Produit intérieur brut d’Abu Dhabi en 2014 à prix courants a augmenté de 3 pour cent pour atteindre Dh960 milliards, selon le Centre des statistiques, Abu Dhabi (SCAD).
En 2014, le PIB annuel par habitant était de Dh361.4000 et le PIB à prix constants a augmenté de 4,4 pour cent en 2014, après une hausse de 4,5 pour cent en 2013. Les principales activités contribuant à la Lire la suite « Le PIB d'Abu Dhabi en 2016 »
Le PIB non pétrolier d’Abou Dhabi a atteint Dh196,1 milliards au cours du quatrième trimestre de 2015, soit une augmentation de 8,2 pour cent en comparaison avec le même trimestre de 2014.
Selon un communiqué du Département d’Abou Dhabi de Développement économique (ADDED), le non secteur non-pétrolier dans l’émirat a atteint une valeur de Dh99,3 milliards au T4 2015, tandis que la valeur ajoutée des activités pétrolières a augmenté de 7,1 pour cent au cours la même période.
Au cours du troisième trimestre de 2015, la croissance du PIB non pétrolier avait atteint 7,1 pour cent par rapport à un taux de croissance de 3,9 pour cent du PIB du secteur pétrolier selon Gulf News. À l’origine, les Émirats, sous protectorat de l’Empire britannique, étaient de petits États traditionnels dont l’économie dépendait du commerce avec l’intérieur de l’Arabie, avec les Indes et la Perse par la mer (Boutres), et de la pêche des perles. La découverte des hydrocarbures entraîna un développement rapide du territoire fédéral, sous la forme d’une rente pétrolière, avec une conservation de la société traditionnelle, en parallèle avec une forte immigration.
Le prince Khalifa ben Zayed Al Nahyane succéda à son père en 2004 et décida de multiplier les réformes structurelles, sur le plan de la culture, de l’éducation, des télécommunications2. Avec 80 550 km2 sur un total de 83 600 km2, l’émirat d’Abu Dabi domine la fédération par sa superficie et ses richesses. De son côté, Dubaï parie sur le tourisme.
L’émirat d’Abu Dabi représente environ 90 % des réserves de la fédération, soit l’équivalent de 10 % des réserves mondiales de pétrole, le reste se partageant entre Dubaï et Sharjah. On estime que Dubaï a encore dix ans de réserves pétrolières et que Sharjah en a encore moins. Les réserves gazières sont également limitées dans ces deux émirats.
L’économie d’Abou Dhabi a dépassé le cap de 1.000 milliards de dirhams, selon une étude récente. La valeur brute de la production économique de l’émirat augmentait de 29,9 pour cent à Dh1.068,4 milliards, affirme une étude réalisée par le Centre de Statistique Abu Dhabi (Scad). Lire la suite « Quel est le PIB d’Abu Dhabi ? »
L’économie d’Abu Dhabi est en plein essor avec de nouveaux projets dans le secteur du pétrole et du gaz, transformant l’émirat en un centre régional important des activités économiques et industrielles avec des fortes perspectives d’avenir.
‘’Abu Dhabi sera un grand marché avec l’achèvement de tous les projets antérieurs et un nouveau boom de projets dans le pétrole et le gaz,’’ affirme Muhammad Iqbal Khan, directeur général, DESCON, dans une interview en marge d’ADIPEC 2014.
Il affirme que la société renforce sa présence à Abu Dhabi, une plaque tournante régionale pour les activités économiques, et l’intention de se développer à Oman et en Irak. Il rappelle que la société a récemment achevé une plate-forme de construction à Abu Dhabi, ciblant des projets avec différents groupes d’Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).
Dubaï – L’économie des Emirats arabes unis, la deuxième du monde arabe, se remet à un rythme soutenu de la crise financière mondiale mais reste menacée par les prix bas du pétrole, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) mercredi.
Le redressement économique s’est poursuivi à un rythme solide, soutenu par la construction, la gestion logistique et l’hôtellerie, a rapporté une équipe du FMI après une visite dans ce riche émirat pétrolier du Golfe.
La croissance a été soutenue par les projets publics en cours à Abu Dhabi et la solidité du secteur des services, a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Frappés de plein fouet par la crise financière de 2008, les Emirats, quatrième membre en importance de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont vu leur croissance chuter à une moyenne de 1,5% par an entre 2007 et 2011.
Le FMI, dans son dernier rapport sur l’économie mondiale fin octobre, a prédit une croisaance de 4,25% cette année pour les Emirats.
La baisse des cours de brut, si elle se poursuit, aura un impact significatif sur les revenus, a mis en garde l’équipe du FMI tout en soulignant que les Emirats avaient une marge de manoeuvre budgétaire suffisante pour en minimiser les retombées.
Elle s’est félicitée de la stabilité des prix de l’immobilier à Dubaï et de la poursuite du remboursement des dettes par cet émirat et les entités qui lui sont liées.
En novembre 2009, Dubaï avait fait trembler les places financières internationales en demandant un moratoire sur la dette de son groupe Dubai World qui s’élevait à 26 milliards de dollars.
Il a remboursé ou restructuré ces dernières années des milliards de dollars de dettes à la faveur d’une reprise rapide de l’activité économique.
En mars, Dubaï avait réussi également à obtenir du riche émirat pétrolier voisin d’Abou Dhabi et de la Banque centrale des Emirats le rééchelonnement pour cinq années supplémentaires de prêts de 20 milliards de dollars accordés en 2009.
Dubaï a des dettes de 36,5 milliards de dollars arrivant à maturité en 2014, y compris celles qui viennent d’être rééchelonnées par Abou Dhabi, selon des chiffres publiés l’année dernière.
L’agence de notation Standard & Poor accorde une perspective stable à l’économie d’Abu Dhabi, affirment un rating «AA» à long terme et «A-1 + » pour le court terme.
“Les notes sont soutenues par les fortes positions budgétaires et extérieures d’Abu Dhabi, qui offrent une flexibilité à la politique budgétaire. L’intensité exceptionnelle des postes de l’actif net d’Abu Dhabi propose également une réserve pour contrer l’impact négatif de la volatilité des prix du pétrole sur la croissance économique et les recettes publiques, ainsi que sur le compte externe,’’ affirme l’agence de notation dans un communiqué.
Les estimations par S&P du PIB par habitant à Abou Dhabi sont de $102 000 en 2014. La croissance économique est soutenue par l’augmentation de la production de pétrole, des dépenses publiques élevées, et un élargissement de la base de production de l’économie, y compris les services et le secteur manufacturier.
“Les niveaux de croissance sont robustes avec une moyenne de 11 pour cent par an pour la période 2007-2013.’’
“Nous supposons que les prix du pétrole baisseront à environ 100 $ le baril en 2016 et au-delà, contre environ 105 $ le baril en 2014. En conséquence, nous estimons l’excédent budgétaire en moyenne à environ sept pour cent du PIB en 2014-2017, contribuant ainsi à renforcer la position de l’actif net de l’émirat, que nous projetons à plus de 200 pour cent du PIB. Le gouvernement a renforcé son contrôle sur la dette du secteur public, en visant la durabilité et la prévention du stress financier pour ses entités publiques (GRES).’’