Le Koweït, qui organise des élections législatives anticipées samedi, se distingue des autres monarchies pétrolières du Golfe par sa vie politique agitée, mais la famille Al-Sabah conserve les clefs du pouvoir depuis 250 ans. Lire la suite « Elections au Koweït, qu'en est-il? »
On prévoyait une forte abstention pour ces sixièmes élections législatives en sept ans. D’après le site du ministère de l’Information, la participation hier, samedi 27 juillet était finalement en hausse pour ce scrutin, où 52,5% des électeurs se sont rendus aux urnes. Et la grande suprise, ce dimanche matin, c’est la perte de plus de la moitié de ses sièges au parlement pour la minorité chiite. Le petit émirat du Golfe est secoué par des crises politiques à répétition.
Plus de la moitié des sièges perdus au Parlement pour la minorité chiite. Selon des résultats définitifs diffusés dans la nuit de samedi à dimanche par les autorités, les candidats de la minorité chiite n’ont obtenu que huit sièges sur 50. Lors des précédentes élections législatives, en décembre 2012, les chiites, qui représentent environ 30% de la population, avaient obtenu le nombre record de 17 sièges. Les libéraux, qui eux n’avaient aucun siège au précédent Parlement, en ont gagné au moins trois. Et les islamistes sunnites ont renforcé leur poids politique en passant de cinq à sept sièges. Lire la suite sur RFI.fr…
Le prince appelle à la création d’un conseil ministériel restreint pour être à l’écoute des préoccupations de la population. Le prince milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal a appelé à organiser en Arabie saoudite des élections, mêmes partielles, du Majles al-Choura et à élargir les prérogatives de cette instance consultative. Dans un entretien télévisé diffusé mardi soir par plusieurs chaînes de télévision, le prince Al-Walid, un neveu du souverain saoudien, a réclamé « des élections, même partielles, et surtout des prérogatives » au Choura, où la femme vient de faire son entrée pour la première fois dans l’histoire du royaume.
Le roi Abdallah a nommé en janvier 30 femmes parmi les 150 membres du Majles al-Choura, une instance qui n’a pas le droit de légiférer et se contente de conseiller le gouvernement sur les politiques générales du pays. Lire la suite sur Lorient le jour