Les Emirats Arabes Unis est classé le premier pays arabe dans l’indice du bien-être et de la satisfaction de la vie, selon l’indice Legatum Prosperity 2014.
Le Legatum Institute, basé à Londres, a publié la dernière édition de son rapport de l’indice de la prospérité, affirmant que les Emirats Arabes Unis sont parmi les premiers pays en matière de sécurité.
Abdullah Lootah, Secrétaire général du Conseil de la Compétitivité des Emirats, déclare que l’indice Legatum est l’un des importants rapports qui mesurent les niveaux de prospérité offerts par les pays pour leurs citoyens.
Cette importance est attribuée à la méthodologie adoptée par l’éditeur de l’indice qui utilise une recherche rigoureuse et une analyse en profondeur pour classer les pays en fonction de leur performance dans huit sous-indices : l’économie, l’entrepreneuriat, la gouvernance, l’éducation, la liberté personnelle, la santé et la sécurité et le capital social.
Au niveau de l’économie, les Emirats Arabes Unis passent du 13e rang en 2013 au 10e rang cette année en raison d’une augmentation du taux d’épargne intérieur brut, qui est passé de 33 pour cent en 2010 à 43 pour cent en 2013. Les Emirats se classent aussi 22e au niveau mondial avec les plus bas niveaux de chômage avec un taux de seulement 3,8 pour cent de la main-d’œuvre totale de chômage.
Le Legatum Prosperity Index 2014 offre un aperçu unique de la façon dont la prospérité se forme à travers le monde. Maintenant dans sa huitième année, l’indice évalue 142 pays, représentant plus de 96 pour cent de la population mondiale et 99 pour cent du PIB mondial.
L’indice révèle la Norvège comme le pays le plus prospère pour la sixième année consécutive, conservant sa place en raison de son haut rang dans l’économie (3e), de la santé (5), de l’éducation (5e), de la gouvernance (7e) et la liberté personnelle (2e). La Suisse est au deuxième rang dans l’indice pour la seconde année consécutive tandis que la Nouvelle-Zélande a augmenté de la cinquième à la troisième place. Le Royaume-Uni est le plus prospère de tous les grands pays de l’UE, devant l’Allemagne (14), la France (21), l’Espagne (26) et l’Italie (37e).
Les pays les moins prospères se trouvent principalement en Afrique sub-saharienne.
Le salon de l’aviation privée et d’affaires au Moyen Orient (MEBA 2014) a ouvert ses portes, lundi à Dubaï, avec la participation de plusieurs pays dont le Maroc. Ce salon de trois jours est considéré comme l’un des plus importantes manifestations dans la région du Moyen Orient et le 3ème du genre à l’échelle mondiale. Organisé par l’Association de l’aviation privée du Moyen Orient et de l’Afrique du nord (MEBAA), le salon enregistre la participation de plus de 420 exposants en plus de l’exposition d’une cinquantaine d’avions pour les hommes d’affaires et les vols privés.
Quelque 8.000 visiteurs professionnels représentant les plus grandes sociétés spécialisées dans l’aviation privée, la location et l’entretien des avions sont attendus cette année. Le Maroc est représenté à ce salon par la société IB jet Morocco, spécialisée dans les services au sol pour l’aviation et les vols privés. Selon le PDG de cette société, Khaled Haddachi, la participation à ce salon offre l’opportunité de rencontrer les grands opérateurs du secteur, de faire connaitre les services présentés par son entreprise et de nouer des partenariats avec d’autres opérateurs. Le secteur de l’aviation privée connait un essor significatif dans la région Afrique du nord et Moyen-Orient. Certaines estimations tablent sur une croissance annuelle de 13 à 15% de ce secteur, avec un chiffre d’affaires qui devrait atteindre les 300 millions de dollars à l’horizon 2020.
Avec un budget de 20 millions de dollars, « Rendez-vous à Dubaï » est la plus vaste campagne de communication menée à ce jour par la compagnie aérienne Emirates.
Ayant pour objectif de promouvoir la ville de Dubaï (qui est le hub d’Emirates), cette campagne de marketing, organisée en partenariat avec le DTCM (l’office du tourisme de Dubaï), vise à toucher un large public à travers le monde avec une attention particulière sur les marchés d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique Latine et du Moyen Orient.
« Dubaï est une destination internationale et une plate-forme mondiale de premier plan en termes de trafic passagers. C’est ce qui en fait une destination unique, car nous avons toujours eu pour ambition de relier Dubaï au reste du monde et de connecter le monde à travers Dubaï », explique Ahmed bin Saeed Al-Maktoum, PDG d’Emirates Airline & Group, «En 2013, Dubaï a accueilli plus de 11 millions de visiteurs et notre objectif est de développer cette fréquentation en renforçant notre offre touristique afin de faire de notre ville une destination de premier choix pour tous les voyageurs du monde entier. »
Actuellement en déplacement privé aux Emirats Arabes Unis, le Roi Mohammed VI a effectué la prière du vendredi à la mosquée Sheikh Zayed, aux côtés du Prince Moulay Rachid. Cette mosquée est la plus grande des Emirats Arabes Unis.
Plus tôt dans la semaine, mardi, Mohammed VI a assisté au défilé militaire à l’occasion de la 43ème journée nationale des Emirats Arabes Unis.
Derrière l’excitation et la joie de devenir maman se cachent quelques petites interrogations…Avant de devenir maman à Dubai voici un bon article qui vous fera réfléchir.
Est-ce-que je suis faite pour être maman ?
Même si heureusement de nos jours on sait que si l’on a pointé le bout de notre nez sur cette Terre ce n’est pas QUE pour enfanter, en apprenant une grossesse, la question se pose et c’est NORMAL. Si certaines se sentent maman au plus profond d’elles-mêmes et depuis longtemps, d’autres en sont moins persuadées, ne se sont jamais senties hyper concernées. Et puis parfois la vie fait que l’éventualité n’est pas envisagée, que l’on n’y pense même pas, d’autres n’en n’ont simplement pas envie. Alors le jour où notre pipi détermine à coup de petit symbole sur un test, les neuf prochains mois et le reste de notre vie, c’est le florilège de la remise en question. J’attendais ce jour avec impatience mais est-ce-que je suis faite pour ? Je n’en voulais pas alors est-ce-que ça ne va pas avoir de répercussions ? On a neuf mois devant nous pour se préparer à la prochaine casquette que l’on va revêtir. On est face à la nouveauté, alors on flippe un peu. Mais tout s’apprend…
À quoi va-t-il ressembler ?
Y-a-t-il plus excitant (à part Bob en caleçon qui répare la fuite de l’évier) que d’imaginer la tête de ce que l’on va pondre dans quelques mois ? Analyse de chaque image de l’échographie, exposition des images 3D dans le salon en montrant à Martine qu’ « il a mes narines et les sourcils de mon grand-père ». Si en temps normal on n’arrive pas à passer deux minutes devant un tableau dans un musée, maintenant on passe une heure devant une image sepia d’un foetus recroquevillé, comme si c’était le plus beau des Rembrandt.
Est-ce-qu’il sera beau ?
Soyons honnêtes. Si on s’imagine ce à quoi va ressembler notre bébé, on se demande surtout s’il va être beau ou moche. Quand Bob, pour nous rassurer, s’évertue à nous faire des vannes pourries en nous disant » on le filera à ta sœur, elle a l’habitude, quand sa fille est née on aurait dit un gremlins « , on lui rappelle que les bébés moches ça existe. Même que parfois ils ont plein de poils dans le dos et on ne l’invente pas on l’a vu dans Baby Boom.
Est-ce-que je vais l’aimer tout de suite ?
Face à celles qui jurent la main sur le ventre qu’elles l’aiment déjà, on sourit mais il y a comme un truc qui cloche. Ça ne me fait pas cet effet c’est normal ? Et si je n’avais pas l’instinct maternel ? Et si je ne ressentais rien quand on me le posera sur la poitrine ? Et si l’amour n’était pas au rendez-vous tout de suite ? D’un coup on flippe comme la veille de l’exam de notre vie. C’est peut-être tabou mais c’est surtout normal de douter. Pour certaines ça roule comme sur des roulettes, pour d’autres c’est un peu plus difficile. Le principal c’est qu’on ne soit jamais jugée, mais supportée.
Est-ce-que je vais faire caca en accouchant ?
La question universelle. Déjà que Bob prendra conscience qu’on a un vagin extra large, verra notre visage devenir pourpre façon clafoutis pendant les poussées et entendra nos cris gutturaux, si on pouvait éviter un drame de plus ça serait pas de refus.
Est-ce-que je serai à la hauteur ?
À la hauteur de quoi, de qui ? De celles qui nous décrivent leur vie comme une liste de courses ? Des autres qui nous foutent la pression à J-30 (« Comment ça t’as toujours pas acheté la Girafe Sophie ? ») ? Résultats, on a l’impression que tous les challenges qu’on a du relever auparavant c’était du pipi de chat face à celui qui apparaît comme le plus grand de nos défis. Un peu comme si chaque mois de notre grossesse nous rapprochait de l’Himalaya à gravir. Je vais réussir à gérer ses pleurs ? Je vais réussir à lui inculquer mes valeurs de vie? Et si on ne réussissait pas à subvenir à ses besoins ? Doucement Bernadette, c’est pas parce que notre cousine a déjà sa place en crèche alors que Junior n’est même pas imaginé qu’on est le Pol-Pot de la maternité. Un paquet de mamans sont passées par là avant nous, alors même si c’est effectivement pas du pipi de chat, on va apprendre et évidemment qu’on sera à la hauteur.
Est-ce-que je vais retrouver mon corps d’avant ?
On n’est pas née de la dernière pluie et on sait bien qu’il n’y a que dans les téléfilms d’M6 les après-midi que les futures mamans ont la silhouette d’Eva Longoria au huitième mois. Mais c’est moyen évident de voir son corps changer, d’avoir l’impression de porter deux packs de Vittel dans son ventre au bout de neuf mois et de voir qu’on a chopé les bras de Schwarzenegger. Mais on n’est pas vouées à garder les 15 kilos supplémentaires dont Junior nous a fait grâce pendant la grossesse. Ça prendra le temps que ça prendra, mais on sera délestées à un moment ou à un autre !
Comment va se passer la vie à trois ?
Finie la vie à deux pleine d’habitudes, le big changement commence là et ça fait peur. Comment va-t-on faire ? On a peur du chamboulement, des repères à trouver, peur d’éventuelles répercussions sur notre couple. Jusque là on vivait d’amour et d’eau fraîche, on pouvait dîner des tartines de pâté sur lit de Nutella à n’importe quelle heure, on s’endormait sur le canapé, on rentrait à 5 heures du matin des étoiles de téquilas plein les yeux. Mais même si tout ça est angoissant, tout va se mettre en place au fur et à mesure et ce sera la meilleure coloc’ qu’on n’ait jamais connu !
Emirates et le Dubai Department of Tourism and Commerce Marketing (DTCM) lancent aujourd’hui une nouvelle campagne qui célèbre les différents aspects de la ville de Dubaï.
La campagne » Rendez-vous à Dubaï » a nécessité un investissement de 20 millions de dollars. Il s’agit de la plus grande campagne menée à ce jour par Emirates, en partenariat avec DTCM pour cibler un large public à travers le monde en se focalisant notamment sur les marchés d’Europe, d’Asie, d’ Afrique, d’Amérique Latine et du Moyen Orient.
« Dubaï est en soi une plate-forme mondiale pour le trafic passager et une destination internationale. C’est ce qui nous démarque le plus. Nous avons toujours eu pour mission de connecter Dubaï au reste du monde et de connecter le monde à travers Dubaï », a affirmé Son Altesse Sheikh Ahmed bin Saeed Al-Maktoum Président Directeur Général, Emirates Airline & Group.
«Notre ville dynamique se développe rapidement, conformément à la Vision 2020 de Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum. Qu’ils soient nouveaux arrivants ou qu’ils y aient déjà été, les visiteurs de Dubaï pourront toujours découvrir quelque chose de nouveau à apprécier et à partager dans l’émirat. L’année dernière, Dubaï a accueilli plus de 11 millions de visiteurs et notre objectif est de continuer à augmenter ces chiffres tout en renforçant chaque aspect qu’offre cette destination, pour que notre ville devienne le premier choix pour toutes les catégories de voyageurs du monde entier. Emirates et DTCM mettent constamment en valeur Dubaï à travers les différentes occasions – que ce soit lors des événements internationaux et professionnels, les sponsorings, ou à travers les campagnes marketing. Nous sommes convaincus que notre nouvelle campagne contribuera à renforcer l’attrait de Dubaï auprès de plus de futurs visiteurs à travers le monde
Lancée à travers la presse écrite, l’audiovisuel et l’affichage, la campagne « Rendez-vous à Dubaï » mettra en valeur les expériences habituelles et inattendues qu’offre la ville de Dubaï, véhiculant l’esprit de cette passionnante ville mondiale qui est en constante évolution.
Tandis que la plupart des visiteurs sont familiers avec les monuments emblématiques de Dubaï tels que Burj Al Arab, Burj Khalifa et Dubaï Mall, l’émirat offre encore plus d’attractions et d’expériences – incluant une variété d’activités au désert, de belles plages et une multitude de sports nautiques, en plus du monde des arts et de la culture qui est en développement, et le large choix de restaurants internationaux.
Par ailleurs, la campagne défie les stéréotypes traditionnels de Dubaï et montre comment la ville peut allier l’authenticité et la modernité. Une œuvre de création montre par exemple une simple cabane de pêcheur servant aux clients du poisson frais du jour contre la belle toile de fond de Burj Al Arab – un contraste inhabituel entre un complexe touristique de haut niveau et un simple lieu de restauration qu’on peut trouver sur une des plages préservées de Dubaï. La cabane, appelée Bu Qtair, a été présentée en tant que découverte culinaire dans le programme « No Reservations » du Chef Anthony Bourdain, diffusé sur la chaîne Travel. A l’origine, la cabane faisait partie d’un village de pêcheurs au bord de la mer.
Un autre exemple d’une grande juxtaposition est la croisière en Dhow arabe traditionnel dans l’ultra-moderne Marina de Dubaï. Les Dhow représentent une partie importante de l’histoire de Dubaï et ils ont joué un très grand rôle dans son commerce. Certains Dhow transportent toujours des marchandises à destination et en provenance de l’Inde, l’Iran et vers les ports voisins tels que Muscat et Bahreïn.
Le succès de Dubaï en tant que destination touristique est le résultat de nombreux investissements dans son infrastructure touristique, avec Emirates et l’aviation qui jouent un rôle crucial dans ce domaine.
En plus de fournir d’importantes liaisons aériennes pour le tourisme et le commerce, Emirates soutient vigoureusement les manifestations de grande envergure à Dubaï et qui attirent le monde en termes d’attention et de présence, dont : Le Emirates Airline Dubai Rugby 7s, le Festival de Littérature d’Emirates Airlines, et le Festival international du film de Dubaï, ainsi que d’autres évènements.
Source: Dakaractu.com
Le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi s’est rendu aux Emirats Arabes Unis pour une visite du 15 au 17 novembre 2014 sur l’invitation du ministre des Affaires étrangères émirati, Abdallah Ben Zeyed Al Nihian.
Les deux chefs de la diplomatie se sont entretenus sur les possibilités de renforcement des relations bilatérales entre la Tunisie et les Emirats Arabes Unis en l’occurrence dans le domaine de l’investissement. Mongi Hamdi a précisé que sa visite s’inscrit dans le cadre du suivi des résultats de la visite du chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, aux EAU en mars dernier. De son côté, le ministre Abdallah Ben Zeyed Al Nihian a exprimé l’intérêt de son pays envers la situation politique de la Tunisie soulignant le soutien continu que les Emirats Arabes Unis portent à la Tunisie notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Hédi Ben Abbes, l’ancien conseiller à la présidence de la République, était également présent en sa qualité d’expert de la géostratégie de l’Afrique du nord.
La DSOA, Dubaï Silicon Oasis Authority, l’administration régulatrice de la Dubaï Silicon Oasis, le parc technologique de l’émirat a annoncé le dimanche dernier les vainqueurs du concours de business plan. Cette compétition a permis à de nombreux entrepreneurs de la région de présenter leurs projets à l’occasion de la journée de l’entrepreneur.
Tenu à l’hôtel royal Radisson, à Dubaï, l’évènement de cette « Silicon Valley » version Dubaï, a été inaugurée par un discours d’ouverture de Shahla Ahmed Abdul Razak, la PDG de la DSOA et William Chappell, son directeur des finances. Les personnes présentes ont pu participer à des tables rondes et écouter des conseils sur l’entrepreneuriat.
Au cours de la dernière étape du concour, chaque candidat a montré au jury composé de professionels venant des quatre coins du monde parmi lesquels des potentiels investisseurs. Les gagnants ont été notés sur les bases de l’innovation, l’usage de la technologie avancée, la compétitivité, l’originalité du produit ou du service, la recherche et la compréhension du marché.
MENA Commerce a remporté le prix de « Best Business Venture » et Irhal (voyage en arabe) a remporté le prix de « Best Islamic Economy Venture ». Les deux vainqueurs obtiendront des fonds, et pourront bénéficier de l’incubateur ainsi que d’une licence de la DSOA.
MENA Commerce est une societe specialise dans le E-Commerce au Moyen Orient (http://menacommerce.com/), tandis qu’Irhal propose quant à lui des voyages touristiques halal à travers le monde (http://www.irhal.com/)
Soutenir les entrepreneurs et les jeunes talents, c’est l’objectif de ce parc technologique de Dubaï. Investir dans les nouvelles technologies, la R&D, les innovations, est devenu primordial pour cet Emirat. Un programme accéléré d’entrepreneuriat de trois semaines, PITME™ est d’ailleurs proposé à des startups du Moyen-Orient dans la Silicon Valley. Ce programme intensif est une véritable opportunité pour le lancement, la réussite et la pérennité de ces startups arabes.
Le secteur de l’aviation représentera 53 milliards de dollars dans l’émirat du Golfe dans 6 ans. En 2013, la part de l’aviation dans le PIB de l’émirat était de 27% du PIB, soit 26,7 milliards de dollars, le bureau Oxford Economics.
« D’ici à 2020, la contribution du secteur de l’aviation à l’économie de Dubaï devrait croître à un rythme plus rapide que l’économie dans son ensemble. »
Ainsi, dans six ans le secteur aérien représentera 37,5% du PIB de l’émirat du Golfe, plaque tournante du transport aérien mondial, prédit une étude du bureau Oxford Economics commandée pour Emirates Airlines et Dubai Airports. Sa contribution atteindra 53,1 milliards de dollars cette année-là, d’après ce rapport intitulé « Quantification de l’impact économique de l’aviation à Dubaï ».
Diversification de l’économie
Dubaï, dont les ressources pétrolières s’épuisent, a diversifié son économie, notamment dans les secteurs du commerce, du transport et du tourisme.
En 2013, la part de l’aviation dans l’émirat atteignait 27% du PIB, soit 26,7 milliards de dollars, précise l’étude. L’aéroport Dubaï International a accueilli 66,4 millions de passagers en 2013 et devrait en voir passer plus de 100 millions en 2020.
L’émirat dispose d’un deuxième aéroport, Al-Maktoum International, ouvert en octobre 2013. Il est prévu qu’il ait une capacité d’accueil de 120 millions de passagers par an.
Emiratie-marocaine pour l’industrie et la distribution, filiale du groupe Al Rashideen International Holding, a obtenu l’autorisation du ministère de l’industrie. Elle a également déposé une demande de licence de distribution. Prévue non loin du port de Tanger Med, l’usine sera spécialisée dans les marques Philip Morris.
La Société marocaine des tabacs (SMT), filiale du groupe Imperial Tobacco, ne détient plus le monopole sur la fabrication de cigarettes au Maroc. L’Emiratie-marocaine pour l’industrie et la distribution (EMID), filiale du groupe Al Rashideen International Holding Company, vient d’avoir l’autorisation du ministère de l’industrie pour installer une unité de production de tabacs. Créée en septembre 2013, cette société construira son usine sur un terrain de 6 ha dans le nord, non loin du port de Tanger Med. Cette usine dont le chantier est ouvert comprendra quatre lignes de production.
Pour le moment, aucune information ne filtre sur les marques qui y seront fabriquées. Cependant, une source proche de l’entreprise confirme que la grande majorité des produits seront destinés à l’export. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle EMID, dont le siège est situé à Rabat, a choisi d’installer son usine dans la région du Nord. De plus, «la matière première utilisée dans la production sera à 100% importée, vu que tous les tabaculteurs du Maroc sont liés par un contrat d’exclusivité à la SMT qui finance leurs campagnes agricoles», ajoute notre source. Concernant les produits qui seront fabriqués dans cette unité, «ils appartiendront a priori au groupe Philip Morris, connu pour sa marque phare Marlboro», confie-t-il. Et pour cause, Al Rashideen International Holding Company se charge de la distribution exclusive des références du tabatier, dont le siège opérationnel est en Suisse, dans plusieurs pays arabes tels que les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, le Yémen, l’Egypte et l’Algérie.
La société est déjà très active dans la distribution de produits de grande consommation dans le Royaume
Sur ce même registre, il est important de noter qu’EMID a déposé en octobre dernier, auprès du ministère de l’industrie et du commerce, une demande de la licence de distribution des tabacs manufacturés sur le territoire national. L’entreprise met en avant son expérience en matière de distribution puisque depuis sa création en 2013, elle collabore avec plusieurs opérateurs au Maroc, tels que Samsung, Inglec, L’Oréal… EMID dispose également de vingt centres d’entreposage d’une superficie de plus de 10 000 m2 dispersés dans plusieurs villes (Casablanca, Rabat, Kénitra, Souk Larbaa, Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Taza, Oujda, Settat, Béni-Mellal, Marrakech, Safi, Essaouira, Agadir, Guelmim et Dakhla). A cela s’ajoute son large réseau de débitants, puisque l’entreprise fournit plus de 38 000 points de vente sur tout le territoire national.
Dans le même esprit, elle a déjà entamé l’étape de la signature de contrats avec les bureaux de tabac pour une durée d’une année renouvelable. «Le dossier est actuellement entre les mains de la commission chargée de l’octroi des licences de distribution. La réponse sera donnée d’ici la fin du mois pour que l’entreprise démarre la distribution en début 2015», déclare une source au ministère de tutelle.
Le contrat de distribution qui lie SMT à Philip Morris court jusqu’en décembre 2015
Pour le moment, il reste à connaître les marques de cigarettes que distribuera l’opérateur émirati au Maroc. Car si au niveau de la production, l’entreprise peut fabriquer des références appartenant au groupe Philip Morris, cela n’est pas possible pour la distribution. Et pour cause, le contrat d’exclusivité commerciale qui lie le tabatier à son partenaire la SMT arrivera à échéance en décembre 2015. Du coup, l’entreprise émiratie ne peut reprendre la distribution des produits de Philip Morris qu’à partir de 2016. Autrement, PMI devra payer des dommages et intérêts à son partenaire marocain.
Contactées à ce sujet, les équipes de PMI expliquent «que rien n’est encore fait et que les négociations sont toujours en cours. Pour le moment PMI est toujours en contrat avec la Société marocaine des tabacs et cela jusqu’à fin 2015». Même son de cloche du côté de Roland Chami, DG d’EMID. Cet ex-consultant financier de la Société algéro-émiratie de fabrication de tabac (STAEM), appartenant à hauteur de 25% au groupe Philip Morris, estime qu’il est très tôt pour se prononcer sur ce sujet. De toute façon, les Emiratis ont la possibilité de ramener une nouvelle marque, la lister et la distribuer en attendant la fin du contrat. C’est d’ailleurs le seul moyen qui garantira au groupe suisse la bonne continuité de la distribution de ses produits au Maroc en cas d’un éventuel divorce avec la SMT.