l’action. Elle a été sursouscrite 30 fois par les investisseurs institutionnels et 20 fois par ceux du privé. Un franc succès qui reflète le regain d’intérêt pour Dubaï.
Panique
On est donc bien loin du crash financier qui avait ébranlé la cité-État des Émirats arabes unis fin 2009, quand, lourdement endetté (au moins 100 milliards de dollars), Dubaï, qui développait alors des projets touristiques pharaoniques, s’était retrouvé au bord de la faillite. Il avait dû faire appel à Abou Dhabi pour se renflouer à coups de milliards de dollars.
À l’époque, les principales compagnies dubaïotes (notamment Emaar Properties et Nakheel, promoteur de l’île artificielle en forme de palmier) étaient au bord du gouffre financier. Dubai World, l’un des holdings d’investissement de l’émirat et maison mère de Nakheel mais aussi de DP World (qui exploite le port de Dakar), avait provoqué la panique sur les places financières de la région en annonçant qu’il était dans l’incapacité d’honorer l’échéance d’une dette de 3,5 milliards de dollars et qu’il avait besoin d’un moratoire de six mois.
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Près de cinq ans plus tard, ces grandes sociétés (surtout Emaar Properties et Nakheel) se sont redressées grâce à de douloureux plans de restructuration. Entre-temps, les prix de l’immobilier, qui avaient dégringolé de 60 % en 2009, ont repris de la vigueur. Sur la seule année 2013, ils ont augmenté de près de 40 %, se rapprochant de leur niveau d’avant la crise.
« Les projets immobiliers et la construction sont repartis. Le Mall of the World, projet de centre commercial géant estimé à 2,5 milliards de dollars, devrait démarrer en 2015 », note Hervé de Villechabrolle, directeur exécutif chargé des marchés émergents et des fusions et acquisitions chez le cabinet EY à Dubaï. Encouragé par cette reprise, Nakheel n’exclut pas d’ouvrir lui aussi son capital sur une Bourse de l’émirat pour lever des capitaux nécessaires à son développement.
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En attendant, Dubai International Financial Centre (DIFC), qui gère la place financière de l’émirat, prépare un emprunt obligataire islamique. Via cette opération sukuk, attendue dans les prochaines semaines, il compte lever environ 700 millions de dollars pour rembourser sa dette bancaire (670 millions de dollars) et financer son développement. Objectif : s’imposer définitivement comme la plaque tournante régionale du commerce et de la finance.
Près de dix ans après sa création, DIFC, un hub consacré aux entreprises opérant dans les domaines de la finance, de l’assurance mais aussi des cabinets internationaux de conseil et d’audit, veut attirer davantage de sociétés. Alors qu’il en accueille aujourd’hui plus de 1 000, ses dirigeants tablent sur une augmentation de 50 % sur trois ans.
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Hub
Surtout, et c’est une nouveauté, la place veut devenir une « passerelle » vers l’Afrique, selon les termes de son gouverneur, Essa Kazim, repris par le Financial Times.
En effet, « à l’instar de la Suisse en Europe, Dubaï est en train de devenir une place refuge dans la région du Golfe, soutient un financier basé à Abou Dhabi. Et il attire de plus en plus de fonds asiatiques ou russes en quête d’opportunités sur les marchés émergents, y compris en Afrique ». D’après le dirigeant de DIFC, de nouvelles entreprises et banques chinoises chercheraient à s’installer à Dubaï pour y mener leurs opérations vers les pays riches en ressources naturelles, sur le continent et au Moyen-Orient.
La croissance économique dans les Emirats et les pays du Golfe est sur la bonne voie et restera forte en 2014 et 2015 alors que la plupart des autres pays arabes sont confrontés à une croissance plus faible, déclare le Fonds monétaire international (FMI).
Dans ses Perspectives de l’économie mondiale, le FMI déclare que la croissance dans les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait être en moyenne de 4,5 pour cent en 2014 et 2015. La croissance dans les Emirats devrait atteindre 4,8 pour cent en 2014 et 4,5 pour cent en 2015.
Examen à Abu Dhabi des moyens de développer le partenariat maroco-émirati dans les domaines du transport et de la logistique. Le ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah, a examiné lors de sa visite de travail aux Émirats arabes unis les moyens de développer le partenariat maroco-émirati dans les domaines du transport et de la logistique. Dans une déclaration à la MAP, le ministre a indiqué que cette visite de trois jours est une occasion pour mettre en avant le potentiel dont dispose le Royaume dans les différents secteurs, notamment le transport et la logistique et réitérer la volonté du Maroc de renforcer davantage sa coopération stratégique avec les Émirats arabes unis. M. Rebbah a également souligné que ses entretiens avec les responsables et les opérateurs émiratis ont notamment porté sur le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine du développement des compétences à travers la consolidation des partenariats en matière de stages et de formations techniques.
Le programme de la visite du ministre a été également ponctué par des entretiens avec le ministre émirati des travaux publics, Abdulla Bilhaif Al-Nuaimi, portant notamment sur le renforcement de la coopération entre les deux pays frères dans le domaine du transport. M. Rabbah s’est entretenu avec de hauts responsables au sein de la société émiratie Abu Dhabi Ports Company avec lesquels il a examiné les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines des ports. Lors de cette visite, M. Rabbah s’est également rendu au port El Khalifa.
À Dubaï, le ministre s’est entretenu, samedi et dimanche, avec des investisseurs et des opérateurs privés et institutionnels des moyens de renforcer la coopération dans les domaines d’intérêt commun. M. Rabbah a indiqué que ces réunions permettront d’ouvrir de nouveaux horizons pour le renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines du transport et de la logistique.
La croissance économique de Dubaï pourrait atteindre 5,6 pour cent cette année si l’économie mondiale reste dynamique, selon Phidar Avosriy, un cabinet de conseil créé récemment et spécialisé dans l’immobilier. “Les bonnes nouvelles sont une tendance à la croissance et une reprise à Dubaï de 3,5 pour cent du PIB (produit intérieur brut).’’’ Le FMI prédit dans un récent rapport que la capacité de Dubaï pour financer ses dettes s’est améliorée en raison de la croissance économique, mais a averti que l’émirat serait encore vulnérable en période de ralentissement majeur de l’économie mondiale. L’Institute of International Finance a également approuvé ce point de vue dans ses dernières prévisions. «Nous voyons ne croissance à Dubaï de 5,6 pour cent en 2014, tirée par le tourisme, le transport et le commerce, » déclare Garbis Iradian, directeur adjoint pour l’Afrique et le Moyen-Orient à l’IIF.
Après le krach de 2008, le secteur immobilier de Dubaï rebondit avec une forte demande et des prix orientés à la hausse au point d’alimenter des craintes d’une nouvelle bulle. Les maquettes de projets grandioses exposées au salon spécialisé Cityscape sont autant de signes d’une confiance retrouvée des acteurs de ce secteur qui a perdu la moitié de sa valeur en 5 ans. « Dubaï est à nouveau en plein essor », s’est vanté Ali Lootah, président de Nakheel, le promoteur géant de projets phares comme l’île artificielle de Jumeïrah en forme de palmier. Sa société a annoncé le lancement d’un nouveau projet de front de mer sur d’autres îles artificielles en plus de projets résidentiels : « Beaucoup de gens viennent s’installer à Dubaï (…) et je ne suis pas vraiment inquiet au sujet de la spéculation », a-t-il dit, évoquant une pratique qui avait poussé à des hausses records les prix avant leur effondrement durant la crise financière mondiale.
Avant sa chute, l’immobilier de Dubaï avait connu en 5 ans un développement fulgurant, attirant des milliers d’investisseurs étrangers. Avec le tarissement du financement extérieur, le secteur a durement souffert, notamment les entreprises liées au gouvernement qui s’étaient lourdement endettées. Aussi, l’économie s’est contractée en 2009 et 2010, mais s’est toutefois reprise en s’appuyant sur ses piliers traditionnels du commerce, du tourisme et des transports, malgré des dettes de plus de 100 milliards de dollars (74 milliards d’euros). La croissance a été de 3,7 % en 2011 et 4,4 % en 2012 et ce taux devrait atteindre 4,1 % cette année.
Des prix en hausse
« Les prix de certaines unités immobilières ont bondi de 20 % », indique Alan Robertson, directeur général pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique Nord) du groupe de conseil en immobilier Jones Lang LaSalle alors que d’autres parlent de taux plus élevés. Mais la croissance du marché devrait se tasser dans un proche avenir : « Les prix vont continuer à croître très rapidement au cours des 12 prochains mois, mais au cours des 24 prochains mois, cette croissance va se ralentir, estime-t-il, ajoutant que ces prix restaient encore de 20 à 30 % inférieurs au pic de 2008. La situation est différente ». Dubaï a décidé récemment de doubler à 4 % les taxes sur les ventes pour maîtriser les fluctuations. « Cela va calmer un peu le marché », a-t-il souligné, en citant un autre élément stabilisateur qui est la demande, non spéculative, d’investisseurs arabes fuyant les soulèvements dans leurs pays.
Les investisseurs placent leurs liquidités
Pour répondre à l’appétit des investisseurs, Dubaï a dépoussiéré des plans ambitieux, et lancé de nouveaux projets dont des canaux artificiels, parsemés de ponts de style florentin et une roue plus grande que la London Eye. La banque d’investissement EFG-Hermes a relevé, dans un rapport, des « signes d’une bulle en développement », mais noté que la spéculation a changé de nature. « La spéculation observée de 2006 à 2008 a été fortement encouragée par un crédit pas cher » alors que celle d’aujourd’hui est le fait d’investisseurs disposant de liquidités importantes, selon EFG-Hermes. En juillet, le Fonds monétaire international (FMI) a recommandé au gouvernement de Dubaï d’intervenir pour maîtriser les prix et éviter le risque d’une bulle. « Si les prix continuent à augmenter au rythme actuel, une action doit être entreprise pour empêcher une bulle », a déclaré le chef d’une mission du FMI aux Emirats arabes unis, Harald Finger.
(Farnham) Les produits de Martins industries rayonnent de plus en plus aux quatre coins de la planète. Le manufacturier de systèmes d’entreposage et de manutention de pneus a décroché le plus important contrat de son histoire à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Et l’entreprise de Farnham a maintenant les États-Unis dans sa mire.Il y a un peu plus de deux ans, les exportations représentaient 20% des ventes de Martins industries; elles sont aujourd’hui de 50%. La moitié de la production Lire la suite « Martins industries à Dubai »
La réglementation imposant aux employés du gouvernement d’Abou Dhabi de vivre dans l’émirat entrera en vigueur en septembre et est à l’origine d’une importante hausse de la demande pour l’immobilier résidentiel. Toutefois, certains segments du marché demeurent faibles, selon Oxford Business Group (OBG).
«La réglementation, annoncée l’année dernière, aura une incidence pour environ 23.000 fonctionnaires, dont 10.000 font le trajet à partir de Dubaï, où les loyers sont souvent plus faibles. Faute de déménager à Abou Dhabi, les employés perdent leurs indemnités de logement du gouvernement, déclare OBG. Andrew Covill, directeur des ventes de de LLJ Propriety, affirme que les gens cherchent des unités « de bonne qualité » à Abou Dhabi à l’approche de la date limite en septembre. “Nous avons désespérément besoin de nouveaux développements de toutes sortes à Abou Dhabi,” déclare-il. “Chaque jour, nous recevons de nombreuses demandes à la fois pour la location et la vente. Il est difficile de déterminer le nombre, mais il est clairement à la hausse.” La demande est particulièrement forte pour les appartements de luxe, notamment dans le Raha Beach Al Reem Island et les zones Al Reef.