Les voyageurs d’affaires qui n’ont pas de monnaie sur eux ne sont plus obligés de sortir la carte bleue dans les boutiques Duty Free de Dubai. Les magasins installés dans les aéroports de l’Émirat de Dubaï acceptent que les membres d’Emirates Skywards règlent leurs achats en utilisant leurs Miles. Lire la suite « Emirates Skywards fait sa place au Duty Free de Dubai »
Emirates annonce avoir transporté plus de 7.080.000 passagers depuis et vers les pays du CCG, Moyen-Orient et Afrique du Nord en 2015.
Emirates assure des services depuis 1985 et vole aujourd’hui vers 18 destinations dans la région sur les 345 vols hebdomadaires en provenance de Dubaï. L’avion phare A380 de la compagnie aérienne dessert Jeddah et Kuwait City, et Lire la suite « Record de passagers pour Emirates en 2015 »
Avec son premier vol direct entre Dubai (Émirats arabes unis) et Auckland (Nouvelle-Zélande), la compagnie aérienne Emirates a lancé mercredi le plus long vol direct commercial au monde. Emirates ravit le titre à son concurrent Qatar Airways, mais cela ne sera probablement que temporaire. Lire la suite « Dubaï-Auckland, vol le plus long »
Le secteur de l’aviation représentera 53 milliards de dollars dans l’émirat du Golfe dans 6 ans. En 2013, la part de l’aviation dans le PIB de l’émirat était de 27% du PIB, soit 26,7 milliards de dollars, le bureau Oxford Economics.
« D’ici à 2020, la contribution du secteur de l’aviation à l’économie de Dubaï devrait croître à un rythme plus rapide que l’économie dans son ensemble. »
Ainsi, dans six ans le secteur aérien représentera 37,5% du PIB de l’émirat du Golfe, plaque tournante du transport aérien mondial, prédit une étude du bureau Oxford Economics commandée pour Emirates Airlines et Dubai Airports. Sa contribution atteindra 53,1 milliards de dollars cette année-là, d’après ce rapport intitulé « Quantification de l’impact économique de l’aviation à Dubaï ».
Diversification de l’économie
Dubaï, dont les ressources pétrolières s’épuisent, a diversifié son économie, notamment dans les secteurs du commerce, du transport et du tourisme.
En 2013, la part de l’aviation dans l’émirat atteignait 27% du PIB, soit 26,7 milliards de dollars, précise l’étude. L’aéroport Dubaï International a accueilli 66,4 millions de passagers en 2013 et devrait en voir passer plus de 100 millions en 2020.
L’émirat dispose d’un deuxième aéroport, Al-Maktoum International, ouvert en octobre 2013. Il est prévu qu’il ait une capacité d’accueil de 120 millions de passagers par an.
Avant, New York était la ville des gratte-ciel et des buildings énormes. La Grosse Pomme représentait à elle seule le nouveau monde…
Mais ça, c’était avant ! Aujourd’hui, c’est un pays arabe qui lui a emboîté le pas. Il s’agit bien entendu des Emirats arabes unis, et plus précisément Dubaï, la ville devenue la référence-même de la démesure, du luxe et du tape-à-l’œil.
Dubaï est connue de par le monde pour ses gratte-ciel, les uns plus hauts que les autres, presque jouant au touche-touche avec le firmament. Pourtant, il y a à peine trente ans, la ville n’était qu’un quelconque désert, où les habitants se comptaient au compte-gouttes, et les habitations sur les doigts d’une seule main.
Aujourd’hui, l’émirat de Dubaï, fort de ses 2 millions d’habitants, est devenu une véritable métropole, qui n’a rien à envier à Shanghaï, Tokyo, Chicago ou New York. C’est devenu aussi une destination touristique incontournable, où rien que pour l’année 2013 l’émirat a compté pas moins de 10 millions de touristes. Rien que cela ! Les hôtels les plus luxueux atteignant les 7 étoiles y sont concentrés. Le plus célèbre est sans doute Burdj El Arabe, inauguré en 1999 et haut de 321 mètres. On l’aura compris, Dubaï est une ville de l’extravagance.
Quand on arrive à Dubaï, on est d’abord subjugué par l’aéroport international, le deuxième plus grand au monde, s’étalant sur plusieurs kilomètres et bouillonnant de monde à toute heure du jour ou de la nuit. Une fois dehors, après s’être acclimaté avec la température locale, on est tout de suite frappé par la verdure qui s’y étale tout le long de l’autoroute. Il faut bien dire ce qu’il en est : là-bas, les Emiratis ont réussi le tour de force de «verdir le sable du désert». Un désert certes «bétonné», mais néanmoins fleuri.
On ne peut que constater également que Dubaï, pareillement aux grandes villes du monde, est dotée de toutes les infrastructures à même de garantir à ses habitants ainsi qu’à ses touristes un certain bien-être. Pour l’exemple patent, à partir de l’aéroport on peut se rendre n’importe où grâce au métro qui lui est relié. Le métro de Dubaï a cette particularité d’être bien «pensé», parcourant d’est en ouest l’émirat et desservant absolument tous les principaux points de la ville. Tour à tour souterrain et aérien, le métro de Dubaï, conçu par les Japonais, est le plus long au monde et l’un des plus sophistiqués. Toutefois, dans l’une de ses voitures, celle du fond, on peut lire cette pancarte étonnante : «For ladies» (voiture réservée aux femmes).
Ce n’est que là, à ce détail, qu’on comprend qu’on est bel et bien dans un pays où la religion est prédominante. Il faut reconnaître néanmoins qu’il n’est pas pour autant interdit aux femmes de s’installer dans les autres voitures du métro, loin s’en faut. Elles peuvent s’asseoir où bon leur semble, sauf que pour les plus farouches d’entre elles, celles non désireuses de côtoyer des hommes, un wagon leur est réservé. A ce titre, il est bon de préciser aussi, contrairement à d’autres pays de la région, que le port du voile n’est pas une obligation à Dubaï. Si on trouve beaucoup d’Emiraties portant carrément la burqa, on en voit d’autres se balader avec leur longue «abaya» noire, et les cheveux à l’air.
Quant aux hommes, la majorité se promène en portant l’accoutrement local, c’est-à-dire la djellaba blanche, ainsi que le chèche sur la tête. Là est d’ailleurs, pour beaucoup, le point salutaire des Emiratis : le luxe prépondérant n’est pas parvenu à les éloigner de leur us et coutumes. Ces derniers sont restés, malgré l’opulence, bien ancrés dans la société. Outre les us et coutumes, l’islam est aussi très présent : le muezzin ne rate jamais une occasion de se faire entendre, et ce, même à l’intérieur des centres commerciaux.
C’est une vraie gymnastique qu’entreprend l’émirat en s’ouvrant au tourisme d’excellence tout en restant attaché aux principes de l’islam. Une combine certes délicate, qui se traduit, à titre d’exemple, par une prohibition de l’alcool en dehors des hôtels. Toutefois, du fait que les hôtels foisonnent et se trouvent dans chaque coin de rue, l’alcool, de facto, est disponible partout, vraiment partout. Les bières de toutes les couleurs y sont proposées, et pas seulement pour les touristes : aux bars, espaces lounges et autres pubs (sis à l’intérieur des établissements hôteliers), on peut croiser, aux côtés des étrangers, des «autochtones», avec leur djellaba et leur chèche sur la tête venant prendre un verre en toute quiétude.
Autre point indiquant qu’on est là bel et bien dans un pays musulman, contrairement à partout ailleurs, les soirées dans les boîtes de nuit ne débutent pas à minuit, mais bien plus tôt : aux alentours de 21h. La raison ? Elles doivent prendre fin, au plus tard, à 3h, et non jusqu’au petit matin. «Il ne serait pas de bon goût en effet que des gens sortent des pubs éméchés, voire saouls et croisent sur leur chemin des Emiratis allant effectuer leur prière du sobh à la mosquée», nous expliquera un connaisseur.
Concernant ce genre d’établissements, il y a un point surprenant à relever : les mardis, dans le tout-Dubaï, le champagne est gratuit pour la gent féminine. Pas à dire, Dubaï se veut être un paradis sur terre. Elle ambitionne de devenir la destination au monde où il fait bon vivre, et où les gens oublient leurs tracas quotidiens pour ne se consacrer qu’à la détente et à la distraction. Pour cela, l’émirat n’hésite pas à lancer, tous azimuts, des projets faramineux. En 2010, le building le plus haut au monde, en l’occurrence Burdj El Khalifa, 828 mètres, a été inauguré. Pour l’anecdote, au départ, il était prévu que ce gratte-ciel, devant devenir le symbole de la ville, s’appelle «Burdj Dubaï».
Or, entre-temps, la crise économique a frappé de plein fouet l’émirat qui, par trop de démesure, n’a pas pu faire face au surendettement.
Il sombrait peu à peu dans des dettes colossales et n’a été sauvé que par la grâce des émirats voisins qui, pour sauver leur «vitrine internationale», lui sont venus à la rescousse. Aussi, histoire de renvoyer l’ascenseur, il a été décidé de nommer ce «joyau» du nom du sauveur de Dubaï, le cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyane, souverain d’Abu Dhabi.
A côté de Burj Khalifa se trouve l’un des centres commerciaux les plus gigantesques au monde : le Dubaï Mall. S’étalant sur 836 000 m2, cet énorme édifice pullule d’enseignes de marque, restaurants, boutiques luxueuses, et même un immense aquarium. La structure est tellement spacieuse que pour la visiter de fond en comble il faut pas moins de 3 jours. A côté, le centre commercial de Bab Ezzouar paraît minuscule, voire lilliputien. Comble de l’opulence, un autre centre commercial propose quant à lui une station de ski artificielle. Une station de ski en plein désert !
C’est cela Dubaï la démesure : station de ski artificielle, îles artificielles en forme de palmiers, et bientôt une séries d’îlots en pleine mer devant former la carte géographique mondiale. Autant de faste peut être perçu par certains de mauvais goût, mais d’autres soulèvent le fait que les Emiratis n’avaient pas le choix : du fait de ne pas avoir un patrimoine conséquent ni un passé chargé, il leur fallait bien se tourner résolument vers la modernité.
Quitte à en faire trop. «Au moins, les Emirats ont eu l’intelligence de comprendre bien assez tôt qu’il ne fallait pas compter éternellement sur le pétrole. Contrairement à nous (Algériens), chez eux les revenus du pétrole ne représentent pas grand-chose à côté du tourisme et de l’immobilier», nous expliqueront des Algériens rencontrés sur place. «Mais en même temps, cela ne s’est pas fait sans conséquences : ils se sont vendus au capitalisme sauvage», nous préciseront d’autres. Côté politique, il faut savoir que les partis n’ont pas droit de cité dans les émirats. Mohammad ben Rached Al-Maktoum, souverain de Dubaï, et vice-Premier ministre des émirats, a son portrait affiché partout.
Cela nous rappelle d’ailleurs la Tunisie de Ben Ali. Mais si les Emiratis s’en accommodent et ne se révoltent pas outre mesure, c’est pour une raison bien simple : ils sont tous incroyablement riches ! Aussi, s’occuper de politique est le cadet de leurs soucis. En revanche, ceux qui sont susceptibles de se révolter et d’exiger de meilleures conditions sont bien sûr les travailleurs.
Ceux ayant des besognes pénibles, comme travailler dans un chantier sous une canicule tapante et être sous-payé. Mais ceux-là, tous sans exception, sont des émigrés, et de facto n’ont le droit ni de constituer un syndicat, ni de faire grève, ni de se révolter. Ce sont pour la plupart des Iindiens, des Pakistanais et des philippins qui, en plus d’être sous-payés, sont surexploités.
Les autorités ont beau affirmer que ces émigrés ont choisi de travailler à Dubaï de leur propre chef, et que de toutes les façons malgré la pénibilité ils vivent dans de meilleures conditions que dans leur pays d’origine. Soit…, mais cela reste proprement scandaleux qu’au XXIe siècle des gens continuent à se faire exploiter de la sorte, pour que d’autres «se prélassent et se la coulent douce». C’est cela le point noir de Dubaï, un point dont il faut vaille que vaille y remédier !
En 2006, le plus gros aéroport du Golfe n’était même pas dans le top 30 mondial. En 2012, il était numéro 10 et il va finir l’année au 7e rang mondial. Dans le classement 2013 des 10 aéroports les plus fréquentés du monde, Roissy Charles-de-Gaulle s’apprête à céder sa septième place à Dubaï. On ne voit en effet pas comment la tendance observé depuis le début de l’année pourrait s’inverser. Sur les 8 premiers mois de l’année, selon un bilan provisoire de ACI (Airports Coucil International), la première plateforme aéroportuaire du Golfe a déjà cumulé 43,97 millions de passagers, contre 41,71 millions à Paris-CDG.
Avant de détrôner Paris, l’aéroport qui doit son succès aux ambitions d’Emirates, avait déjà chassé Francfort, le premier aéroport d’Allemagne, du top 10. Il s’était hissé l’an passé au 10e rang, avec 57,68 millions de passagers contre 51 millions l’année précédente, soit une progression de 13,2%… Pour mémoire, en 2006, l’émirat ne faisait même pas pas partie des 30 plus gros aéroports du monde.
Ces deux déclassements très symboliques confirment le poids exponentiel des aéroports situés dans les pays émergents ces dernières années, conséquence des investissements massifs que réalisent les compagnies aériennes qui les utilisent comme plateforme de correspondance (hubs). Pour preuve? Les dernières commandes records d’avions long courrier enregistrées par Airbus et Boeing au Dubai Airshow. Pourtant le trafic passagers ne cesse de grimper en Europe: 830 millions de passagers en 2012 dans l’UE 27 selon Eurostat, soit une progression de 0,7% par rapport à 2011 et de 3,6% par rapport à 2008, année de crise. Mais cette croissance reste néanmoins très en deçà de la moyenne mondiale. Selon les chiffres d’Airports Council International, le trafic passager mondial a grimpé de 4,1% sur un an en septembre. Lire la suite sur Challenges.fr…
Pour celles et ceux qui n’ont pas (encore) voyagé dans un A380 d’Emirates, accrochez vos souris et découvrez l’intérieur de cet avion comme si vous y étiez! Tous les sièges sont dotés du système de divertissement de bord d’Emirates. Ce film montre surtout l’immensité du travail dans le cadre de l’aménagement d’un avion, surtout de la taille de l’Airbus A380