Initialement prévus pour l’armée, les drones ont de plus en plus des missions centrées sur la vie quotidienne. France 2 vous en dit plus. C’est une finale de coupe du monde originale qui s’est déroulée samedi à Dubaï. Les meilleurs concepteurs et opérateurs de drones du monde entier ont livré bataille. Lire la suite « Compétition de drones à Dubai »
Premier prix, un million de dollars ! La Coupe du monde des « Drones pour le bien », organisée par les Émirats arabes unis à Dubaï, récompense aujourd’hui les meilleurs projets de robots volants au service de l’humanitaire, de la santé, de l’éducation, de l’environnement et du développement économique durable.
Le phénomène est mondial, la planète est atteinte de « dronite aigüe » ! C’est la raison pour laquelle les Emirats arabes unis ont décidé de créer un concours international intitulé « Drone for Good » dont l’objectif est de « transformer ces technologies émergentes en solution pratique pour améliorer le quotidien des gens », selon le site internet dédié à la compétition.
Les épreuves éliminatoires ont commencé en mai 2014, en réunissant plus 800 participants venus de 57 pays différents. Le premier prix, d’un million de dollars, sera remis aujourd’hui au concepteur du drone le plus performant, imaginé pour « faire le bien ». Les geeks du monde entier se retrouvent maintenant à Dubaï pour présenter leurs dernières innovations.
Parmi les engins des finalistes, citons les machines réalisées par un journaliste kényan, capables de récupérer des données urbaines et spatiales en survolant les bidonvilles. L’objectif est d’aménager rapidement des infrastructures pérennes, comme l’acheminement de l’eau ou l’implantation de systèmes d’assainissement.
L’équipe des BioCarbon présente ses appareils « planteurs » qui serviront à reboiser des forêts entières, à raison d’un milliard d’arbres par an, en larguant des graines depuis le ciel. Tout aussi étonnant, la flottille d’appareils amphibies de l’Institut de technologie du Massachussetts, les WaterFly, qui se posent sur l’eau, scannent les lacs et les rivières pour détecter une éventuelle pollution.
D’autres concurrents exposent des drones qui soufflent sur le brouillard des aéroports ou celui des autoroutes pour le dissiper. Et après les antibrouillards aériens, voici le « démineur » volant conçu pour détecter les mines terrestres enfouies depuis les années 1990 en Bosnie-Herzégovine. Si les grands manitous de l’informatique avaient voulu qu’il vole, ils l’auraient équipé avec des ailes ! C’est exactement ce qu’ils ont fait.
D’ici à trente ans, notre monde sera certainement peuplé de robots, la plupart bourdonneront au-dessus de nos têtes, espérons seulement qu’ils le fassent avec bienveillance.
Une escadrille de petits drones pourrait bientôt être utilisée pour envoyer des documents officiels aux citoyens émiratis. Un prototype a été dévoilé lundi.
Voilà de drôles de fonctionnaires. Dans le cadre de leurs efforts d’amélioration des services publics, les Emirats arabes unis ont présenté lundi un prototype d’aéronef sans pilote qui devrait à l’avenir être chargé de livrer cartes d’identité, permis de conduire et autres documents officiels aux habitants.
« Les Emirats vont essayer d’assumer certains services publics au moyen de drones. C’est le premier projet de ce genre au monde », a expliqué un ministre, Mohammed al Gergaoui, en dévoilant le prototype de drone.
L’appareil, qui ressemble à un grand papillon, mesure dans les 50 centimètres et dispose d’un d’un compartiment permettant de loger de petits paquets. Peint aux couleurs des Emirats arabes unis (vert, noir, rouge et blanc), il est propulsé par quatre rotors. Lire la suite sur Latribune.fr…