Vive l’échec en entreprise !
« Chez Google, nous célébrons nos échecs ». L’expression peut surprendre, d’autant qu’elle vient d’Eric Schmidt, l’ex-PDG de la firme de Mountain View. Elle est pourtant révélatrice du rapport à l’échec particulier des entrepreneurs d’outre-Atlantique.
Si en France, l’échec est tabou, aux Etats-Unis, il est assumé voire revendiqué. Une différence de culture fondamentale qui se traduit dans l’hexagone par une frilosité face aux risques voire un manque d’esprit d’innovation.
« On n’est pas ce que l’on fait mais ce que l’on est », relativise Gilles Babinet, le président du Conseil National du Numérique et entrepreneurs à de multiples reprises… sans connaître toujours le succès !
Pour l’entrepreneur et blogueur Guilhem Bertholet, l’échec peut même s’avérer être un élément… positif. « La personne qui ne fait que des choses bonnes, je n’ai pas envie de la recruter, j’ai peur qu’elle fasse sa pire bêtise chez moi ».