Les spécialistes prévoient une augmentation importante du nombre de passagers voyageant de et vers les Emirats Arabes Unis au cours des 20prochaines années.
L’Association du transport aérien international (IATA), une association commerciale des compagnies aériennes, a publié ses prévisions sur l’évolution du trafic de passagers, affirmant une augmentation du nombre de passagers voyageant à destination et en provenance des Emirats à un rythme annuel moyen de 5,6 pour cent jusqu’en 2034. Le Moyen-Orient devrait enregistrer une croissance annuelle de 4,9 pour cent et un total de 237 millions de passagers par an sur les routes vers et à partir de la région.
Les Emirats et la région du Moyen-Orient devraient enregistrer une croissance au-delà de la moyenne mondiale.
Selon IATA, le nombre global de passagers atteindra 7,3 milliards de passagers en 2034,soit une croissance annuelle moyenne de 4,1 pour cent. Selon les prévisions, la Chine dépassera les Etats-Unis comme le principal marché de transport de passagers dans le monde d’ici 2030. En 2034, selon l’IATA, la Chine comptera pour 1,3 milliard de passagers, soit un taux de croissance annuel moyen de 5,5 pour cent.
En comparaison,le trafic passagers aux Etats-Unis devrait croître à un taux de 3,2 pour cent et atteindre 1,2 milliard de passagers d’ici 2034, 559 millions de plus que 2014. Le marché intérieur de l’Inde croîtra à un taux de 6,9 pour cent, et l’Afrique croître de 4,7 pour cent d’ici 2034 selon le quotidien anglophone Gulf News aux Emirats arabes unis.
Un panorama à couper le souffle. Depuis mercredi, le gratte-ciel Burj Khalifa permet aux visiteurs d’observer Dubaï depuis le 148e étage. Situé à 1821 pieds (soit 555 mètres), la plateforme intitulée At The Top Burj Khalifa Sky est, selon le Guinness World Records, la plus élevée du monde. La montée s’effectue en deux temps: un premier ascenseur jusqu’au 125e étage puis un second jusqu’au 148e, qui dispose d’un grand salon de luxe.
Les touristes peuvent ainsi admirer la vue de cette ville du Moyen-Orient. Les pré-réservations de cette nouvelle attraction s’élèvent à 109 $ (85 €) ou 136 $ (106 €) pour une entrée immédiate.
Avec ces 24 étages supplémentaires – la plateforme située au 124e étage est toujours accessible au public-, la tour bat encore un record. «Dubaï détient plus de 130 titres de record du Monde Guinness et la tour Burj Khalifa en détient six: le plus haut bâtiment du monde, la plus haute structure artificielle, le plus grand ascenseur, le restaurant le plus élevé au niveau du sol (At.mosphere), les plus élevés des appartements résidentiels et le nombre maximum d’étages», a déclaré le directeur de campagne de Guinness, Omar Talal.
Les curieux peuvent également assister à une compilation de tous les événements qui ont eu lieu dans la tour et notamment (re)voir comment l’acteur américain Tom Cruise a grimpé le bâtiment durant le tournage de Mission: Impossible – Protocole fantôme, sorti sur les écrans français en 2011.
En 2013, le lieu a attiré 1,9 million de personnes. Ce chiffre devrait être dépassé cette année, selon Al Falasi, le directeur executif.
La tour Burj Khalif, inaugurée en janvier 2010 et conçue par le cabinet d’architecte, Adrian Smith + Gordon Gill Architecture, comprend également un hôtel de luxe Armani, des appartements de luxe ainsi que des bureaux.
La société dnata, partie d’Emirates Group, lancera la construction d’un nouveau terminal de fret à Al Maktoum International à Dubaï World Central (DWC) au deuxième trimestre de l’année prochaine. Selon Jon Conway, vice-président – Emirats Arabes Unis des opérations aéroportuaires, affirme que le terminal est dans la phase de conception finale et pourrait avoir une capacité annuelle entre 1 et 1,6 million de tonnes.
La capacité initiale proposée est de 500.000tonnes par an et la construction du terminal modulaire serait achevée d’ici la fin de l’année 2016.
Conway a refusé de préciser le montant de l’investissement en invoquant des raisons commerciales, le projet étant encore dans le stade avant le lancement des appels d’offres.
Conway déclare également que dnata dépensera environ 20 millions de dirhams pour l’équipement de soutien au sol et le développement du salon du nouveau Hall D de Dubaï International, qui ouvrira l’année prochaine.
Le nouveau terminal dnata sera utilisé pour la manutention nécessaire pour les autres compagnies aériennes qui atterrissent à DWC. L’annonce fait suite à l’ouverture d’un terminal dédié plus tôt cette année pour les opérations Sky cargo d’Emirates. L’aérogare de fret de DWC d’Emirates peut traiter 700 000tonnes par an, et a le potentiel d’être étendu à 1 million de tonnes par an selon le quotidien des Emirats Gulf News.
Le petit émirat enchaîne les opérations boursières. Son ambition : devenir une passerelle vers l’Afrique et les pays émergents.
Jamais la place financière de Dubaï n’avait connu une telle effervescence depuis 2009. Le 21 septembre, Agricultural Bank of China, l’un des plus importants groupes de l’empire du Milieu, a coté au Nasdaq Dubai un emprunt obligataire d’un montant de 163 millions de dollars (127 millions d’euros). Une première au Moyen-Orient pour un groupe chinois.
Quelques jours plus tard, le 2 octobre, Dubai Financial Market (DFM), l’autre Bourse, la plus importante de la cité-État, accueillait sa plus substantielle introduction des cinq dernières années. Le groupe immobilier Emaar Properties, présent au Maroc, en Égypte et en Tunisie et qui détient le gigantesque Dubai Mall, a ouvert via une offre publique initiale (IPO) le capital de sa filiale Emaar Malls Group (EMG), promoteur de centres commerciaux.
Nouvelle place refuge, la cité-État attire de plus en plus de fonds asiatiques et russes.
L’opération, pilotée par de grandes banques d’affaires internationales comme Bank of America Merrill Lynch ou JP Morgan, est estimée à 1,6 milliard de dollars et porte sur la cession de 15,4 % du capital à un prix initial de 2,90 dirhams (0,62 euro) l’action. Elle a été sursouscrite 30 fois par les investisseurs institutionnels et 20 fois par ceux du privé. Un franc succès qui reflète le regain d’intérêt pour Dubaï.
Panique
On est donc bien loin du crash financier qui avait ébranlé la cité-État des Émirats arabes unis fin 2009, quand, lourdement endetté (au moins 100 milliards de dollars), Dubaï, qui développait alors des projets touristiques pharaoniques, s’était retrouvé au bord de la faillite. Il avait dû faire appel à Abou Dhabi pour se renflouer à coups de milliards de dollars.
À l’époque, les principales compagnies dubaïotes (notamment Emaar Properties et Nakheel, promoteur de l’île artificielle en forme de palmier) étaient au bord du gouffre financier. Dubai World, l’un des holdings d’investissement de l’émirat et maison mère de Nakheel mais aussi de DP World (qui exploite le port de Dakar), avait provoqué la panique sur les places financières de la région en annonçant qu’il était dans l’incapacité d’honorer l’échéance d’une dette de 3,5 milliards de dollars et qu’il avait besoin d’un moratoire de six mois.
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Près de cinq ans plus tard, ces grandes sociétés (surtout Emaar Properties et Nakheel) se sont redressées grâce à de douloureux plans de restructuration. Entre-temps, les prix de l’immobilier, qui avaient dégringolé de 60 % en 2009, ont repris de la vigueur. Sur la seule année 2013, ils ont augmenté de près de 40 %, se rapprochant de leur niveau d’avant la crise.
« Les projets immobiliers et la construction sont repartis. Le Mall of the World, projet de centre commercial géant estimé à 2,5 milliards de dollars, devrait démarrer en 2015 », note Hervé de Villechabrolle, directeur exécutif chargé des marchés émergents et des fusions et acquisitions chez le cabinet EY à Dubaï. Encouragé par cette reprise, Nakheel n’exclut pas d’ouvrir lui aussi son capital sur une Bourse de l’émirat pour lever des capitaux nécessaires à son développement.
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En attendant, Dubai International Financial Centre (DIFC), qui gère la place financière de l’émirat, prépare un emprunt obligataire islamique. Via cette opération sukuk, attendue dans les prochaines semaines, il compte lever environ 700 millions de dollars pour rembourser sa dette bancaire (670 millions de dollars) et financer son développement. Objectif : s’imposer définitivement comme la plaque tournante régionale du commerce et de la finance.
Près de dix ans après sa création, DIFC, un hub consacré aux entreprises opérant dans les domaines de la finance, de l’assurance mais aussi des cabinets internationaux de conseil et d’audit, veut attirer davantage de sociétés. Alors qu’il en accueille aujourd’hui plus de 1 000, ses dirigeants tablent sur une augmentation de 50 % sur trois ans.
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Hub
Surtout, et c’est une nouveauté, la place veut devenir une « passerelle » vers l’Afrique, selon les termes de son gouverneur, Essa Kazim, repris par le Financial Times.
En effet, « à l’instar de la Suisse en Europe, Dubaï est en train de devenir une place refuge dans la région du Golfe, soutient un financier basé à Abou Dhabi. Et il attire de plus en plus de fonds asiatiques ou russes en quête d’opportunités sur les marchés émergents, y compris en Afrique ». D’après le dirigeant de DIFC, de nouvelles entreprises et banques chinoises chercheraient à s’installer à Dubaï pour y mener leurs opérations vers les pays riches en ressources naturelles, sur le continent et au Moyen-Orient.
L’émirat d’Abu Dhabi vise à recycler 100 pour cent des 850.000 mètres cubes d’eaux usées produites chaque jour avec la mise en place d’un vaste réseau d’ici trois ans.
Le projet suit le modèle réussi de la ville d’Al Ain, la première ville du pays à valoriser 100 pour cent de l’eau usée, déclare Alan Thomson, directeur général d’Abu Dhabi Sewerage Services Company (ADSSC), une entité du gouvernement responsable de la gestion des eaux usées dans l’émirat.
Le responsable s’exprimait en marge de POWER-GEN Middle East (PGME) et Water World Middle East, un événement de trois jours organisé au Centre national des expositions d’Abu Dhabi et officiellement ouvert par Suhail Al Faraj Mohammad Bin Mazroui, Ministre de l’Énergie.
Thomson était le conférencier principal lors de la session inaugurale, et confirme le recyclage par la ville d’Al Ain de 190 000mètres cubes d’eaux usées par jour, entièrement distribuées pour réutilisation.
“Nous sommes en contact avec l’Agence de l’environnement -Abu Dhabi et le gouvernement d’Abu Dhabi afin de construire un réseau de 200 kilomètres de conduites de distribution d’eau recyclée,’’ affirme-il. Il y a une énorme demande pour de l’eau recyclée dans l’agriculture, la sylviculture et l’aménagement paysager. Actuellement, environ 650 000mètres cubes d’eaux usées sont générés et recyclés dans la grande région d’Abu Dhabi, mais seulement 60 pour cent sont réutilisés selon Gulf News.
Les responsables du futur Louvre Abu Dhabi ont publié, ce dimanche matin, une partie de la liste des 300 œuvres d’art, qui vont être prêtées par les musées français, à l’occasion de son ouverture en 2015, à Abu Dhabi, capitale des Emirats Arabes Unis.
Ce projet ambitieux a été lancé à l’issue d’un accord gouvernemental entre Abu Dhabi et la France, en 2007.
Ce Louvre oriental, de 64 000 m², construit par l’architecte Jean Nouvel, exposera sa collection propre, qui compte déjà 600 œuvres d’une importance culturelle, historique et sociologique majeure, allant de la préhistoire à nos jours.
Le nombre d’œuvres prêtées par les institutions françaises ira en diminuant sur une période de dix ans, à mesure que le Louvre Abu Dhabi continuera d’enrichir sa propre collection. Les œuvres prêtées par les musées français seront exposées pendant des durées variables, allant de trois mois à deux ans, selon le propos scientifique et les impératifs de conservation et de préservation des œuvres. Le Louvre Abu Dhabi suivra les exigences et standards internationaux les plus élevés pour le transport, la présentation et la conservation des œuvres.
L’annonce des prêts des collections françaises vient à la suite du succès rencontré par deux expositions importantes : Birth of a Museum, en 2013 à Abu Dhabi, et Naissance d’un musée (2 mai au 28 juillet 2014) à Paris au musée du Louvre, qui présentaient les pièces majeures de la collection permanente du Louvre Abu Dhabi.
Parmi les œuvres exposées figuraient notamment une princesse de Bactriane, l’un des plus beaux exemples de statuettes votives datant de la fin du IIIe millénaire avant J.-C., un bracelet en or aux têtes de lion provenant du Moyen-Orient, un tableau d’Osman Hamdy Bey (1878), intitulée A Young Emir Studying (Jeune Emirétudiant) ; une toile de Paul Gauguin, Les Enfants luttant (1888).
Parmi les œuvres modernes et contemporaines présentées, se trouvaient la Composition en bleu, rouge, jaune et noir de Piet Mondrian, qui faisait partie de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, un mobile de Calder où se lit l’influence de Mondrian, et la série de neuf toiles, Sans titre, du peintre américain, Cy Twombly.
Une quinzaine d’œuvres majeures
Parmi les prêts des musées français, une quinzaine d’œuvres majeures : une des cuirasses de Marmesse (IXe- VIIIe siècle avant J-C) prêtée par le musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (Saint-Germain-en-Laye), La Dame bleue, une figurine chinoise du VIIIe siècle prêtée par le musée des arts asiatiques Guimet (Paris), un coffret du XIIIe siècle incrusté de pierres précieuses et enserrant des cristaux de roche fatimides du musée national du Moyen Âge de Cluny (Saône-et-Loire), une rare salière en ivoire en provenance du royaume du Bénin, du musée du quai Branly (Paris).
Le Louvre a lui prêté La Belle Ferronnière (vers 1495) de Léonard de Vinci, l’Apollon du Belvédère, le château de Fontainebleau (Seine-et-Marne) une sculpture du Primatice, la Cité de la céramique de Sèvres (Hauts-de-Seine) un plat florentin à décor de fleurs bleues (vers1575-1600), le musée des Arts décoratifs (Paris) une aiguière chinoise de forme persane (XVIe siècle), la Bibliothèque nationale de France un Globe de Coronelli, le Château de Versailles Bonaparte franchissant les Alpes (1803) de Jacques-Louis David, le musée d’Orsay (Paris) Le Fifre (1866) d’Edouard Manet, le musée Rodin (Paris) une sculpture d’Auguste Rodin, Bacchus à la cuve, et le Centre Pompidou (Paris) la Nature morte au magnolia (1941) d’Henri Matisse.
Depuis 2010, l’Agence de l’alimentation, Anses, dit avoir reçu près de 1.500 signalements d’effets indésirables, dont des troubles hépatiques et gastroentérologiques, liés à la consommation de compléments alimentaires. Les boissons dites énergisantes sont également pointées du doigt.
Rester mince, être en forme, fortifier ses cheveux, faire baisser son cholestérol… à chaque besoin, son complément alimentaire. Près d’un Français adulte sur cinq en consommerait d’ailleurs régulièrement ou occasionnellement, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail. Une consommation qui est, à priori, loin d’être anodine. L’Anses dit en effet avoir reçu, depuis 2010 et le lancement de son dispositif de « Nutrivigilance », près de 1.500 signalements d’effets indésirables liés, pour les trois quarts, à la prise de compléments alimentaires. « Cela va de la simple gêne, rougeurs, démangeaisons, à des hospitalisations pour hépatites » explique Franck Fourès, directeur adjoint Santé/Alimentation à l’Anses.
Ainsi, sur les 282 signalements qui concernaient les compléments alimentaires, et exploitables par les experts, la majorité des effets indésirables déclarés étaient des troubles hépatiques (19,9%), gastroentérologiques (18,4%), d’ordre allergique (16%), neuropsychologiques tels que des tremblements de l’anxiété ou des vertiges (12%) et cardio-vasculaires (9,9%).
Mise en garde
Suite à ces déclarations, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation a lancé une série de mises en garde. Concernant, notamment, les compléments alimentaires à base de « levure de riz rouge » et de p-synéphrine (présente dans l’écorce d’orange amère), deux substances utilisées respectivement pour contrôler le cholestérol et perdre du poids. L’Anses recommande tout particulièrement aux femmes enceintes ou allaitantes, et aux personnes sous traitement, de demander conseils à des professionnels de santé, avant d’en consommer. Même conseil pour les parents qui souhaiteraient en faire prendre à leurs enfants.
Les femmes enceintes, particulièrement vulnérables
L’Anses demande également aux médecins et aux professionnels de santé de « continuer à s’impliquer et leur recommande, lors des consultations, d’interroger leurs patients sur leur consommation de compléments alimentaires ou d’autres aliments spécifiques ». Et les « encourage à rester vigilants et à déclarer le maximum d’effets indésirables qu’ils observent, notamment dans le cadre des deux saisines en cours concernant les compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes et aux sportifs ».
L’agence a en effet reçu quatorze signalements susceptibles d’être liés à la prise de compléments alimentaires au cours de la grossesse. Les effets indésirables rapportés étaient alors principalement d’ordre endocrinologique et obstétrical, « avec notamment deux interruptions médicales de grossesse », précise le communiqué de presse de l’Anses. Quant aux sportifs, il s’agissait « majoritairement » de tachycardie, d’arythmie, d’accident vasculaire cérébral, de tremblements, de troubles anxieux et de vertiges. Les résultats de ces saisines sont attendus pour le premier semestre 2015.
Les boissons énergisantes pointées du doigt
Enfin, l’Anses met en garde contre les boissons dites énergisantes, dont la teneur, élevée, en caféine, peut générer des accidents cardiaques graves « chez les consommateurs porteurs de prédispositions génétiques et généralement non diagnostiquées ». L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation recommande notamment d’éviter d’en consommer, lors d’un exercice physique ou couplé avec l’alcool. Et même d’en prendre le moins possible.
Les Français, gros consommateurs de compléments alimentaires
Les compléments alimentaires représentent en tout cas un marché en pleine expansion, avec plus de 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2013. Près d’un adulte sur cinq en a consommé au moins une fois dans l’année, selon l’Anses. Et les femmes sont deux fois plus nombreuses à en prendre que les hommes. Autre information donnée : près de deux tiers des compléments alimentaires sont consommés sous forme de cure, aussi bien par les enfants que par les adultes, le plus souvent en hiver ou en automne. Quant aux effets recherchés, il s’agit, pour 70% des personnes interrogées dans le cadre du dispositif « Nutrivigilance », de « lutter contre la fatigue », de « résoudre des problèmes de santé particuliers » (pour 21%) et de « rester en bonne santé ou lutter contre les maladies (17%) ».
Voir notre vidéo : les compléments alimentaires ne sont pas sans risque
Le Forum mondial des enfants, GCF, lancé en 2009 par SM Le roi Carl XVI Gustaf et SM La reine Silvia de Suède, fera ses débuts internationaux le 13 novembre à Madinat Jumeirah, à Dubaï, réunissant plus de 400 décideurs régionaux et internationaux du monde des affaires, de la finance, des gouvernements, du monde universitaire et de la société civile pour discuter des améliorations des droits des enfants dans le cadre de l’agenda mondial du développement durable.
Le Forum mondial des enfants sur l’Orient et Afrique du Nord Moyen-sera organisé sous le haut patronage de SM la Reine Silvia de Suède et SAR la Princesse Haya bint Al Hussein, épouse du Vice-président et Premier ministre des Emirats et Souverain de Dubaï, Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, et Présidente de Dubai Healthcare City et de International Humanitarian City.
L’objectif du forum est d’élargir le réseau des acteurs œuvrant en faveur des droits des enfants et aussi de soutenir des partenariats intersectoriels et le partage des connaissances dans la région.
«Nous croyons que par la création d’une plate-forme pour informer et pour renforcer les différents secteurs de la société est apte à inspirer une action intersectorielle efficace et innovante sur les droits des enfants,» déclare Ulf Karlberg, Président, Forum mondial des enfants.
“Après quatre forums internationaux au Palais royal à Stockholm, en Suède, le Forum mondial de l’enfant est maintenant prêt à passer à l’étape suivante. Dubaï dans son rôle de plaque tournante de la région MENA a été un choix évident,’’ affirme Karlberg.
La Fondation de Dubaï pour les femmes et les enfants est co-organisateur du Forum mondial des enfants sur le Moyen-Orient et Afrique du Nord. Les autres co-organisateurs régionaux sont le Conseil supérieur de la maternité et de l’enfance des Emirats Arabes Unis et la Ligue des Etats arabes.
Dr Rashid Ahmed bin Fahad, Ministre de l’Environnement et de l’Eau, signe une résolution ministérielle visant à réglementer la pêche par filets et à préserver ainsi la vie marine tout en soutenant l’industrie de la pêche.
La décision vise à réguler l’activité de pêche en ligne avec la volonté du ministère de préserver la vie marine tout en soutenant la profession de la pêche et d’améliorer la vie maritime durable. Ces objectifs cadrent dans la stratégie incarnée par la Vision 2021 des Emirats Arabes Unis.
La décision interdit la pêche de façon permanente utilisant des filets dans les zones de reproduction des poissons, les réserves naturelles et à l’intérieur des plans d’eau formés par les lacs naturels ou industriels et les criques naturelles.
La résolution stipule également que tous les bateaux de pêche doivent être enregistrés et inspectés par l’Autorité des infrastructures critiques et de la protection des zones côtières.
La résolution règle aussi les différents types de filets de pêche.
Le commerce extérieur de Dubaï dans les produits largement exigés lors des festivités de l’Aïd, tels que les vêtements de confection, les chaussures et les parfums et cosmétiques, s’élevait à environ Dh28,2 milliards au premier semestre 2014, une augmentation de 12 pour cent par rapport à la même période en 2013.
Les importations représentaient Dh20,6 milliards, les exportations 1,1 milliard de dirhams et les réexportations Dh6,4 milliards.
La saison touristique florissante à Dubaï contribue à la hausse de la demande pour les produits de l’Aïd. Dubaï s’attend à accueillir un grand nombre de touristes pendant l’Aïd Al Adha.
Selon les statistiques, le commerce extérieur du prêt-à-porter a atteint Dh13,3 milliards durant la première moitié de 2014, une augmentation de 12 pour cent par rapport à la même période en 2013 et constitué de Dh10,6 milliards d’importations, Dh166 millions d’exportations et 2,6 milliards de dirhams de réexportations. La valeur des échanges de parfums et de cosmétiques a augmenté de 11 pour cent à Dh10,2 milliards, dont Dh6,5 milliard d’importations, Dh897 millions d’exportations et Dh2,8 milliards de réexportations.
Le commerce extérieur des vêtements de Dubaï est très diversifié. La Chine et le Bangladesh sont les grands fournisseurs, alors qu’en termes d’exportations, le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Etats-Unis détiennent les premiers rôles. Les marchés de réexportation concernent principalement les pays du CCG.
En matière de parfums et de cosmétiques, la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni occupent la plus grande part du marché à l’importation, tandis que la plupart des exportations sont destinées à l’Arabie saoudite, le Sultanat d’Oman et l’Egypte.