Depuis que Stree Consulting a été choisi par le Conseil des ministres pour élaborer le Master Plan et le Engineering Design d’Heritage City, plusieurs questions se posent. Qui est Stree Consulting ? Comment est-elle parvenue à obtenir ce contrat sans appel d’offres ? A-t-elle été favorisée ? Lire la suite « Design d’Heritage City aux Emirats »
Le 2 février 1971, sept émirs se réunissent dans le petit immeuble d’Union House pour signer un traité constituant un seul pays à travers une fédération. D’emblée, Dubaï va se distinguer en étant l’émirat le plus occidental. Un émirat où les femmes conduisent et où l’alcool est servi dans les bars et les hôtels. Depuis, Abou Dhabi a réduit son écart, mais à l’époque, c’était encore un petit émirat rigoriste comme l’est toujours Sharjah. Le musée de Dubaï donne d’ailleurs une idée de la montée en puissance d’un pays qui, avant la découverte du pétrole, n’avait pour ressource que la pêche côtière sur des rafiots en bois, appelés dhows. Seuls les souks reconstitués auxquels on accède en bateau des quais de la Creek rappellent les senteurs du Moyen-Orient, notamment le souk aux épices, tenu par des commerçants à 80 % iraniens.
Un temple de la consommation Bref, Dubaï est un temple de la consommation, surgi en plein désert, et l’alignement de buildings, qui font en moyenne 300 m de haut, ressemble fort au skyline des villes américaines. « Ici, les gens tricotent des immeubles », entend-on au milieu des grues. Sans parler de l’entrecroisement d’autoroutes urbaines qui font plus penser à la Californie qu’à l’Arabie Saoudite. « Les Saoudiens sont plus riches que nous, mais jaloux de notre liberté », glisse notre guide, Nabil. D’autant que la tour de Burj Khalifa, la plus haute du monde (800 m), fait la fierté de la ville. Et cela même si elle a été rebaptisée du nom du prince héritier d’Abou Dhabi venu renflouer l’émirat de Dubaï après la crise financière de 2008. Et que Dubaï s’est largement diversifié dans l’immobilier, le tourisme et les services financiers.
D’autant que sa production pétrolière ne représente que 5 % des trois millions de barils-jour que la Fédération met sur le marché.
Un hub touristique Avec le doublement annoncé de la taille de son aéroport, Dubaï est en train de devenir un formidable hub touristique Europe et Asie, porté par la vitalité des compagnies aériennes Emirates et Etihad, qui commandent des Airbus à tour de bras. Un flot de visiteurs se déverse toute l’année dans les grands hôtels hypersécurisés, comme l’Atlantis, logé dans une île en forme de palme (The Palm) accessible comme beaucoup d’autres lieux par un métro aérien. Beaucoup de riches familles de la région, qui ressemble quelque peu à une poudrière, ont d’ailleurs acheté des résidences secondaires dans cette cité devenue une valeur refuge. Tout est en effet possible à Dubaï, malgré les conditions climatiques extrêmes l’été, qui en font un spot surtout fréquentable durant l’hiver européen, car la température n’excède pas 28 ºC. On peut y faire du bateau, à condition d’avoir un skipper, du golf, assister à des courses de voitures, comme sur le circuit du Ferrari World à Abou Dhabi, seulement distante d’une centaine de kilomètres. Voire même du parachute ascensionnel, les Émiriens ayant installé des souffleries en plein désert ! Ou encore du ski, comme en témoigne la piste artificielle incrustée dans l’un de ces malls (galerie commerçante) où les habitants de Dubaï aiment se réfugier pour fuir la chaleur. Des spectacles nautiques sont organisés le soir, notamment au pied de la tour Burj Khalifa au centre de Dubaï, appelé à devenir une île une fois le canal de Jumeirah achevé. À l’évidence, Dubaï n’est plus un mirage mais une ville du show off, où l’objectif reste l’Exposition universelle de 2020.
Une poule qui peut donner naissance à des canards. Science-fiction ? Non, la dernière trouvaille des scientifiques du Central Veterinary Research Laboratory (CVRL) de Dubaï (Emirats arabes unis). Selon le Times, à l’origine de l’information, les chercheurs du CVRL expliquent avoir injecter des cellules germinales de canard – contenant l’ADN nécessaire à la production de sperme et d’oeufs – dans l’appareil reproducteur d’un embryon d’une poule.
Arrivé à l’âge adulte, l’animal se serait avéré capable de produire du matériel génétique de canard. Les scientifiques, qui travaillaient à l’origine à accroître la fertilité des femelles de l’espèce, comptent désormais employer ce même protocole pour permettre aux poules de pondre des oeufs d’autres espèces. Pour Mike McGrew, un scientifique du Roslin Institute (Midlothian ; Ecosse), dont les équipes travaillent avec les chercheurs de Dubaï, l’objectif est désormais d’ « utiliser ce système pour permettre la prolifération d’espèces en danger ou même potentiellement de ramener à la vie » certaines d’entres-elles ».
20 219 espèces en danger
Le 15 mars dernier, des chercheurs de l’université de Nouvelles-Galles du Sud (Australie) avaient annoncé avoir permis la naissance d’une grenouille plate à incubation gastrique dite « rheobatrachus silus », une espèce éteinte depuis 2001. Pour ressusciter le batracien, les scientifiques avaient introduit de l’ADN prélevé sur des embryons de la fameuse grenouille, congelés depuis les années 1970, dans les ovules d’une espèce similaire. La particularité de cette grenouille, disparue de la surface de la planète depuis plus de 13 ans, est d’avaler ses oeufs et de les conserver dans son estomac durant la période de gestation.
L’UICN (Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature) estime aujourd’hui à 20 219 le nombre d’espèces menacées dans le monde. La France figure parmi les dix pays hébergeant le plus d’animaux menacés avec un total de 1 013 d’entres-eux présents sur son territoire.
04Lors d’une visite officielle du secrétaire général Jens Stoltenberg à Abou Dhabi le 2 mars 2016, l’OTAN et les Émirats arabes unis se sont dits déterminés à renforcer leur coopération pour faire face aux défis de sécurité communs.Lire la suite « Entretien entre les Emirats arabes unis et l’OTAN »
L’émirat de Dubaï a lancé mardi un projet de construction d’une cité du commerce du gros, d’un coût de 30 milliards de dirhams (7,5 Mds€ ), présentée comme « la plus grande au monde ». Prévue sur une superficie de plus de 51 millions de m², la cité devrait accueillir 15 000 commerçants de gros, selon l’agence officielle Wam.
Dubaï, qui dispose de la zone franche de Jebel Ali, l’une des plus grandes au monde, entend augmenter sa part du secteur mondial du commerce du gros, estimé à 3 962 Mds€, ajoute l’agence. Les investissements dans le projet seront échelonnés sur dix ans, selon la même source.
« Notre intérêt pour le commerce n’est pas nouveau car le commerce est à la base de la prospérité de notre pays », a déclaré à cette occasion le souverain de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rached Al-Maktoum, qui est également vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis.
Dubai Holding sera le promoteur du projet, selon l’agence Wam. La ville-émirat de Dubaï, considérée comme une capitale du shopping et qui s’est imposée en centre touristique régional, abrite l’un des plus grands centres commerciaux du monde, le Dubai Mall.
L’émirat, dont les ressources pétrolières se sont taries, a fait le pari de concentrer son économie sur les services et a obtenu d’organiser l’Exposition universelle de 2020, où il espère attirer 25 millions de visiteurs.
Le Centre spatial Mohammad Bin Rashid (MBRSC) sera profilé dans un programme de CNN à 19 heures ce 29 février dans une émission Connecting the World avec Becky Anderson.
Dans le profil, CNN rencontre certains des scientifiques du Centre spatial et leur quête de lancer la première sonde du monde arabe vers la planète Mars. Lire la suite « Le Centre spatial des Emirats passera sur une TV américaine »
Dubaï, l’émirat du Golfe habitué aux projets extravagants, a annoncé mardi qu’il se dotera de la plus grande station de ski couverte au monde, avec une piste de 1,2 km, et de la plus haute tour « résidentielle » culminant à 711 m. Lire la suite « immobilier: station de ski couverte à Dubai »
La Fédération prévoit de dépenser des milliards d’euros dans les années à venir pour accélérer son développement. Mais pas facile de se faire une place au soleil… «Ici, personne n’est attendu. Il faut se battre contre la terre entière pour se faire une place. Et le seul critère, c’est la compétence. Les émiratis ne veulent que le meilleur». La mise en garde est signée du Consul Général de France à Dubaï, Eric Lire la suite « Ces entreprises françaises aux Emirats arabes unis »
Les Emirats arabes unis et Masdar ont accéléré la croissance du secteur de l’énergie renouvelable en Mauritanie. En effet, ils viennent d’amorcer la construction de sept projets d’installations photovoltaïques qui permettront à la Mauritanie d’économiser chaque année six millions de litres de gas-oil. Lire la suite « Les Emirats investissent dans le solaire en Mauritanie »
L’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis ont mis en garde leurs ressortissants au Liban ou souhaitant s’y rendre en dépit des déclarations hier rassurantes des autorités libanaises concernant le lien entre le Pays des Cèdres et les pays arabes.