Charles Aznavour : »Dans mon métier, je suis le roi des emmerdeurs »
En pleine promotion de l’albumEncores, paru le 4 mai,Charles Aznavourannonce d’emblée la couleur : « Si j’arrête la scène, je meurs. » À bientôt 91 ans, il travaille toujours à un rythme effréné, publie un 51e album studio (le 52e est presque fini) dont il a refait tous les arrangements au dernier moment : « Je fais partie des Cabrel, Béart, Brassens, Ferré, qui ont leur rythme. Je suis même peut-être plus emmerdant, confie Aznavour dans Le Parisien.Dans mon métier, je suis le roi des emmerdeurs.«
Aznavour ne défend pas seulement ce nouvel album, classique et nostalgique, mais son retour sur scène sur notre territoire après quatre ans d’absence. La mémoire ou la voix peuvent flancher mais l’artiste aime tellement ce contact avec le public. Il prend donc ses dispositions : « J’ai mon prompteur, je sais où je peux me tromper. Ma femme[Ulla, son épouse depuis presque cinquante ans, NDLR]m’a dit l’autre jour : ‘À ton âge, tu devrais arrêter. ‘ Mais je suis boulimique. Et si j’arrête la scène je meurs. Vous croyez que ça m’amuse de mourir ? J’y pense depuis l’âge de 15 ans. » DansParis Match, il dit avoir « fait le tour de tellement de choses » tout en s’amusant à glisser qu’il n’est « pas pressé » : « Je ne vais avoir que 91 ans ! » Un anniversaire, le 24 mai, qu’il ne fêtera pas, pas plus que les précédents. « Je n’ai fêté qu’une fois mon anniversaire, quand j’ai eu 50 ans. Et j’ai dit : ‘Le prochain que je célébrerai sera celui de mes 100 ans.’«
Le secret de sa forme, lui quinage quotidiennement avec « des flotteurs« , c’est sans doute aussi qu’il n’a pas succombé dans sa jeunesse à toutes les tentations du show business : « La drogue jamais, je ne me suis jamais fait tatouer non plus. Mais j’ai bu, oui. (…) Jusqu’au jour où j’ai eu des palpitations. J’ai consulté un médecin qui m’a offert une liqueur en me disant : ‘C’est le dernier verre si vous voulez que ça s’arrête. Pour sept ans.’J’ai retenu la date et j’ai recommencé en Belgique sept ans plus tard. Maintenant, je prends un verre de vin avec mes amis, un porto parfois. Mais avant de chanter, je ne touche même pas un verre d’eau. Quand on m’offre une bouteille avant le spectacle, je la bois à la maison. Je suis un cas particulier.«
Un cas que CNN et les lecteurs deTimes Onlineont élu Artiste de variété du siècle. Charles Aznavour, qui vient de passer ledimanche sur le canapé rouge de Michel Drucker, est de retour sur scène du 15 au 27 septembre 2015 pour six représentations exceptionnelles au Palais des Congrès de Paris. L’artiste promet de piocher trente chansons dans son immense répertoire… Il chanteraLa Bohème, c’est promis.
Plus de 23 millions de personnes dans 21 pays en Afrique et en Asie ont reçu un traitement pour des maux liés à la vue, y compris la cécité, durant ces huit dernières années grâce à une association caritative de Dubaï.
La Fondation Noor Dubai, lancée en 2008, a consacré 4 dollars (Dh14,50) pour fournir chaque patient une paire de lunettes et 8 dollars par intervention pour la cataracte. Au fil des ans, l’organisme a aidé des patients au Yémen, Bangladesh, Burkina Faso, Togo, les Philippines, Niger, Tchad, Mali, Ghana, Cameroun, l’Ouganda, la Somalie, la Palestine, l’Irak et la Jordanie.
Cette année, elle a lancé des programmes en Ethiopie, Pakistan, Maroc, Soudan, Sri Lanka et au Népal.
Un porte-parole de la fondation a déclaré que les programmes offerts comprenaient différents traitements, chirurgicales de l’oeil, des médicaments et des lunettes, tous fournis gratuitement. Il y avait aussi des programmes de prévention visant à sensibiliser les communautés locales, la distribution d’antibiotiques et l’éducation des communautés ainsi que des programmes d’éducation pour les médecins, chirurgiens, infirmières, travailleurs sociaux et les enseignants.
A Jehlum, au Pakistan, en avril, la fondation a mis en place un camp qui a aidé 3010 personnes souffrant de problèmes oculaires, avec 451 interventions pour enlever la cataracte. En mai, un camp à Casablanca, au Maroc, a aidé 4200 personnes, dont 450 subissant une chirurgie de la cataracte.
Cette année, Noor Dubai, en collaboration avec le Centre Carter, a lancé un programme de trois ans visant à éliminer le trachome dans la région d’Amhara en Ethiopie. La campagne vise à aider environ 18 millions de personnes. Le trachome, une infection oculaire bactérienne, est une des principales causes de cécité évitable dans de nombreux pays.
«Des millions ont espoir d’éviter la cécité dans l’Amhara,” déclare Dr Manal Taryam, chef de la direction et du conseil de la fondation. L’organisation internationale sans but lucratif a été créé par SA Cheikh Mohammed bin Rashid, Vice-président et Premier ministre et Souverain de Dubaï, afin d’éliminer la cécité évitable et les déficiences visuelles.
“Il reste près de 285 millions de personnes ayant une déficience visuelle, un fait alarmant, et qui présente un énorme défi,’’ déclare Dr Taryam.
“Selon les dernières estimations, un enfant devient aveugle toutes les minutes et un adulte toutes les cinq secondes. Plus de 90 pour cent de déficience visuelle dans le monde vivent dans les pays en développement, tandis que plus de 90 pour cent des personnes aveugles vivent dans des zones sans accès à la qualité des soins des yeux à un prix abordable. “ selon The National.
Le Forum international Les renouveaux du monde arabe se tiendra les 15 et 16 janvier, à Paris. Il donnera la parole à des femmes engagées qui s’imposent. Madame Figaro a rencontré ces pionnières, actrices d’une révolution en marche.
C’est un petit musée, dédié aux femmes des Émirats arabes unis. Il est situé à Dubai, dans le quartier de l’or, au fond d’une ruelle, abrité dans une maison de trois étages que Rafia Obaid Ghubash, psychiatre et ancienne doyenne de la faculté de médecine de l’université des Émirats, a achetée en 2009. Cinq ans et trois millions de dollars plus tard, elle y ouvrait son musée en hommage aux pionnières, à celles qui, au siècle dernier, faisaient du commerce avec les Indes, exerçaient la médecine traditionnelle, excellaient dans la poésie, se battaient contre les Anglais. « Je n’ai jamais rencontré de femmes aussi fortes qu’à Dubai, témoigne la propriétaire des lieux dans une longue enquête qui leur a été consacrée (1). Cette terre de beauté, de souffrance, de dunes de sable a-t-elle contribué à former leur caractère ? Est-ce parce que les hommes partaient travailler à l’étranger, ou s’absentaient six mois pour aller pêcher les perles ? Depuis longtemps, les femmes ici ont appris à être totalement autonomes. »
Une confrontation entre tradition et modernité
Elles n’ont donc pas attendu 1971, l’année de l’indépendance et de la création de la fédération des Émirats arabes unis sur quelque 80 000 kilomètres carrés, pour donner de la voix ; ni le miracle pétrolier de la fin des années 1960, qui a permis de transformer leur terre en paradis du luxe, de la consommation, de la finance, abritant désormais les plus hauts buildings qui ne s’éteignent jamais, les plus grands malls, les plus grosses fortunes. « Les femmes ont toujours été très influentes au sein de la famille, de la tribu, et maintenant elles le deviennent au sein de la société », constate François-Aïssa Touazi, ancien conseiller Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères. « Il faut leur laisser du temps, elles vont nous surprendre (2) » .
Elles ont déjà commencé. C’est la raison pour laquelle le Forum international « Les renouveaux du monde arabe », organisé par l’Institut du monde arabe, à Paris, en partenariat avec Thinkers and Doers, les 15 et 16 janvier, en compte parmi ses orateurs (voir encadrés p. 49), pour parler de l’importance de l’éducation, de l’art, de la création d’entreprises. Mais surtout pour raconter la manière dont les femmes peuvent devenir les architectes de leur futur dans ces États nouveaux, puissants, où l’espérance de vie en quatre décennies a augmenté de vingt ans, où tradition et modernité s’affrontent, immensément riches et néanmoins fragiles, notamment face aux géants voisins, l’Arabie saoudite ou l’Iran.
L’éducation des filles, la clé de l’avenir
Architectes de leur présent, certaines le sont déjà. Ainsi, Hissa Al Dhaheri, diplômée de l’université Zayed d’Abu Dhabi et de celle d’Exeter en Angleterre, ancienne journaliste, est le chef de projet du Louvre Abu Dhabi, qui ouvrira en 2015. Salama Al Shamsi est à la tête du Zayed National Museum. Son Excellence Hoda Kanoo dirige la Abu Dhabi Music and Arts Foundation, qu’elle a fondée en 1996. « C’est par l’art que nous allons faire évoluer les mentalités », explique-t-elle dans un parfait français.
Née au Liban d’une mère syrienne et d’un père saoudien homme d’affaires, S. E. Hoda Kanoo a étudié l’histoire de l’art à Paris. Dans sa maison de pierres ocre située dans le centre d’Abu Dhabi résonnent ce jour-là des cantates de Bach. Le mobilier est une sorte de sabir, composé de meubles syriens incrustés de nacre, de fauteuils Napoléon III recouverts de velours vert, de guéridons Louis-Philippe chargés de livres d’art. Elle apparaît vêtue d’une robe de soie rose pâle et chaussée de pantoufles blanches rehaussées d’un pompon à plumes, comme une héroïne hollywoodienne d’un film de George Cukor. « J’ai passé mon enfance à Beyrouth, raconte-t-elle d’une voix douce, dans une famille joyeuse et aimante, dont ma mère était le roc. Dès que je me décourage, je pense à elle, et je m’interdis de baisser les bras. » Elle s’inquiète auprès de son assistante : « Comment était la remise des prix ? » Une heure plus tôt, en effet, le ministre de la Culture d’Abu Dhabi décernait un diplôme à onze garçons et à autant de filles au terme d’une formation de neuf mois dans les secteurs de l’information, du cinéma, de la presse. « C’est par l’art, mais aussi par l’éducation que nous avançons, poursuit-elle. C’est l’éducation qui donne confiance aux femmes et leur permet de se convaincre que tout leur est possible à condition de le vouloir. » Son héroïne ? Cheikha Fatima, épouse de Cheikh Zayed, fondateur et premier Président de la fédération des Émirats arabes unis. « C’est elle qui a voulu que les filles aillent à l’école, martèle S. E. Hoda. Elle répétait que si la mère, celle qui fabrique les générations à venir, n’est pas éduquée, elle ne pourrait former les forces vives de demain. »
Les femmes sont avocates, sopranos, stylistes…
Lorsque la fédération est née, en 1971, le taux d’analphabétisme était de 85 % chez les femmes. Aujourd’hui, 98 % des filles vont à l’école. Encouragées par les autorités, elles ont eu accès à l’éducation, quitté les madrasa, où l’apprentissage était uniquement fondé sur le Coran et les principes de l’islam, pour aller à l’école apprendre les sciences, l’histoire et les mathématiques. Elles sont 72 % à fréquenter les universités, trois fois plus présentes que les garçons. 25 % des députés sont des femmes.
Progressivement, les femmes émiriennes ont avancé sur tous les territoires. Elles sont avocates, sopranos, stylistes, et même pilote de F16, raconte la journaliste franco-suisse Kyra Dupont dans son livre Perles des Émirats (cité plus haut). Sans jamais se dire féministes, sans avancer en force, mais plutôt en alliant convictions profondes et realpolitik. Installée à Dubai, la journaliste a enquêté pendant trois années avec une question centrale en tête : « Qui sont-elles vraiment derrière le voile ? » Comment, en effet, expliquer que ces femmes qui ont voyagé, étudié à l’étranger, qui ont aujourd’hui des responsabilités, continuent de porter l’abaya, robe noire qui recouvre les vêtements ? Comment décrypter leur place dans une société à la culture bédouine, musulmane, patriarcale, et propulsée en moins d’un demi-siècle d’une vie de village à la globalisation (elles y représentent 50 % de la force de travail) ?
« J’ai mis longtemps à comprendre que le voile ici n’était plus un sujet tel que nous l’entendions, répond Kyra Dupont, qu’il fallait dépasser cette question, que mettre l’abaya était un moyen de signifier son appartenance culturelle. Il n’y a pas que l’aspect religieux dans ce vêtement, plutôt une volonté de rester proche de racines dont les femmes ici sont très fières tout en gardant la possibilité d’être belles. Ces robes noires, parfois ornées de fils d’or ou de perles, peuvent être aussi très séduisantes », poursuit la journaliste. C’est donc dans le calme, la modestie, mais aussi l’audace et la détermination que certaines ont pris leur destin en main. « Il faut être patiente quand on est une femme ici, conclut S. E. Hoda Kanoo : l’homme est demeuré un lion, nous devons rester rusées pour trouver notre place. »
(1) Perles des Émirats, de Kyra Dupont, éditions du Moment. (2) Le ciel est leur limite, de François-Aïssa Touazi, éditions du Moment.
Un hippocampe rare a été repéré par le Groupe de l’Environnement Marin sur la plage des femmes du Dubaï Emirates Club à Jumeirah.
Selon Al Ittihad, l’équivalent arabe de The National, le groupe a également constaté plus de 120 espèces différentes d’animaux marins comme le plancton, la faune benthique, les récifs coralliens et les poissons sur cette plage.
Cette observation est la première de son genre dans la région. Sheikha bint Mohammed bin Manal Rashid Al Maktoum, présidente de l’établissement des femmes de Dubaï, a dit qu’ils étaient heureux d’avoir assisté à une importante découverte.
“Les E.A.U possèdent de nombreuses plages et l’environnement marin, et avec la récente découverte de l’hippocampe au Dubai Ladies Club Beach, notre sens de la responsabilité envers la protection de l’environnement naturel rare augmente d’autant plus,” dit-elle.
Ali Al Suwaidi, président du Groupe Environnemental, a déclaré que l’hippocampe est une espèce en voie de disparition et qu’il y a peu d’informations à ce sujet.
En un demi-siècle, les petits pays du Golfe sont passés d’une économie de subsistance au capitalisme le plus effréné (mardi 9 décembre à 20 h 50 sur Arte)
Il y a soixante ans à peine, Abou Dhabi n’était qu’un village de pêcheurs de perles ruinés du golfe Persique. De 80 000 habitants en 1920, la population était tombée à 2 000 à la fin des années 1950. La faute aux perles de culture popularisées par le Japon, qui ont mis pêcheurs et commerçants du Golfe sur la paille.
A l’époque, le plus grand des « émirats de la trêve », sous protectorat britannique, était dirigé par un vieillard méfiant, le cheikh Chakhbout, qui, tel Harpagon, cachait les premiers dollars tirés de l’extraction pétrolière balbutiante dans les caves de son palais, où les rats se faisaient un malin plaisir de grignoter ses économies.
Il a fallu attendre l’arrivée au pouvoir du cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane en 1966, à la suite d’un coup d’Etat familial, pour qu’Abou Dhabi sorte de sa torpeur. Capitale des Emirats arabes unis depuis l’indépendance, accordée par les Britanniques en 1971 – plus qu’elle n’a été demandée par les élites locales, saisies à l’époque par la peur du vide –, Abou Dhabi compte aujourd’hui 2 millions d’habitants et s’apprête à inaugurer un Louvre local, dessiné par Jean Nouvel, au côté duquel prendront place, en 2017, un Guggenheim dessiné par Frank Gehry, ainsi que la Cité des arts de Zaha Hadid, le Musée maritime de Tadao Ando et le Musée Cheikh Zayed de Norman Foster… En quarante ans, l’espérance de vie a progressé de vingt ans. Le taux d’équipement de téléphone portable est de deux par personne. Les multiples chocs pétroliers sont passés par là.
Une marque planétaire
A Dubaï, 130 kilomètres plus au nord, se trouve l’autre « vedette » de la fédération émiratie, Dubaï, un ancien port de commerçants et de pirates, devenu désormais une véritable « world company ». Plus qu’un port, plus qu’un aéroport (trois en fait), mondialement connu, plus que le plus grand souk d’or au monde, plus que le siège de la plus haute tour du monde, Dubaï est un concept, une idée, une marque planétaires. On y vient comme on se rendait à Venise au XVe siècle, visiter le centre du monde. Dubaï est le symbole par excellence du miracle pétrolier, voire de ses excès. Mais Dubaï, c’est déjà l’après-pétrole : l’émirat a épuisé ses réserves, il vit de la finance, de l’immobilier, du tourisme, du divertissement…
Le monde entier s’y donne rendez-vous pour faire du shopping, se divertir, investir. Chacun vient avec ses préjugés, son identité et ses idéaux. Mais une seule religion prévaut à Dubaï : la consommation. C’est une vision irénique et cauchemardesque de l’avenir de l’humanité où tous les conflits se dénouent dans l’ivresse consumériste. La mondialisation version Orwell.
Les Emirats Arabes Unis sont à la pointe de la lutte contre le crime de la traite des êtres humains, affirme Michael Newson de l’Organisation internationale pour les migrations et le développement.
Le pays aligne également un certain nombre de projets visant à lutter contre cette menace, affirme-il lors de la conférence de deux jours sur la lutte contre la traite des personnes à Dubaï.
Major-général Khamis Mattar Al Mazeina, Commandant en chef de la police de Dubaï, a annoncé le lancement d’un cours spécialisé dans le trafic des êtres humains, lancé par la Police de Dubaï en association avec l’Institut judiciaire de Dubaï. Tout le personnel travaillant dans le domaine de la lutte contre la traite humaine pourra rejoindre le cours et obtenir le diplôme.
La conférence, qui est organisée par le Comité national de lutte contre la traite des êtres humains, la Police de Dubaï et le Ministère du travail, est axée sur ce crime et le rôle des organismes de la main-d’œuvre, visant à identifier la nature de la traite des personnes, son ampleur aux niveaux international et local, et la recherche de solutions.
Dans son discours inaugural, Moubarak Saeed Al Dhaheri, secrétaire adjoint du ministère du Travail, a déclaré que le ministère a créé une section pour lutter contre la traite humaine en 2010. “La création de cette section découle de l’approche du ministère qui vise à mobiliser toutes les ressources pour la protection des travailleurs.’’
Le ministère met notamment en œuvre des initiatives qui offrent une protection pour les employés et créent un environnement décent du travail qui contribue à lutter contre le trafic humain. En plus, le système de protection des salaires (WPS) est considéré comme l’un des outils essentiels pour la surveillance du marché du travail.
La première session de la conférence, présidée par Dr Ibrahim Al Abed, directeur général du Conseil national des médias (NMC), a commencé par un discours de Humaid bin Demas, secrétaire adjoint du ministère du Travail, qui a jeté la lumière sur les politiques du marché du travail et la politique du ministère qui s’efforce d’empêcher l’exploitation des travailleurs.
Saeed bin Umair Al Ghafli, secrétaire adjoint pour les Affaires fédérales nationales du Conseil et rapporteur de la commission nationale de lutte contre la traite des êtres humains, a souligné les lois des Emirats pour lutter contre le crime.
Beate Andreas, présidente du programme spécial de la lutte contre le travail forcé à l’OIT, a appelé les Emirats à signer les initiatives internationales et à établir des partenariats avec un certain nombre d’organisations et de pays pour élever le niveau de sensibilisation.
Les Emirats Arabes Unis est classé le premier pays arabe dans l’indice du bien-être et de la satisfaction de la vie, selon l’indice Legatum Prosperity 2014.
Le Legatum Institute, basé à Londres, a publié la dernière édition de son rapport de l’indice de la prospérité, affirmant que les Emirats Arabes Unis sont parmi les premiers pays en matière de sécurité.
Abdullah Lootah, Secrétaire général du Conseil de la Compétitivité des Emirats, déclare que l’indice Legatum est l’un des importants rapports qui mesurent les niveaux de prospérité offerts par les pays pour leurs citoyens.
Cette importance est attribuée à la méthodologie adoptée par l’éditeur de l’indice qui utilise une recherche rigoureuse et une analyse en profondeur pour classer les pays en fonction de leur performance dans huit sous-indices : l’économie, l’entrepreneuriat, la gouvernance, l’éducation, la liberté personnelle, la santé et la sécurité et le capital social.
Au niveau de l’économie, les Emirats Arabes Unis passent du 13e rang en 2013 au 10e rang cette année en raison d’une augmentation du taux d’épargne intérieur brut, qui est passé de 33 pour cent en 2010 à 43 pour cent en 2013. Les Emirats se classent aussi 22e au niveau mondial avec les plus bas niveaux de chômage avec un taux de seulement 3,8 pour cent de la main-d’œuvre totale de chômage.
Le Legatum Prosperity Index 2014 offre un aperçu unique de la façon dont la prospérité se forme à travers le monde. Maintenant dans sa huitième année, l’indice évalue 142 pays, représentant plus de 96 pour cent de la population mondiale et 99 pour cent du PIB mondial.
L’indice révèle la Norvège comme le pays le plus prospère pour la sixième année consécutive, conservant sa place en raison de son haut rang dans l’économie (3e), de la santé (5), de l’éducation (5e), de la gouvernance (7e) et la liberté personnelle (2e). La Suisse est au deuxième rang dans l’indice pour la seconde année consécutive tandis que la Nouvelle-Zélande a augmenté de la cinquième à la troisième place. Le Royaume-Uni est le plus prospère de tous les grands pays de l’UE, devant l’Allemagne (14), la France (21), l’Espagne (26) et l’Italie (37e).
Les pays les moins prospères se trouvent principalement en Afrique sub-saharienne.
Actuellement en déplacement privé aux Emirats Arabes Unis, le Roi Mohammed VI a effectué la prière du vendredi à la mosquée Sheikh Zayed, aux côtés du Prince Moulay Rachid. Cette mosquée est la plus grande des Emirats Arabes Unis.
Plus tôt dans la semaine, mardi, Mohammed VI a assisté au défilé militaire à l’occasion de la 43ème journée nationale des Emirats Arabes Unis.
La délégation des médias invitée par le Conseil national des médias (NMC) dans le cadre des célébrations de la 43e Fête nationale des Emirats Arabes Unis, a visité la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi. La mosquée, construite d’après la vision et l’initiative du Cheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, est considérée comme l’une des œuvres architecturales contemporaines islamiques les plus importants dans le monde.
La délégation a félicité l’architecture et la conception de la Mosquée Cheikh Zayed, exprimant sa satisfaction de visiter cet édifice qui est l’une des destinations culturelles les plus importantes de nature religieuse dans le monde.
Le NMC a reçu environ 95 représentants des médias de 54 pays, à l’occasion des célébrations du 43e Journée nationale des Emirats Arabes Unis.
Un documentaire sur les réalisations impressionnantes d’un garçon de dix ans figure sur la page YouTube officielle des Emirats Arabes Unis. «Je veux devenir un scientifique émirien au service de tous les êtres humains. » Ces mots résument la vision du petit inventeur Adib Al Balooshi, âgé de 10 ans.
Le canal du gouvernement émirien sur YouTube diffuse un documentaire exclusif sur le jeune garçon, illustrant sa vie autour de la famille et des études, ainsi que ses réalisations impressionnantes.
Tout a commencé avec sa quête de solutions aux problèmes de la vie réelle. Al Balooshi parle spontanément de lui-même devant la caméra, mais avec humilité. Dans le film, Al Balooshi parle franchement des amis, de la famille et des souvenirs sur les moments qui ont suscité son intérêt à aider les autres.
“Nous sommes allés à la piscine un jour, et nous tous sommes allés immédiatement dans l’eau, sauf mon père, qui a tardé à entrer dans l’eau. Quand je lui ai demandé la raison, il a dit qu’il a dû d’abord retirer son pied artificiel. J’ai décidé alors de créer un pied artificiel résistant à l’eau.’’ Le film rassemble des images d’Al Balooshi l’enfant et de l’innovateur pour mettre en évidence le caractère intrinsèque du petit inventeur. “Dès que je reçois un jouet, je cherche d’abord à comprendre comment cela fonctionne.’’
Le film de trois minutes souligne également l’importance des soins de la famille, et contient plusieurs messages éducatifs.
Le film se termine par le petit inventeur émirien encourageant d’autres enfants à prendre le chemin de l’innovation et de travailler pour le bien de la société.
La vidéo sera diffusée par le canal de gouvernement sur YouTube www.youtube.com/uaegov, lancé en juin dernier par Son Altesse Cheikh Mohamed Rashid Al Maktoum, Vice-président et Premier ministre des Emirats Arabes Unis et Souverain de Dubaï.